Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire 1e à 3e sec./7e à 9e année 4e sec. au cégep 1/10e à 12e année Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Marie-Ève Comtois Je voudrais voir la mer… je voudrais voir la mer un jour d’été je rêve de roches sur la terre d’outardes sur le gazon c’est beau en bicyclette croiser des écureuils blancs c’est beau la pluie tombe Tanella Boni Ici vit... Ici vit le Noir la peur au ventre Cette peur sans cesse refoulée Sans cesse remise en lumière L’Amérique en moi C’est une partie de ma peau La rumeur la plus sourde Carole David Dans la cuisine... Dans la cuisine ma mère recousait des ailes rapiéçait des membres ma mère était une magicienne elle faisait des costumes des armures avec des pattes des pyjamas pour chiens Jean Sioui l’avenir voit rouge… l’avenir voit rouge nous repartons vers nos terres pas à pas tachés du sang de nos ancêtres les pas perdus s’évadent du feu sacré c’est là que les jeunes reforment le cercle Dominique Robert Ignores-tu… Ignores-tu que la réalité est composée de zones sensibles ? Vois-tu la montagne Les oiseaux qui en sortent par division Étrange production soulevée par l’énergie qui la parcourt Les maisons et les machines Judith S. Pointejour Anne ma sœur, Anne Une femme de verre aux tombeaux étonnés semant sapins et sources sur la matière bleue d’un pays sans nom creusant l’étroit passage qui abritera ses songes de cendre ses visages : Sophie Jeukens Dans les derniers retranchements de décembre... dans les derniers retranchements de décembre j’ai pris l’auto roulé jusqu’aux lignes le muffler rouillé jusqu’à la moelle je voulais changer d’air voir les states Catherine Pozzi Vale La grande amour que vous m’aviez donnée Le vent des jours a rompu ses rayons — Où fut la flamme, où fut la destinée Rina Lasnier L’arbre J’avais un grand arbre vert Où nichait mon enfance ailée, Un arbre grand troué de lumière Bertrand Laverdure Les peines d’amour... Jacqueline Tanner La Maryssée En amont la nuit Ils sont entrés dans le café du port Patrick Lafontaine Les enfants courent... Marie-Célie Agnant Poème de ma mère la vie avait jeté des paillettes dans ses yeux elle confondait dès lors le soui-manga et l’aigle Vénus Khoury-Ghata Je t’écris Je t’écris parce que tu ne sais pas lireque tu récites sans te tromper l’alphabet de la peurque tu reconnais au toucher l’herbe nourricièreau flair la source en amont du filet d’eau Jean Arceneaux Ouragan I Un coup de vent La maison tremble La femme se demande Si elle aurait dû partir Les enfants tournent dans leur sommeil Préoccupés autrement dans leurs rêves Pierre Nepveu Dernière visite à Mirabel Maintenant j’avance sur un terrain miné, l’espace m’a tout enlevé et je reprends là où chaque pierre pourrait exploser Tania Langlais dernier fils de ma traduction dernier fils de ma traduction interminable maintenant tu pars ta douleur tu la baignes tu la dresses petit tu ne peux plus faire le mort Claude Ber de peine et de colère Me voilà je suis là et je dis me voilà me voilà pleine de peine et de colère Charles Baudelaire L’horloge Horloge ! dieu sinistre, effrayant, impassible, Dont le doigt nous menace et nous dit : « Souviens-toi ! Les vibrantes Douleurs dans ton cœur plein d’effroi Tina Charlebois Résolution Comme je déchire Le dernier poème que j’ai écrit À propos de toi je sais que je n’en écrirai plus sur ce banal sujet Yvonne América Truque Aérienne je file comme le vent / Aérea voy como el viento Sans pesanteur et légère, sans toucher terre comme écume éparpillée dans la brise, mon âme est en voyage. Comme les saisons du temps entre le feu et la nuit par les chemins et les jours. Louise Dupré Tu es capable... Benoît Pinette Flashbacks flashbacks à perpétuité la mémoire est une corde de bois d'allumage la prison d'origine l'armure d'écorce je me pars une collection de barreaux sciés Guillaume Apollinaire Si je mourais là-bas... Si je mourais là-bas sur le front de l’armée Tu pleurerais un jour ô Lou ma bien-aimée Et puis mon souvenir s’éteindrait comme meurt Charlotte Francoeur Ma mère m’a portée... Ma mère m’a portée dans un ventre jeune et ferme que je ne reconnais pas j’oublie aussi vite que j’assimile on dit tu n’écoutes pas tout fond comme un buvard Andrée Christensen Chambres rêvantes Les eaux de nuit parlent en rêvant, buveuses d’étoiles, luisantes d’oracles L’eau nocturne entre par les portes sans frapper ni les ouvrir sans demander la permission Erwann Rougé Mer forte La mer n'évacue pas, ne vide pas les regards. La mer nous regarde dans les yeux et c'est le signe d'un combat. La mer ne nous égare pas, nous ne sommes jamais perdus Anthony Phelps Je continue ma lente marche Je continue ma lente marche de poète à travers les forêts de ta nuit province d’ombre peuplée d’aphones Abdellatif Laâbi Migration Fès, mamie mon imprécatrice chauve aux talons gercés dans la boue de l’hiver Clara B.-Turcotte Aimantés J’ai pris la température de mes rêves; je pouvais enfin toucher aux arbres à papillons, aux forêts de nuages et aux archipels flottants. Tranquillement, une flûte me raconte Marie-Andrée Gill si je ne touche pas... si je ne touche pas les lignes du trottoir si je me rends au troisième lampadaire sans m’arrêter de courir tout va bien aller ça n’existe pas c’est dans ma tête Henri de Régnier Odelette I Un petit roseau m’a suffi Pour faire frémir l’herbe haute Et tout le pré Gabriel Robichaud Halte nº 10 C’est loin Je l’entends souvent T’en fais de la route Ça te prend combien de temps Je comprends Quand tu pars de l’autre province Quand tu pars de la capitale France Théorêt Ma mère la folie Je n’accède pas à la folie qui descend sur moi telles les langues de feu. Les images fabuleuses se recomposent. Ma mère la folie s’exerce Alexis Lefrançois Nous aurons connu Nous aurons connu le ciel plombé, les sapins noirs, les rauques croassements des corbeaux Javier Vargas de Luna Café DU RETOUR nº 3 À Manolo Pesantes Seulement pour déranger, seulement pour ça, pratiquer une douche au compte-gouttes, fatiguer la fatigue, désespérer les pleurs… Gérald Godin Cantouque du mauvais jour Par Saint-Titiphore du branle-bas et la taverne du coin par la draffe d’air et celles qu’on boit Timothée-William Lapointe Le skatepark des clowns Attention à ta tête attention à tes coudes soyons alertes car nous entrons en haut lieu de perdition un endroit assez effrayant pour que Günter n’y ait jamais mis les pieds Jean Cocteau Batterie Soleil, je t’adore comme les sauvages, à plat ventre sur le rivage. Soleil, tu vernis tes chromos, Jean Lahor Le poème Le soleil est ma chair, le soleil est mon cœur, Le cœur du ciel, mon cœur saignant qui vous fait vivre, Le soleil, vase d’or, où fume la liqueur Pagination 1 2 3 4 5 6 7 8 9 … Next › Page suivante Last » Dernière page Langue Français