Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire 1e à 3e sec./7e à 9e année 4e sec. au cégep 1/10e à 12e année Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Vanessa Courville les enfants demandent une consolation... les enfants demandent une consolation pour le premier arrachement du lait chaud ou ta peau mousse mémoire de leurs joies tu leur offres une attention – t’alignes vers ton devenir animal André Breton L’union libre Ma femme à la chevelure de feu de bois Aux pensées d’éclairs de chaleur À la taille de sablier Marie-Claire Bancquart Il y a des mots meurtris... Il y a des mots meurtris devant la porte n’ouvre pas ils sont amoncelés, ils tomberaient en désordre certains montent encore l’escalier Herménégilde Chiasson Dans la rue... dans la rue une jeune femme une rose rouge à la main s’avance en souriant un passant distrait l’accroche la fleur tombe sur le pavé le sourire déserte le visage je me précipite Noémie Pomerleau-Cloutier Les nervures de sa voix... les nervures de sa voix pendent au bout du fil le bûcheur n'a pas eu la job qui sauverait ses lauriers de pourvoyeur il n'a pas su dresser son tronc grêle au-dessus de la mêlée Armand Robin Les genoux de Jany Pour dormir ou ne pas dormir jour et nuit Je pose ma tête sur les genoux de Jany. L’ombre la lumière le jour la nuit Roger Dorsinville Pour célébrer la terre Pour célébrer la terre hors de la nuit Vaste et fraîche Mille rayons clairs debout Lula Carballo Ses hanches ondulaient... Ses hanches ondulaient au rythme des tambours. La déesse noire est morte avant qu'on puisse l'oublier. Pressées par la foule sur la grande avenue, ma grand-mère et moi attendons son cortège. Patrice Desbiens Je me souviens d’une station wagon... Je me souviens d’une station wagon qui coupe la nuit qui ouvre la nuit du nord comme un couteau de chasse ouvre sa proie Paul Éluard Liberté (extrait) Sur mes cahiers d’écolier Sur mon pupitre et les arbres Sur le sable sur la neige Juan Garcia Je ne veux pas mourir Je ne veux pas mourir comme on meurt en novembre avec ce rien de nuit qui nous remplit les yeux et cette fin du monde au bout de nos regards Marie-Hélène Voyer Fouiller ouvrir les conserves fouiller ouvrir les conserves les bocaux les boîtes de métal se gaver s’étouper fruitages fraises et rhubarbe groseilles et noisettes beurre d’érable compote de pommes gelée de roses pain perdu sucre à la crème cassonade sucer ses doigts lécher… Pamphile LeMay À un vieil arbre Tu réveilles en moi des souvenirs confus. Je t’ai vu, n’est-ce pas? moins triste et moins modeste. Ta tête sous l’orage avait un noble geste, Roger Des Roches Je sais, je cherche, je perds Voilà : bercer le mort, je berce le mort, facile, fidèle. Dans le cardinal de l’homme et de la femme. Tania Langlais En prévision du pire la chemise que tu as laissée sous une autre lumière s’approche très près de la menace on la dirait légère une si légère menace autour de l’été d’un côté comme de l’autre Paul Scarron Le chemin du Marais au faubourg Saint-Germain Parbleu bon ! je vais par les rues. Mais je n’y vais pas de mon chef, … Rose Després Cher Martin... Cher Martin, La nuit ne porte pas conseil mais conflit confusion et miasme Normand de Bellefeuille La parole amoureuse est un dimanche un dimanche la parole amoureuse est un dimanche sans aucun souci de soi-même Louis-Karl Picard-Sioui le gros monde... le gros monde veut me vendre une église des habits neufs de beaux chapeaux le gros monde veut me border de fleurs de lampadaires de taxes foncières Andréane Frenette-Vallières Aujourd’hui, la mer toute proche... Aujourd'hui, la mer toute proche éclabousse la fenêtre. J’écris « aujourd’hui » à la date du jour, dans mon agenda, pour bien marquer l’instant. Je crois perdre la mémoire. René Philombe Tombe des morts ! Tombe des Morts ! Encore cette odeur de sang sous mon ciel Innocent. Yves Préfontaine Peuple inhabité J’habite un espace où le froid triomphe de l’herbe, où la grisaille règne en lourdeur … Anthony Phelps J’ai pris un coup de lune J’ai pris un coup de lune à force de veiller la naissance de l’aube Les criquets scient le calme Pierre Chatillon Dans la maison du souvenir... Dans la maison du souvenirma mère apprivoise des motsdes mots tombés du nidqu’elle recueille sur la pelouseréchauffe entre ses paumessoigne nourritelle leur sauve la vie.Lorsqu’ils ouvrent leurs ailes Nedjmhartine Vincent Confession Les lambeaux de notre amour mitigé Accrochés aux poutres de mes souvenirs Imprimés en moi éternellement. Jean-Sébastien Larouche Ladyshave gri-gri Certitude de solitude. Que je niaiserais. Totalement seul ce soir. Nadine Fidji Gorée Ma douleur est aux sources de mon exil Il y eut sur cette île sang brûlé… Annie Lafleur On a quitté la région... On a quitté la région soulevé la soute repéré des layons séparé les plus vieux des plus fins loin on a pris à droite et plus rien ouvert la forêt ajouté des essences Marie-Andrée Gill J’espère qu’il y aura tout le temps... J'espère qu'il y aura tout le temps une craque dans la porte un petit jour entre les lignes de notre histoire Mais là j'avoue j'aimerais troquer mon coeur pour la simplicité d'un bon bol René Lapierre Le 13 avril 1959, juste avant d’aller au lit La première journée de l’amour est inconcevablement abrupte ; entièrement faite de choses arrachées - - soudain et haut ; et du jour qui s’élance en travers de son axe. Stéphanie Quérité D’une voix Stéphane Martelly Raclures Malangas Échalotes Mirlitons Aubergines Déshospitalités Sortir de toute urgence ramasser Arthur Rimbaud Ma bohème Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées ; Mon paletot soudain devenait idéal ; J’allais sous le ciel, Muse, et j’étais ton féal ; Josiane Ménard Faux-allié tu t’abreuves volontiers à ma source pour assouvir ta curiosité, intrigué par l’exotisme de mes traits, mais peu à peu, mon intuition s’affole propos déplacés, injures voilées Nadine Ltaif Aujourd’hui j’ai vu... Aujourd’hui j’ai vu comment meurt une ville et j’ai été abandonnée et je suis partie et de rien et je reviens d’un long voyage mais par où commencer par où je commence par la mort Yambo Ouologem Ni connu ni cru Ni connu ni cru Ni compris ni cherché Oui Anne Hébert L’ange gardien L’ange qui marche obstinément derrière toi D’un soleil … Henri de Régnier Odelette I Un petit roseau m’a suffi Pour faire frémir l’herbe haute Et tout le pré Jean Désy Chaussé de bottes de sept lieues... Chaussés de bottes de sept lieues Buvons à ton chapeau de coyote rayé Ma douce ma voix ma rivière Ma rayonnante scriboulinante Mon anti-satanique rataplanche Ma Grande Ourse ma Bételgeuse Michel Garneau les chevals sont des animals... les chevals sont des animals doux et calmes quand ils vont contents de se bien chevaucher un petit cheval vient pour l’autre galopade Pagination « First Première page ‹ Previous Page précédente … 5 6 7 8 9 10 11 12 13 … Next › Page suivante Last » Dernière page Langue Français