Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire 1e à 3e sec./7e à 9e année 4e sec. au cégep 1/10e à 12e année Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Guillaume Apollinaire Le Pont Mirabeau Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu’il m’en souvienne Mathurin Régnier Stances Quand sur moi je jette les yeux, À trente ans me voyant tout vieux, Mon cœur de frayeur diminue ; Léopold Sédar Senghor Chant de printemps III Je t’ai dit : — Écoute le silence sous les colères flamboyantes La voix de l’Afrique planant au-dessus de la rage des canons longs Yambo Ouologem Ni connu ni cru Ni connu ni cru Ni compris ni cherché Oui Andréane Frenette-Vallières Aujourd’hui, la mer toute proche... Aujourd'hui, la mer toute proche éclabousse la fenêtre. J’écris « aujourd’hui » à la date du jour, dans mon agenda, pour bien marquer l’instant. Je crois perdre la mémoire. Louis Le Cardonnel Ville morte Lentement, sourdement, des vêpres sonnent Dans la grand’paix de cette vague ville ; Des arbres gris sur la place frissonnent, Aimé Césaire dorsale bossale il y a des volcans qui se meurent il y a des volcans qui demeurent il y a des volcans qui ne sont là que pour le vent Katherena Vermette respire nous inspirons l’air frais dans nos êtres suffoqués et parlons de longs mots anishnaabemowin que je trace le long de ta peau nos cicatrices étirées jusqu’aux bords Théophile Gautier Sur les lagunes Tra la, tra la, la la, la laire ! Qui ne connaît pas ce motif ? À nos mamans il a su plaire, Katherena Vermette Rivièresoir crépuscule aussi lent qu’une peine d’amour rivière lape ses vagues contre quai s’arrête pour un long sommeil gris et long soleil s’enfonce Pamphile LeMay Fruits mûrs C’est août qui flambe. Au bois comme au champ tout est mûr. Le sauvage raisin offre son jus qui grise ; Le soleil a pourpré la pomme et la cerise ; Baron Marc-André Lévesque Si j’embrasse L’instinct maternel n’est pas particulièrement développé chez les Reptiles. Archie Carr, Les Reptiles, p.132 Alexis Lefrançois Nous aurons connu Nous aurons connu le ciel plombé, les sapins noirs, les rauques croassements des corbeaux Nessa Ghassemi-Bakhtiari Éveil ce n'était pas ma terre que je visitais même pas celle de mon père. et pourtant - c'était la première fois que je voyais un regard de reconnaissance chez les autres Maya Cousineau Mollen N’oublie pas Toi qui chante Ô Canada Sur un territoire endeuillé Toi qui n’entends pas les plaintes Les cris de rage, les pleurs cachés Qui ne sens que le vent coupant Sur cette terre stérile Anick Arsenault Il y a des femmes capables de lire la noirceur... il y a des femmes capables de lire la noirceur elles apparaissent mobiles en pleine beauté debout dans l’instant au cœur flexible d’un territoire les femmes seules en région Janine Tavernier Ah mon rire... Ah mon rire mon rire gigantesque mon rire silencieux mon rire emprisonné derrière mes lèvres ah ah mon rire emmuré dans son linceul de glace je t’entends rugir en moi comme un fauve Ocean Vuong Tête première Không có gì bằng cơm vời cá. Không có gì bằng má vời con. - Proverbe vietnamien Ne sais-tu pas? L’amour d’une mère Marie-Célie Agnant Poème de ma mère la vie avait jeté des paillettes dans ses yeux elle confondait dès lors le soui-manga et l’aigle Pierre DesRuisseaux Le féminicide de Juarez Je suis né un jour où Dieu était malade… Jean Désy Chaussé de bottes de sept lieues... Chaussés de bottes de sept lieues Buvons à ton chapeau de coyote rayé Ma douce ma voix ma rivière Ma rayonnante scriboulinante Mon anti-satanique rataplanche Ma Grande Ourse ma Bételgeuse Noémie Pomerleau-Cloutier C’est le new guy… c'est le new guy il vient des vagues de blé il n'a pas hésité à traverser le pays arriver au début du chemin d'eau pour que sa femme rentre au port Dominique Robert Ignores-tu… Ignores-tu que la réalité est composée de zones sensibles ? Vois-tu la montagne Les oiseaux qui en sortent par division Étrange production soulevée par l’énergie qui la parcourt Les maisons et les machines Louise Fiset Image virtuelle des hautes herbes Je m’enfoncerai dans les trous de la plaine dans la tourbe où s’encaquent les errances effrayées des bisons meuglant la découverte limitrophe de l’immense pays azuré. Marjolaine Beauchamp Passe-partout Passe-partout Tu te demandais Nerveuse Ce que j’allais faire à ma graduation Pour cacher les cicatrices Sans te rassurer toi-même Avec l’existence Des robes à manches longues Mélanie Landreville Ici m’arrive... Claude Ber de peine et de colère Me voilà je suis là et je dis me voilà me voilà pleine de peine et de colère Michèle Voltaire Marcelin Il fait un temps de poème l’après-midi flambe à travers la fenêtre à l’heure de la sieste il est interdit de parler au poète Elkahna Talbi Je cherche l’équilibre… Je cherche l’équilibre le quart de ton sa place si petite soit-elle entre les notes une fissure à la Cohen pour faire passer la lumière Jonas Fortier les ténèbres transparentes les ténèbres étaient ici hier les terres tranchantes ô joie éteinte quelques arbres poussaient non vers le ciel, mais autour du cou ainsi s’étaient-ils adaptés aux métamorphoses de notre nature Tina Charlebois Résolution Comme je déchire Le dernier poème que j’ai écrit À propos de toi je sais que je n’en écrirai plus sur ce banal sujet Hélène Dorion J’ai donc parcouru... J’ai donc parcouru le chemin du monde qui, de l’argile à l’or, va d’une mer à l’autre, relie l’entière Terre. Mai Der Vang Jour de 1987 Tu t’appuies contre la porte devant moi, Grand, non rasé, bras ballants, Un sac de voyage trop ample à tes pieds. Je fixe la planche à repasser, incapable Anna de Noailles Il fera longtemps clair ce soir Il fera longtemps clair ce soir, les jours allongent. La rumeur du jour vif se disperse et s’enfuit, Et les arbres, surpris de ne pas voir la nuit, Joachim Du Bellay L’olive Si notre vie est moins qu’une journée En l’éternel, si l’an qui fait le tour Chasse nos jours sans espoir de retour, Gaston Tremblay L’été indien Quatre canards dans le lac Et Douze chasseurs dans les roseaux Françoise Ascal L’Arpentée (extrait) Légèreté, légèreté, je t'appelle Je te donne en secret un nom d'oiseau Je te nourrirai dans ma paume avec le meilleur de moi- même Jonathan Roy volière le temps est terne et je suis comme le temps en continuum avec l’espace et je me fais tatouer une hirondelle dans le front pour chaque tour du monde que je fais sur notre beau vieux divan brun Jules Laforgue Complainte de la lune en province Ah ! la belle pleine Lune, Grosse comme une fortune ! La retraite sonne au loin, Daniel Groleau Landry nous quitterons... nous quitterons derrière l’horizon au-delà du reflet Pagination « First Première page ‹ Previous Page précédente … 5 6 7 8 9 10 11 12 13 … Next › Page suivante Last » Dernière page Langue Français