Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire 1e à 3e sec./7e à 9e année 4e sec. au cégep 1/10e à 12e année Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Natasha Kanapé Fontaine La migration Je me nommerai Mississippi Assiniboine Azueï Oaxaca j’aurai un nom de reine ma fleur d’origine Je suis j’existe je suis venue apporter la lumière aux nations Andrée Levesque Sioui Hatiyondahskehen’ J’ai perdu ton savoir Mes yeux ne savent plus lire le vent ni le soleil Mes mains s’abîment au moindre froid Je crains l’aridité de ma mère Je critique même la lenteur de mes sœurs J.R. Léveillé Abscisse Voyage dans la parole Où trouver, moi, Emné Nasereddine Retrouve-moi à Montréal... Retrouve-moi à Montréal mais ne viens pas sans prévenir ne viens pas découvrir ma tête rasée les encres, le métal que j’ai calqués aux femmes-hiver retrouve-moi mais ne regarde pas ce que j’ai semé Louise Dupré Je ne trouve pas toujours... Je ne trouve pas toujours les phrases pour décrire la lumière accrochée au rideau de ma chambre ou les notes d’une chanson dans mon oreille Alors je lis des poèmes avec des images Pierre Corneille Stances Marquise, si mon visage A quelques traits un peu vieux, Souvenez-vous qu’à mon âge François Rioux Jean-Talon tentaculaire Jean-Talon tentaculaire mille détours pour se rendre d’une ligne à l’autre de l’orange à la bleue je n’ai pas souvent affaire sur la bleue une chance Christine y habite maintenant ne pas oublier André Chénier La jeune Tarentine Pleurez, doux alcyons ! ô vous, oiseaux sacrés, Oiseaux chers à Thétis, doux alcyons, pleurez ! Elle a vécu, Myrto, la jeune Tarentine… Laurence Veilleux Ma famille... Ma famille est une maison est une chambre où dormir la lumière allumée je baigne dans le nid humide de ses soifs l’avale avec d’idiotes petites attentions Sylvain Rivard Les limaces Les limaces vivent en troupeau Dans une traînée de vie Le geste lâche et plat Elles mangent le quotidien D’un état de peu à peu Sans début ni faim Leurs cours sans jardins Laurie Bédard d’abord le bleu foncé pâlit le ciel... d’abord le bleu foncé pâlit le ciel éclaire au ralenti l’horizon le mauve apparaît et vire au rose le soleil se lève à n’en plus finir au loin nous fixons le Janine Tavernier Ah mon rire... Ah mon rire mon rire gigantesque mon rire silencieux mon rire emprisonné derrière mes lèvres ah ah mon rire emmuré dans son linceul de glace je t’entends rugir en moi comme un fauve Hélène Dorion J’ai donc parcouru... J’ai donc parcouru le chemin du monde qui, de l’argile à l’or, va d’une mer à l’autre, relie l’entière Terre. Michel Garneau Assis sur la muraille... assis sur la muraille en fleur de mes limites je regarde sérieusement dans son moment donné oh le cadeau de vent woups l’allure de l’éternité Diane Régimbald Ce qui nous lie (extrait) Tu verras l'effilochement le cassement Isabelle Dumais Dispositions Les nés fatigués me comprendront. Henri Michaux, Face aux verrous Il y a des agencements anatomiques qui prédisposent à la lenteur Marc Arseneau Bury My Heart à Beaumont faut-tu qu’on corde tous les souvenirs comme le bois à Beaumont ça fait quèques semaines que je pense à ça Jean-Pierre Claris de Florian Le grillon Un pauvre petit grillon Caché dans l’herbe fleurie Regardait un papillon Maurice Maeterlinck Hôpital Hôpital ! hôpital au bord du canal ! Hôpital au mois de Juillet ! On y fait du feu dans la salle ! Lorrie Jean-Louis Mon sexe est une blessure liquide... Mon sexe est une blessure liquide une armée de solitudes se dresse en moi je suis d’albâtre et d’agave des eaux charrient des misères océanes plus vieilles que moi plus fortes que moi Paul Claudel L’esprit et l’eau Après le long silence fumant, Après le grand silence civil de maints jours tout fumant de rumeurs et de fumées, Serge Agnessan Et puis quoi d’autre... Et puis quoi d’autre sinon un milliard de routes de nuit éclairées par le cul d’une luciole priée espérée attendue ? Moi, on ne m’a jamais appris à faire silence Paul-Marie Lapointe Le temps tombe le temps tombe familles giboulées passereaux le temps tombe Michel Garneau les chevals sont des animals... les chevals sont des animals doux et calmes quand ils vont contents de se bien chevaucher un petit cheval vient pour l’autre galopade Jean de La Fontaine L’âne et le petit chien Ne forçons point notre talent, Nous ne ferions rien avec grâce : Jamais un lourdaud, quoi qu’il fasse, Valery Larbaud Ode Prête-moi ton grand bruit, ta grande allure si douce, Ton glissement nocturne à travers l’Europe illuminée, Ô train de luxe ! et l’angoissante musique Jean Cocteau Voici l’âge Voici l’âge des fous charmants. Tu as leur âge. Es-tu fou ? Voici l’âge du tohu-bohu. Marie-Andrée Gill J’espère qu’il y aura tout le temps... J'espère qu'il y aura tout le temps une craque dans la porte un petit jour entre les lignes de notre histoire Mais là j'avoue j'aimerais troquer mon coeur pour la simplicité d'un bon bol Patrice Desbiens La pluie me suit La pluie me suit. Je fuis comme un bruit. Le bruit s’éloigne de sa naissance. Michel Pleau J’avais six ans... Célie Diaquoi-Deslandes Films Matin. Ciel bleu. Nuages légers. La montagne. Les arbres. Les fleurs. Le soleil derrière la montagne Guillaume Apollinaire Un oiseau chante Un oiseau chante ne sais où C’est je crois ton âme qui veille Parmi tous les soldats d’un sou Émile Nelligan La romance du vin Tout se mêle en un vif éclat de gaîté verte. Ô le beau soir de mai ! Tous les oiseaux en chœur, Ainsi que les espoirs … Arthur Rimbaud Le dormeur du val C’est un trou de verdure où chante une rivière Accrochant follement aux herbes des haillons D’argent ; où le soleil, de la montagne … Émile Deschamps Le roi des aulnes Qui donc passe à cheval dans la nuit et le vent ? C’est le père avec son enfant. De son bras, crispé de tendresse, Mathieu Arsenault P’tite grenouille dans cette ville de parkings de costco pleins de samedi et de microbrasseries vides deux infirmières de la clinique de jour avec des boucles d’oreilles de quatre pouces et des collants camo Anna de Noailles Les rêves Le visage de ceux qu’on n’aime pas encor Apparaît quelquefois aux fenêtres des rêves Et va s’illuminant sur de pâles décors Alejandra Pizarnik Anneaux de cendre À Cristina Campo Ce sont mes voix qui chantent pour qu’ils ne chantent pas, eux, les muselés grisement à l’aube les vêtus d’un oiseau désolé sous la pluie. Patrice Desbiens Je me réveille (pour Jean Marc et Brigitte) Je me réveille au son d’une pelle qui gratte la neige. Je me réveille au son de cloches qui sonnent contre les fenêtres endormies. François Coppée Je suis un pâle enfant... Je suis un pâle enfant du vieux Paris, et j’ai Le regret des rêveurs qui n’ont pas voyagé. Au pays bleu mon âme en vain se réfugie, Pagination « First Première page ‹ Previous Page précédente … 7 8 9 10 11 12 13 14 15 Next › Page suivante Last » Dernière page Langue Français