Et puis quoi d’autre...

Et puis quoi d’autre sinon un milliard de routes de nuit éclairées par le cul d’une luciole priée espérée attendue ?

 

Moi, on ne m’a jamais appris à faire silence

 

moi, très jeune, mon pays m’a dit :

 

« Parle, parle, parle de mes pneus en feu et des en-attendant que je crache »

 

moi, je n’ai jamais su l’autre nom du désespoir-là, celui qui fait larmoyer terre et donne aux iris leurs contours de versets de granits

 

(La radio du vieillard : « Vive la révolution ! Salut ô terre de l’indigence ! À bas l’espoir et les larmes fleuries de l’ancêtre rêvée ! »)

 

Référence bibliographique

Serge Agnessan, « Et puis quoi d’autre... », Carrefour-Samaké, Poètes de brousse, 2018, p. 41-42.

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