Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire 1e à 3e sec./7e à 9e année 4e sec. au cégep 1/10e à 12e année Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Louise Labé Je vis, je meurs Je vis, je meurs, je me brûle et me noie, J’ai chaud extrême en endurant froidure, La vie m’est trop molle et trop dure. Benjamin Hertwig Cueillette de pommes, après l’Afghanistan for all that struck the earth no matter if not bruised or spiked with stubble Guillaume Apollinaire Si je mourais là-bas... Si je mourais là-bas sur le front de l’armée Tu pleurerais un jour ô Lou ma bien-aimée Et puis mon souvenir s’éteindrait comme meurt Amélie Prévost je suis passée… Je suis passée Plus vite qu’un vendredi soir Pour éviter l’averse Dans les relents d’hier Je n’avais pas fait de plan Dans ma tête tempête De neige et de rage Aristide Bruant Les loupiots C’est les petits des grandes villes, Les petits aux culs mal lavés, Contingents des guerres civiles Aimée Verret Je ne dis rien... Je ne dis rien, je ne dis rien et tout le monde comprend. Tout le monde a un corps. Les aveugles. Les infirmes. Les morts. Je danse. Couvre ta gorge, tu vas finir par prendre froid. Jean Désy Dieu tout au bout Dieu tout au bout de soi-même, quand éclate l’écorce et que les laves coulent de source. Dieu des ruptures de glace et des bas-fonds généreux. … France Théorêt Ton absence résonne en moi (d’après Marina Tsvetaeva) Comment vas-tu lorsque tu es au loin. Comment vont tes mains et tes lèvres. Comment va ton souffle. Comment vont tes gestes paisibles. Comment vont tes pas vifs. Comment va ton corps très droit. Théophile de Viau Contre l’hiver Plein de colère et de raison, Contre toi, barbare saison, Je prépare une rude guerre, Mathieu Arsenault P’tite grenouille dans cette ville de parkings de costco pleins de samedi et de microbrasseries vides deux infirmières de la clinique de jour avec des boucles d’oreilles de quatre pouces et des collants camo Ouanessa Younsi Avec toi j’entre dans le langage... Avec toi j'entre dans le langage comme dans une maison. Je compose un cheval de lettres, un enfant sur la terre. Comme si je courais tous les dangers : cueillir une fleur dans l'incompréhensible, aimer le mot plus que moi-même. Marie Lefranc N’entasse pas les fleurs Alfred Garneau Vent du ciel Pâle, elle cria : « Jean ! » du seuil de la chaumière. Lui, chantait dans les ors lourds des épis penchants. Midi de son haleine assoupissait les… Lea D. Nguyen Viêt kiêu ici et ailleurs on se raconte nos destinées toi, qui navigues les eaux salées tu n’as pas vingt printemps Saigon s’affaisse dans la noirceur Gérald Godin Fins Il manquait quelque chose dans le miroir peut-être les tentures bleues Noël X. Ebony j’ai repoussé les tempêtes j'ai repoussé les tempêtes j'ai endigué les orages je suis seul et unique témoin du temps j'ai soudoyé l'histoire j'ai reçu mandat des universités de contre-insurrection des réducteurs de tête Yara El-Soueidi Conjugaison du verbe dire – pronoms masculins Tu me tapotes sur la tête en me disant que je devrais être plus sage Tu me dis que je devrais me taire et t’écouter Lorrie Jean-Louis la mer nous sauvera... La mer nous sauvera nous tendra les bras nous embrassera la mer nous sauvera dans le cœur de sa maison il y a toujours de l’espace avec les tortues Alfred de Vigny La maison du berger Pars courageusement, laisse toutes les villes ; Ne ternis plus tes pieds aux poudres du chemin : Du haut de nos pensers vois … Évelyne Ménard un souvenir se déboutonne... un souvenir se déboutonne soirée au resto j'avale une crise de panique avant mes pâtes ma sueur fait de la nappe un dessin à colorier où je dépasse les lignes Marie-Andrée Gill si je ne touche pas... si je ne touche pas les lignes du trottoir si je me rends au troisième lampadaire sans m’arrêter de courir tout va bien aller ça n’existe pas c’est dans ma tête Joséphine Bacon Un soir de pleine lune… | Uetakussiti shakassineu pishimu... Pour Alanis, ma mère Un soir de pleine lune, la mère de tant d’enfants redonne espoir à un enfant une image donne une multitude de couleurs François Turcot Je t’écris du plexus solaire... Je t'écris du plexus solaire, exactement - puis de la gorge, comme s'il était presque midi. Ma tête d'aujourd'hui - grands pins noirs, Arthur Rimbaud Ma bohème Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées ; Mon paletot soudain devenait idéal ; J’allais sous le ciel, Muse, et j’étais ton féal ; Paul Chanel Malenfant Ma grand-mère a murmuré... Ma grand-mère a murmuré : Ton grand-père est vieux comme le chemin. Seul dans sa chambre, il lit le journal. Je voudrais le bercer, petit corps Émile Verhaeren Le moulin Le moulin tourne au fond du soir, très lentement, Sur un ciel de tristesse et de mélancolie, Il tourne et tourne, et sa voile, couleur … Pierre de Ronsard Amours de Marie — Que dis-tu, que fais-tu, pensive tourterelle, Dessus cet arbre sec ? — Las ! passant, je lamente. — Pourquoi lamentes-tu ? — Pour ma compagne absente, Charles Baudelaire Spleen J’ai plus de souvenirs que si j’avais mille ans. Un gros meuble à tiroirs encombré de bilans, De vers, de billets doux, de procès… Alfred Desrochers Hymne au vent du Nord Ô Vent du Nord, vent de chez nous, vent de féerie, Qui vas surtout la nuit, pour que la poudrerie, Quand le soleil, vers d’autres cieux, a … Charles Baudelaire Au lecteur La sottise, l'erreur, le péché, la lésine, Occupent nos esprits et travaillent nos corps, Et nous alimentons nos aimables remords, Comme les mendiants nourrissent leur vermine. Jean de La Fontaine L’âne et le petit chien Ne forçons point notre talent, Nous ne ferions rien avec grâce : Jamais un lourdaud, quoi qu’il fasse, Rowan Mercille Iel II iel se présente à moi et surcharge mes sens une réaction en chaîne que mon corps peine à traduire la multitude de ses forces ma volonté passive Jean Cocteau Batterie Soleil, je t’adore comme les sauvages, à plat ventre sur le rivage. Soleil, tu vernis tes chromos, Robert Choquette Nocturne Je t’attends, ma mignonne au profil de camée. Quand nous serons ensemble et… Sophie Jeukens Dans les derniers retranchements de décembre... dans les derniers retranchements de décembre j’ai pris l’auto roulé jusqu’aux lignes le muffler rouillé jusqu’à la moelle je voulais changer d’air voir les states Laurie Bédard d’abord le bleu foncé pâlit le ciel... d’abord le bleu foncé pâlit le ciel éclaire au ralenti l’horizon le mauve apparaît et vire au rose le soleil se lève à n’en plus finir Alphonse de Lamartine Le lac Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âges Louise Dupré Tu es capable... Louis-Jean Thibault Pommes et oranges Pour bien voir, fais taire en toi toute passion. Repousse la douleur, l’abîme mélancolique. Rappelle-toi ceci : Le monde n’est rien de plus Qu’un subtil agencement De lignes et de volumes. Jean Arceneaux Ouragan II Le vent hurle comme un énorme loup Qui bave à l’idée de manger autant de rêves. Les branches du chêne grattent le mur Comme les pattes du loup enragé. On peut entendre ses reniflements Pagination « First Première page ‹ Previous Page précédente … 2 3 4 5 6 7 8 9 10 … Next › Page suivante Last » Dernière page Langue Français