Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire 1e à 3e sec./7e à 9e année 4e sec. au cégep 1/10e à 12e année Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Joachim Du Bellay L’olive Si notre vie est moins qu’une journée En l’éternel, si l’an qui fait le tour Chasse nos jours sans espoir de retour, Étienne Jodelle Comme un qui s’est perdu... Comme un qui s’est perdu dans la forêt profonde Loin de chemin, d’orée et d’adresse, et de gens : Comme un qui en la mer grosse d’horribles … Andrée Chedid Qui suis-je ? Qui je suis Je l’ignore !… Mélanie Landreville Ici m’arrive... André Chénier La jeune Tarentine Pleurez, doux alcyons ! ô vous, oiseaux sacrés, Oiseaux chers à Thétis, doux alcyons, pleurez ! Elle a vécu, Myrto, la jeune Tarentine… Vanessa Bell Allons dehors… allons dehors soyons droits mettons fin à la parole José Acquelin Sortez du deux je ne vous parle pas de moi qui peut croire que sa vie intéresse vraiment d’autres vies ? je vous parle des autres vies d’une vie autre que la mienne Pierre Nepveu Le rêve de l’arpenteur Je pressens cette terre sans arbres et pure de ne dresser aucun obstacle, et les visages eux-mêmes vidés de tout destin, Alfred de Musset Chanson de Barberine Beau chevalier qui partez pour la guerre, Qu’allez-vous faire … Olivia Elias n’ai rien vu de l’automne n’ai rien vu cette annéen’ai pas vu l’automne se déployerl’acacia flamboyer les gruess’envolern’ai vu que bombes & encore plus de bombes sur Gazaen flammes Emné Nasereddine J’écris une lettre J’écris une lettre au pays de l’enfance l’odeur du parent aimé l’accent du village qu’on ne perd jamais je marche avec une aube pointue une allure de chien errant traversant l’autoroute André Foulon de Vaulx Les mots que je t’ai dits, d’autres te les diront Les mots que je t’ai dits, d’autres te les diront ;Les mots que tu m’as dits, tu les diras à d’autres :Leurs caresses viendront, trop semblables aux nôtres,Effacer les baisers que j’ai mis sur ton front. Louise Fiset Il y a des jours... Il y a des jours où je revois Sudbury dans l’asphalte craqué des rues de Saint-Boniface. La mémoire s’écoule comme la noirceur de la ville où j’ai grandi Nelly Roffé Berceuse Ouvre les tiroirs les plus secrets de ta mémoire tu baignes dans la langue de ton enfance. une voix douce et familière chantonne cette berceuse sépharade « En la casa hay una reja névé dumas nous sommes venues de loin... nous sommes venues de loinpour arriver iciavec nos vertèbres et nos enclosavec nos systèmes nerveuxet nos hymnes nationauxvagabondes vers le rétrécissementnous avons frisé la folieet risqué beaucoup Nessa Ghassemi-Bakhtiari Éveil ce n'était pas ma terre que je visitais même pas celle de mon père. et pourtant - c'était la première fois que je voyais un regard de reconnaissance chez les autres Anne-Marie Desmeules J’apparais aujourd’hui… J’apparais aujourd’hui dans mon nez puis dans ma langue, souffle retardé, souffle clair. Ma vie propre et nette, astiquée au possible. Mes chiens habillés pour l’hiver. Quand je parle de mon corps, j’arrête de ressentir. Jean-Noël Pontbriand ouvrant chaque fenêtre… ouvrant chaque fenêtre je fais le tour de la maison laissant courir la lumière sur les meubles danser le soleil sur les planchers je respire l’eau des naissances je me laisse emporter par le désir Victor Hugo La conscience Lorsque avec ses enfants vêtus de peaux de bêtes, Échevelé, livide au milieu des tempêtes, Caïn se fut enfui de devant Jéhovah, François Baril Pelletier Les sèves et le sang Je suis revenu des grands jardins des chemins de sel aux horizons transparents Ici-bas j’ai hurlé dressé le songe sous des carapaces d’or Le cristal a gémi dans ma poitrine Natyot . ils roulent à 120 à l’heure... ils roulent à cent vingt à l’heuresur une route de campagneils ne sont pas prudentsils ont oublié de l’êtreils sont grisésils ont ouvert les fenêtresle vent s’engouffreet se mélange à de la musique forte Michael Gouveia La nuit je parle trois langues et demie La nuit je parle trois langues et demie le français l’anglais le portuguais et le biscuit chinois (je mange aussi le papier dans le biscuit pour que le message passe) la nuit porte conseil Bertrand Laverdure Les peines d’amour... Les peines d’amour sont des mines à ciel ouvert. Je me réveille à quatre heures quarante du matin pour écrire ça. Je me réveille devant mon assiette, je me réveille en marchant, je me réveille dans l’autobus. Denise Desautels La marathonienne joggeuse de grand fond, tu cours jusqu’au bout du continent jusqu’au bout du siècle champs minés, océans, naufrages jets de plomb et de sang squelettes en pile le long de ton chemin Louise Warren Parfois le silence est tellement tout Parfois le silence est tellement tout qu’on imagine la vie avant le langage et un fond de poussière en dedans de nous le même fond gris qui ralentit le trait et nous fige dans cette masse Pamphile LeMay Le castor et le loup-cervier Un castor, bon enfant, un jour prêta l’oreille Aux paroles d’un loup-cervier. Il s’agissait d’éteindre une haine bien vieille Pierre-Louis Matthey Connaissance Tel que je suis, dans la livide lumière, Tel que j’écris, mouillé d’un jour lunaire, l’ombre longue de ma main glissant sur le feuillet, Herménégilde Chiasson Outremer Je resterai avec vous jusqu’à l’heure émouvante où votre cœur sera devenu un continent glacé dans le grand moment perdu de la route. Roger Des Roches Je sais, je cherche, je perds Voilà : bercer le mort, je berce le mort, facile, fidèle. Dans le cardinal de l’homme et de la femme. Yambo Ouologem Ni connu ni cru Ni connu ni cru Ni compris ni cherché Oui François Guerrette La saison des heures de visite... La saison des heures de visite dure quelques minutes au téléphone. Se rappeler un numéro : une montagne. Trop haute pour prendre des nouvelles. En donner. J’aiguise mon silencieux en imaginant le soleil se lever. Elvire Maurouard Dames Sarah Nous Dames Sarah ! Nous sommes les pêcheurs de lune ;… Geneviève Blais Je n’ai pas su Je n’ai pas su. T’emplir les mains. Risquer ta peau. Isabelle Dumais Dispositions Les nés fatigués me comprendront. Henri Michaux, Face aux verrous Il y a des agencements anatomiques qui prédisposent à la lenteur Rita Mestokosho On the road again 2 Je crois bien sur la route, sur la mer sur mes pieds Georgette LeBlanc la spelling bee une spelling bee c’est une affaire pour savoir si ej pouvons coller des lettres ensemble Paul Chamberland Ton vœu... Ton vœu, offre-le et je ferai avec toi le chemin. Nul nom, nul visage ne répond à cette invitation. Le chemin s’enfonce dans l’improbable, emportant avec lui tout l’ici. Patrice Desbiens Ma mère me jongle... Je stationne mes Dinky Toys dans le hangar sous le lit et je m'assois à la table. Je mange comme un ange les ailes en bavettes sur les genoux. Ma mère me regarde ses yeux en lunettes sur son Émile Nelligan La romance du vin Tout se mêle en un vif éclat de gaîté verte. Ô le beau soir de mai ! Tous les oiseaux en chœur, Ainsi que les espoirs … Lyne Richard souvent tu observes... souvent tu observes les signes que fait la mer dans l’aveu des solitudes les pas blanchis de fatigue jusqu’où irais-tu pour poser les fragments de ta mémoire Pagination « First Première page ‹ Previous Page précédente … 7 8 9 10 11 12 13 14 15 Next › Page suivante Last » Dernière page Langue Français