Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire 1e à 3e sec./7e à 9e année 4e sec. au cégep 1/10e à 12e année Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Caroline Louisseize Je choisis les noeuds Je choisis les nœuds dans ma gorge le risque peut bien en exciter d'autres que moi plus courageux que moi plus capables que moi de chevaucher les menaces de foudre Marcela Huerta Je me réveille un dimanche... Je me réveille un dimanche et ça sent la levure chaude, alors elle doit être en train de faire du pain. Billy-Ray Belcourt Les reines de la réserve II d’après tomson highway personnages : Denise Desautels de futurs souvenirs j’en veux encore, toujours plus, insatiable je veux les remuer à la pelle Jean Cocteau Batterie Soleil, je t’adore comme les sauvages, à plat ventre sur le rivage. Soleil, tu vernis tes chromos, Aristide Bruant Les loupiots C’est les petits des grandes villes, Les petits aux culs mal lavés, Contingents des guerres civiles Rosalie Lessard Retour aux oiseaux Si l’on s’arrête à cette photo Si l’on mesure les époux Deux fois grands Comme les mariées de neuf ans Si l’on regarde leurs regards Comme le souhaite la photographe Pierre Morency Au centre de notre vie je gravite non encore né non encore formé Un jour j… Pierre DesRuisseaux Le féminicide de Juarez Je suis né un jour où Dieu était malade… Jonathan Bécotte Le mot le plus laid du monde Cancer. C'est le pire mot de tout le vocabulaire. Un mot qu'on apprend sans le vouloir. On se réveille un jour Nelly Desmarais Je lave les draps... je lave les draps j’avale un repas grisâtre je tire un ami d’une poubelle je dépose les légumes sur le plancher de la chambre je m’écroule dans le lit et n’en sors plus je veux des rencontres Josiane Ménard Faux-allié tu t’abreuves volontiers à ma source pour assouvir ta curiosité, intrigué par l’exotisme de mes traits, mais peu à peu, mon intuition s’affole propos déplacés, injures voilées Guillaume Apollinaire Le Pont Mirabeau Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu’il m’en souvienne Robert Desnos Les quatre sans cou Ils étaient quatre qui n’avaient plus de tête, Quatre à qui l’on avait coupé le cou, On les appelait les … François Guerrette Plus grands que nos corps... plus grands que nos corps nous ne dormons plus qu'à la verticale quand la nuit se referme sur nos peaux en état d'alarme nous pratiquons des entailles Anne Hébert En guise de fête Le soleil luit Le soleil luit Le monde est complet Alfred de Musset Chanson de Barberine Beau chevalier qui partez pour la guerre, Qu’allez-vous faire … Jules Supervielle Le relais Petite halte dans la nuit Où le sommeil s’en va sans bruit De mes paupières relevées. Chloé Savoie-Bernard prévision météorologique samedi soir une fois encore des filles fumées jusqu’au filtre des filles fleurs en manque de pollen Lula Carballo Ses hanches ondulaient... Ses hanches ondulaient au rythme des tambours. La déesse noire est morte avant qu'on puisse l'oublier. Pressées par la foule sur la grande avenue, ma grand-mère et moi attendons son cortège. Paul Claudel L’esprit et l’eau Après le long silence fumant, Après le grand silence civil de maints jours tout fumant de rumeurs et de fumées, Geneviève Desrosiers Nous Nous aurons des douches neuves remplies d’alluvions et d’odeurs atroces. Nos corps pleureront des gouttelettes de suie brune. Tu verras comme nous serons heureux. Gérard de Nerval El Desdichado Je suis le Ténébreux, — le Veuf, — l’Inconsolé, Le Prince d’Aquitaine à la Tour abolie : Ma seule Étoile est morte, — et mon luth constellé Victor Hugo La conscience Lorsque avec ses enfants vêtus de peaux de bêtes, Échevelé, livide au milieu des tempêtes, Caïn se fut enfui de devant Jéhovah, Jean-Paul Daoust Fantôme J’avais un fantôme dans le cœur Sans cesse je murmurais son nom Une prière pour nous exorciser Ko Un Vivre Nous qui n’avons rien il nous faut regarder les feuilles qui tombent dans l’air immobile il nous faut regarder aussi les feuilles que le vent éparpille nous qui ne connaissons rien Ouanessa Younsi Avec toi j’entre dans le langage... Avec toi j'entre dans le langage comme dans une maison. Je compose un cheval de lettres, un enfant sur la terre. Comme si je courais tous les dangers : cueillir une fleur dans l'incompréhensible, aimer le mot plus que moi-même. Francis Vielé-Griffin Étire-toi, la Vie... Étire-toi, la Vie est lasse à ton côté — Qu'elle dorme de l'aube au soir, Belle, lasse Sophie Bienvenu Le jour se lève... Le jour se lève Mes oiseaux n’enterrent pas Les papillons de nuit Je ne suis pas le genre de fille À me protéger de la pluie À attendre en file Ni à courir après quoi France Théorêt Ton absence résonne en moi (d’après Marina Tsvetaeva) Comment vas-tu lorsque tu es au loin. Comment vont tes mains et tes lèvres. Comment va ton souffle. Comment vont tes gestes paisibles. Comment vont tes pas vifs. Comment va ton corps très droit. Charles Cros Inscription Mon âme est comme un ciel sans bornes ; Elle a des immensités mornes Et d’innombrables soleils clairs ; Benjamin Péret Allô Mon avion en flammes mon château inondé de vin du Rhin mon ghetto d’iris noir mon oreille de… Françoise Ascal L’Arpentée (extrait) Légèreté, légèreté, je t'appelle Je te donne en secret un nom d'oiseau Je te nourrirai dans ma paume avec le meilleur de moi- même Mo Bolduc trajectoire une couche dorée sous un lit de nuages gris la lourdeur se divise en étages saute un peu plus haut déchire les montagnes m’aveugle le soleil descendre la vitre José Acquelin Sortez du deux je ne vous parle pas de moi qui peut croire que sa vie intéresse vraiment d’autres vies ? je vous parle des autres vies d’une vie autre que la mienne Pamphile LeMay Le castor et le loup-cervier Un castor, bon enfant, un jour prêta l’oreille Aux paroles d’un loup-cervier. Il s’agissait d’éteindre une haine bien vieille Michèle Voltaire Marcelin Il fait un temps de poème l’après-midi flambe à travers la fenêtre à l’heure de la sieste il est interdit de parler au poète Mahmoud Darwich Carte d’identité Inscris je suis arabe le numéro de ma carte est cinquante mille j’ai huit enfants et le neuvième viendra… après l’été Te mettras-tu en colère? Inscris je suis arabe Jean-Noël Pontbriand ouvrant chaque fenêtre… ouvrant chaque fenêtre je fais le tour de la maison laissant courir la lumière sur les meubles danser le soleil sur les planchers je respire l’eau des naissances Arthur Rimbaud Ma bohème Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées ; Mon paletot soudain devenait idéal ; J’allais sous le ciel, Muse, et j’étais ton féal ; Pagination 1 2 3 4 5 6 7 8 9 … Next › Page suivante Last » Dernière page Langue Français