Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire 1e à 3e sec./7e à 9e année 4e sec. au cégep 1/10e à 12e année Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Marie Bélisle Il y a des chambres... Antichambre 4 Clara Lagacé l’Outaouais pour Miriam sur les rives de l’Outaouais bercées par le lait chaud au miel lorsque malades nous avons grandi loin des rabrouages inutiles Blaise Cendrars Menus Foie de tortue verte truffé Langouste à la mexicaine Faisan de la Floride Normand de Bellefeuille J’écris dans le seul dans le seul écrire dans le seul le seul bien plus que la solitude Hector de Saint-Denys Garneau Cage d’oiseau Je suis une cage d’oiseau Une cage d’os Avec un oiseau Andrée Christensen Herbier de neige I Le peintre suit le pinceau abstrait de la neige ses leçons de regard la lente floraison Martine Audet Où l’écart est un silence qui veille... Où l’écart est un silence qui veille, je peux ma part de mère, de père, des kilomètres de cimes argentées. Je peux l’extension du grand jeu, l’aimer et le souffrir, à peine trop d’enfance. Emné Nasereddine Retrouve-moi à Montréal... Retrouve-moi à Montréal mais ne viens pas sans prévenir ne viens pas découvrir ma tête rasée les encres, le métal que j’ai calqués aux femmes-hiver retrouve-moi mais ne regarde pas ce que j’ai semé Marcela Huerta Je me réveille un dimanche... Je me réveille un dimanche et ça sent la levure chaude, alors elle doit être en train de faire du pain. Henri de Régnier Odelette I Un petit roseau m’a suffi Pour faire frémir l’herbe haute Et tout le pré Sully Prudhomme Le cygne Sans bruit, sous le miroir des lacs profonds et calmes, Le cygne chasse l’onde avec ses larges palmes, Et glisse. Le duvet de ses flancs est… Marcel Labine Hapax de la haine Comme de grands seigneurs vous avez choisi la haine. Celle qui déferle sur les parias qui vous menacent : les envieux, les mesquins croupissant n’importe où. Charles Vildrac Sans espoir de rien Sans espoir de rien, aller par les rues, C’est là un destin meilleur qu’on ne croit, À cause des allées et venues Annie Landreville Les étoiles amputées par les lumières de la ville... Les étoiles amputées par les lumières de la ville nous ne voyons plus le même ciel que nos ancêtres nos constellations sont modernes et consuméristes les bras étoilés tendus d'espérances Lorrie Jean-Louis Mon sexe est une blessure liquide... Mon sexe est une blessure liquide une armée de solitudes se dresse en moi je suis d’albâtre et d’agave des eaux charrient des misères océanes plus vieilles que moi plus fortes que moi Denis Vanier De la seconde au moment Et c'est l'automne : saison du cloaque et des ramassis, débarrassé de ce projecteur nazi qu'est le soleil des autres, je me suis pourtant défendu de collaborer, Joanne Morency Absence Les fleurs ne s’attendent à rien. Je les arrose quand même tous les matins. Le geste suffit. Un jour viendra où je n’aurai besoin de rien. L’ensemble de mon avoir pourra tenir dans une seule phrase. Émile Deschamps Le roi des aulnes Qui donc passe à cheval dans la nuit et le vent ? C’est le père avec son enfant. De son bras, crispé de tendresse, David Ménard Actes de cassures intactes Il n’était pas une fois, Mais c’était bien toi et moi, aux antipodes de l’époque des Oiseaux messagers, des troubadours et des chansons de geste Il n’était pas une joie non plus Geneviève Amyot Comme tu sembles calme Comme tu sembles calme… Nicole Gagné Pourtant... pourtantparfois l’aube me traversepuis un matinune fissure minusculeouvre une fenêtreet je me demandequel ventde son souffleme consolequi saitce soir peut-êtrequelqu’un poussera la porte Caroline Louisseize Je choisis les noeuds Je choisis les nœuds dans ma gorge le risque peut bien en exciter d'autres que moi plus courageux que moi plus capables que moi de chevaucher les menaces de foudre René Lapierre Le 13 avril 1959, juste avant d’aller au lit La première journée de l’amour est inconcevablement abrupte ; entièrement faite de choses arrachées - - soudain et haut ; et du jour qui s’élance en travers de son axe. Paul Chanel Malenfant Ma grand-mère a murmuré... Ma grand-mère a murmuré : Ton grand-père est vieux comme le chemin. Seul dans sa chambre, il lit le journal. Je voudrais le bercer, petit corps Jean Royer Nos corps habitables Toi mon aube déliée des brumes… Jacqueline Tanner La Maryssée En amont la nuit Ils sont entrés dans le café du port Maude Pilon Nous nous ossifions comme un béluga... Nous nous ossifions comme un béluga. Une expérience de soleil privé. Ce qui réduit l’élan de l’oubli. Il nous revient de tout recommencer. Comme si la personne ne se marcottait pas, elle aussi. Baron Marc-André Lévesque Un thé venteux il se passe trop de choses tranquilles dans ma tasse pour que je puisse toutes les remarquer le lait dans mon thé présente son numéro d’hypnose Camille Paré-Poirier Tu sombres... tu sombres dans un lent rêve au goût métallique ton dos t’abandonne tes vertèbres une à une s’envolent à leur place des biscuits chinois Rina Lasnier L’arbre J’avais un grand arbre vert Où nichait mon enfance ailée, Un arbre grand troué de lumière Mohammed Dib Contre-Jour Les oiseaux apparaissent, S’allume une flamme Et c’est la femme ; Jonathan Bécotte Souffler dans la cassette Demain on va à l'aquarium. Dodo maintenant! Je battais des nageoires, Tu faisais des bulles. Dans nos pyjamas identiques. * Sous les couvertures, Robert Choquette Nocturne Je t’attends, ma mignonne au profil de camée. Quand nous serons ensemble et… Josiane Ménard Explique-moi je t’en prie explique-moi ce que je vis je t’écouterai me parler de ma paranoïa sans broncher perds patience encore une fois car je rejette ton point de vue Patrice Desbiens La pluie me suit La pluie me suit. Je fuis comme un bruit. Le bruit s’éloigne de sa naissance. Ferdinand Ramuz Machine L’homme est en haut de son siège, porté magnifiquement au-dessus des choses ; la ligne qu’il trace avec ses épaules Tina Charlebois Résolution Comme je déchire Le dernier poème que j’ai écrit À propos de toi je sais que je n’en écrirai plus sur ce banal sujet Pamphile LeMay À un vieil arbre Tu réveilles en moi des souvenirs confus. Je t’ai vu, n’est-ce pas? moins triste et moins modeste. Ta tête sous l’orage avait un noble geste, Andréane Frenette-Vallières Aujourd’hui, la mer toute proche... Aujourd'hui, la mer toute proche éclabousse la fenêtre. J’écris « aujourd’hui » à la date du jour, dans mon agenda, pour bien marquer l’instant. Je crois perdre la mémoire. Vanessa Courville les enfants demandent une consolation... les enfants demandent une consolation pour le premier arrachement du lait chaud ou ta peau mousse mémoire de leurs joies tu leur offres une attention – t’alignes vers ton devenir animal Pagination « First Première page ‹ Previous Page précédente … 6 7 8 9 10 11 12 13 14 … Next › Page suivante Last » Dernière page Langue Français