Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire 1e à 3e sec./7e à 9e année 4e sec. au cégep 1/10e à 12e année Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Raymond Guy Leblanc Cri de terre J’habite un cri de terre aux racines de feu Enfouies sur les rochers de solitudes J’ai creusé lentement les varechs terribles D’une amère saison de pluie Comme au coeur du crabe la soif d’étreindre Mathurin Régnier Stances Quand sur moi je jette les yeux, À trente ans me voyant tout vieux, Mon cœur de frayeur diminue ; Robert Sabatier L’éternité sera bien assez longue J’entre et je sors de moi-même souvent, Je me demande audience parfois, Je me rencontre en de noirs corridors, Laura Doyle Péan J’ai mangé tous mes légumes... j'ai mangé tous mes légumes toutes mes émotions j'ai rangé ma chambre brûlé les draps oui j'ai bien été sage cette année j'ai maintenant droit d'aller au carnaval Véronique Cyr Récidives Tu es l’indice la faute rends-toi dans la neige depuis la fuite des nerfs les veines se séparent pendant le sommeil les enfants changent de corps en nageant je recule jusqu’aux rites de passage Marcel Labine 9: Seul, je regarde... Seul, je regarde la troupe qui s'approche couteaux entre les dents. Elle marche, dérisoire comme le boeuf à la cape dans des rêves qui s'essoufflent sur le sable aux sabots. On poignarde, Anna Babi Ils sont nos pères... Ils sont nos pères, tapis dans l’obscuritéde couloirs dont nous ne savons plus les couleursils prennent la forme de lépismesou de monstres dont nous sommes fièresils sont les pères que nous avons eusplus grands que nous Marie Lefranc N’entasse pas les fleurs Geneviève Desrosiers Nous Nous aurons des douches neuves remplies d’alluvions et d’odeurs atroces. Nos corps pleureront des gouttelettes de suie brune. Tu verras comme nous serons heureux. Anna de Noailles Les rêves Le visage de ceux qu’on n’aime pas encor Apparaît quelquefois aux fenêtres des rêves Et va s’illuminant sur de pâles décors Marie-Andrée Gill J’espère qu’il y aura tout le temps... J'espère qu'il y aura tout le temps une craque dans la porte un petit jour entre les lignes de notre histoire Mais là j'avoue j'aimerais troquer mon coeur pour la simplicité d'un bon bol Geneviève Amyot Comme tu sembles calme Comme tu sembles calme… Sully Prudhomme Le cygne Sans bruit, sous le miroir des lacs profonds et calmes, Le cygne chasse l’onde avec ses larges palmes, Et glisse. Le duvet de ses flancs est… Jules Supervielle Le relais Petite halte dans la nuit Où le sommeil s’en va sans bruit De mes paupières relevées. Patrick Lafontaine Les enfants courent... Les enfants courent partout. On dirait des morts vivants dans la fraîcheur de l’herbe. Des groupes de bicyclettes passent sur Notre-Dame. On marche au beat des gyrophares. Je porte la couverture de laine sur laquelle on regarde les feux. Étienne Jodelle Comme un qui s’est perdu... Comme un qui s’est perdu dans la forêt profonde Loin de chemin, d’orée et d’adresse, et de gens : Comme un qui en la mer grosse d’horribles … Jean-Philippe Bergeron montréal, 28 décembre 2001 tu descends des bières dans un bar de la rue mont-royal quelques parties de billard, des copains Louis-Philippe Hébert C’est la guerre! C’est la guerre c’est très excitant… Bathélemy Bolivar Parole stéréo tandis que les cicatrices de nos feuilles d’automne sillonnent la neige frugale je rêve l’hiver je rêve l’hiver de toi que c’est dur de narrer le futur dans la fragilité du présent Charles Baudelaire Au lecteur La sottise, l'erreur, le péché, la lésine, Occupent nos esprits et travaillent nos corps, Et nous alimentons nos aimables remords, Comme les mendiants nourrissent leur vermine. Maude Pilon Nous nous ossifions comme un béluga... Nous nous ossifions comme un béluga. Une expérience de soleil privé. Ce qui réduit l’élan de l’oubli. Il nous revient de tout recommencer. Comme si la personne ne se marcottait pas, elle aussi. Géo Norge La grande brosse Ce sera La grande Brosse. Plus de rats France Théorêt Ton absence résonne en moi (d’après Marina Tsvetaeva) Comment vas-tu lorsque tu es au loin. Comment vont tes mains et tes lèvres. Comment va ton souffle. Comment vont tes gestes paisibles. Comment vont tes pas vifs. Comment va ton corps très droit. André Chénier La jeune Tarentine Pleurez, doux alcyons ! ô vous, oiseaux sacrés, Oiseaux chers à Thétis, doux alcyons, pleurez ! Elle a vécu, Myrto, la jeune Tarentine… André Brochu Portrait en profondeur Le sage visage dans le puits les plis l’ovale à bajoues, J.R. Léveillé Abscisse Voyage dans la parole Où trouver, moi, Jacques Rancourt Les carrés de l’hypoténuse Si a et b sont au carré si la neige s’additionne avec la pluie et que mon ombre m’accompagne dans la nuit Lorrie Jean-Louis la mer nous sauvera... La mer nous sauvera nous tendra les bras nous embrassera la mer nous sauvera dans le cœur de sa maison il y a toujours de l’espace avec les tortues et les requins André Breton L’union libre Ma femme à la chevelure de feu de bois Aux pensées d’éclairs de chaleur À la taille de sablier Francis Vielé-Griffin Étire-toi, la Vie... Étire-toi, la Vie est lasse à ton côté — Qu'elle dorme de l'aube au soir, Belle, lasse Pierre Chatillon Dans la maison du souvenir... Dans la maison du souvenirma mère apprivoise des motsdes mots tombés du nidqu’elle recueille sur la pelouseréchauffe entre ses paumessoigne nourritelle leur sauve la vie.Lorsqu’ils ouvrent leurs ailes Marilou Craft je me suis engagée... je me suis engagée à au moins être là présente, ouverte témoigner de l’expérience écrire le paradoxe mais ça c’était avant quand tout avait un sens encore reconnaissable nommable Yambo Ouologem Ni connu ni cru Ni connu ni cru Ni compris ni cherché Oui Normand de Bellefeuille La parole amoureuse est un dimanche un dimanche la parole amoureuse est un dimanche sans aucun souci de soi-même Claude Haeffely Shoe-shine Reste la nuit cette boule bleue que tu portais au coin des lèvres nuit-fumée nuit des lilas-rafales et des seins-pendentifs Jean Marc Dalpé La toune d’Hawkesbury Entre Ottawa pis Montréal, entre la métropole pis la capitale, entre des 9 à 5 comme des cercueils, avec les foremen qui t’ont à l’œil, entre les papiers du bien-être pis leur formule mal de tête, France Daigle Sur les traces de Marianne Godbout, cordonnière et savetière cuir rouge peau verte soupe aux pois jaunes du Québec Jean Lahor Le poème Le soleil est ma chair, le soleil est mon cœur, Le cœur du ciel, mon cœur saignant qui vous fait vivre, Le soleil, vase d’or, où fume la liqueur Andrée Chedid Qui suis-je ? Qui je suis Je l’ignore !… Dominik Parisien Un Docteur Anglophone Traduit Les Inquiétudes De Son Patient Avec Google/An English Speaking Doctor Translates the Concerns of his Patient with Google écoute à quoi bon être poète beau dire ce mal semble dans la tête comme marteau feu enclume clou couteau ou l’éclat d’une baudroie ou des aurores boréales Pagination « First Première page ‹ Previous Page précédente … 7 8 9 10 11 12 13 14 15 Next › Page suivante Last » Dernière page Langue Français