Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire 1e à 3e sec./7e à 9e année 4e sec. au cégep 1/10e à 12e année Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Denise Boucher Je viens comme une mante religieuse... Je viens comme une mante religieuse dévorer le sur-mâle le héros le surhomme et aspirer ta hache de guerre ô homme j’ai la démarche effrontée des pécheresses mes vastes hanches sont les berceaux Fiorella Boucher Elle m’a regardée un bon moment de loin... elle m’a regardée un bon moment de loin pour mieux me dire ma fille elle m’a caressé le bras tout doucement elle m’a coloré la peau je n’ai pas compris comment elle a fait ça Raymond Guy Leblanc Cri de terre J’habite un cri de terre aux racines de feu Enfouies sur les rochers de solitudes J’ai creusé lentement les varechs terribles D’une amère saison de pluie Comme au coeur du crabe la soif d’étreindre Célyne Fortin Ma maman ou ce qui en reste… Ma maman ou ce qui en reste n’est pas au ciel mais dans la terre. Et si on la retrouve au ciel elle fait partie d’une étoile si lointaine que même après deux éternités je ne pourrais la retrouver. Mélissa Labonté je repense à mon pantalon noir préféré... je repense à mon pantalon noir préféréoublié dans la cabine d’une piscine d’Islandefragment laissé derrière penduà son crochet – doublure froide veillantl’espace, tolérant les insectes nocturnes Annette Mbaye d’Erneville Kassak Tu es homme, ce soir ! Tu es un homme, mon fils ! Par ta chair meurtrie André Foulon de Vaulx Les mots que je t’ai dits, d’autres te les diront Les mots que je t’ai dits, d’autres te les diront ;Les mots que tu m’as dits, tu les diras à d’autres :Leurs caresses viendront, trop semblables aux nôtres,Effacer les baisers que j’ai mis sur ton front. Pierre Chatillon Dans la maison du souvenir... Dans la maison du souvenirma mère apprivoise des motsdes mots tombés du nidqu’elle recueille sur la pelouseréchauffe entre ses paumessoigne nourritelle leur sauve la vie.Lorsqu’ils ouvrent leurs ailes France Théorêt Ton absence résonne en moi (d’après Marina Tsvetaeva) Comment vas-tu lorsque tu es au loin. Comment vont tes mains et tes lèvres. Comment va ton souffle. Comment vont tes gestes paisibles. Comment vont tes pas vifs. Comment va ton corps très droit. Amélie Prévost je suis passée… Je suis passée Plus vite qu’un vendredi soir Pour éviter l’averse Dans les relents d’hier Je n’avais pas fait de plan Dans ma tête tempête De neige et de rage Dans ma tête d’orage Demain Eudore Évanturel Mon ami Rodolphe Alors que je logeais, bien humble pensionnaire, Au numéro vingt-trois de ce quartier ancien, J’eus longtemps — grâce au ciel moins qu’au… Aristide Bruant Fantaisie triste I’ bruinait... L’temps était gris, On n’voyait pus l’ciel... L’atmosphère, Semblant suer au d’ssus d’Paris, Pierre Morency Au centre de notre vie je gravite non encore né non encore formé Un jour j… Gérald Leblanc Pratique de la poésie Il me semble que la poésie agit à partir du corps puis de la tête de la mémoire des bandes dessinées ou de l’eau salée avalée en sautant dans la rivière de mon enfance il me semble que ça parle Jean-Philippe Bergeron montréal, 28 décembre 2001 tu descends des bières dans un bar de la rue mont-royal quelques parties de billard, des copains Jean Arceneaux Ouragan II Le vent hurle comme un énorme loup Qui bave à l’idée de manger autant de rêves. Les branches du chêne grattent le mur Comme les pattes du loup enragé. On peut entendre ses reniflements Michaël Trahan sous la douche… sous la douche tenir dans l’eau tenir le vide au cœur de quoi la détresse la voix s’égrène tout bas remue quelque désordre lointain ta détresse de quoi Camille Readman Prudhomme Moi mon allure... moi mon allure est plus régulière que je ne le suis. Gérard de Nerval El Desdichado Je suis le Ténébreux, — le Veuf, — l’Inconsolé, Le Prince d’Aquitaine à la Tour abolie : Ma seule Étoile est morte, — et mon luth constellé Hector de Saint-Denys Garneau Portrait C’est un drôle d’enfant C’est un oiseau Il n’est plus là Philippe Desportes Sonnet À pas lents et tardifs tout seul je me promène, Et mesure en rêvant les plus sauvages lieux ; Et, pour n’être aperçu, je choisis de… Roland Giguère J’erre Je ne vous suis plusje ne vous suis plus dévoué je ne vous suis plus fidèle j'erre à ma guise enfin hors des sentiers bénisj'erre aux confins de ma viej'aime aussi Élise Turcotte 7. Je me souviens du futur, je me souviens du drame entier de la boue, du désordre, de la boîte de nourriture sur le pas de ma porte. Je me souviens des arbres d'une autre vie, du manuscrit plein Laurent Drelincourt Sur le soleil Flambeau de l’Univers, charmant Père du Jour, Globe d’or et de feu, Centre de la Lumière ; Admirable Portrait de la Cause première ; Patrice Desbiens Je me souviens d’une station wagon... Je me souviens d’une station wagon qui coupe la nuit qui ouvre la nuit du nord comme un couteau de chasse ouvre sa proie Marc-Antoine K. Phaneuf Le jardin Robert Desnos Les quatre sans cou Ils étaient quatre qui n’avaient plus de tête, Quatre à qui l’on avait coupé le cou, On les appelait les … Andrée Chedid Au fond du visage Ce n’est pas en une fois Que je saurai ton visage… Alfred Garneau Vent du ciel Pâle, elle cria : « Jean ! » du seuil de la chaumière. Lui, chantait dans les ors lourds des épis penchants. Midi de son haleine assoupissait les… Martine Audet Ce n’est pas si terrible... Ce n’est pas si terrible un jour vide d’abord et le plus soigneusement du monde je fais l’expérience du rien puis j’enfile autour de mes poignets les images de ce qui manque Rachel McCrum Large Dans un bar bondé à Belfast, une voix de campagne, fumée bredouillante, plonge dans mes oreilles. Hé ben. T'es pas mal costaude. Je me suis dit qu'il croyait me faire un compliment. Serge Agnessan Et puis quoi d’autre... Et puis quoi d’autre sinon un milliard de routes de nuit éclairées par le cul d’une luciole priée espérée attendue ? Moi, on ne m’a jamais appris à faire silence Abdellatif Laâbi Migration Fès, mamie mon imprécatrice chauve aux talons gercés dans la boue de l’hiver Rita Mestokosho On the road again 2 Je crois bien sur la route, sur la mer sur mes pieds Robyn Sarah Plans d’essai : la ferme Ça commence avec un homme seul au milieu de son champ, les yeux dans le vide; Ça commence avec les os debout d’un orme mort, les os debout d’un orme; Émile Nelligan Soir d’hiver Ah ! comme la neige a neigé ! Ma vitre est un jardin de givre. Ah ! comme la neige a neigé ! Louise Labé On voit mourir... On voit mourir toute chose animée, Lors que du corps l’âme subtile part : Je suis le corps, toi la meilleure part : Lise Gaboury-Diallo transitions je les ai déjà ces mots qui écorchent trichent calfeutrés sous ma langue like what do you mean nothing bien sûr nada c’est juste moi qui se tait cet amuïssement Nicole Brossard La tentation j’ai succombé à toutes les visions séduite, surface, série et sérieuse en toute mobilité et paysages Mai Der Vang Jour de 1987 Tu t’appuies contre la porte devant moi, Grand, non rasé, bras ballants, Un sac de voyage trop ample à tes pieds. Je fixe la planche à repasser, incapable Pagination 1 2 3 4 5 6 7 8 9 … Next › Page suivante Last » Dernière page Langue Français