Fabriquer la côte

Les femmes de la côte

restent sauvages.

Les hommes chantent

conduisent des chaloupes et parlent

de l’allure des vagues;

les femmes de la côte peignent et

savent réparer des skidoos

elles ont le sang salé

la nuit elles dansent

et font le ciel.

 

Les femmes de la côte

n’appartiennent qu’à une idée.

Elles vont, flottantes

elles sont le bout du monde.

Référence bibliographique

Andréane Frenette-Vallières, « Fabriquer la côte » (extrait), Juillet, le Nord, Éditions du Noroît, 2019, p. 22-23.

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