dans l’immobilité de l’après-midi…

dans l’immobilité de l’après-midi

bêtes et hommes endormis aux fougères

le grésillement de l’air emprisonne

      nos paroles

cette langue nouvelle s’agrippe aux parois

       du puits

 

le corbeau rapace lisse ses plumes

paré à une autre tempête

 

rien n’habite plus les songes

ni désir ni certitude rien

ta voix disparaît dans le dédale des eaux

Référence bibliographique

France Mongeau, « dans l'immobilité de l'après-midi... », Estancia en verde: Bosquejos /La chambre verte : Études, Traducción de Silvia Pratt, Écrits des Forges; Mantis editores, 2006, p. 54. 

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