Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire 1e à 3e sec./7e à 9e année 4e sec. au cégep 1/10e à 12e année Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Nedjmhartine Vincent Confession Les lambeaux de notre amour mitigé Accrochés aux poutres de mes souvenirs Imprimés en moi éternellement. Rose Després Cher Martin... Cher Martin, La nuit ne porte pas conseil mais conflit confusion et miasme Paul Bélanger épilogue sais-tu, ombre, que je t’aime d’avoir troublé mon chemin la nuit à peine terminée les vannes refermées pour un long temps ils dormaient côte à côte Virginie Chaloux-Gendron vous faites erreur... vous faites erreur si vous me croyez éteinteà moitié follecouchée dans mon urneles mains à la place des piedstête en bas cœur renversémes vêtements ont brûlé l’odeur du secretmes insomnies se partagent Lea D. Nguyen Viêt kiêu ici et ailleurs on se raconte nos destinées toi, qui navigues les eaux salées tu n’as pas vingt printemps Saigon s’affaisse dans la noirceur Rudyard Kipling Tu seras un homme, mon fils Si tu peux voir détruit l’ouvrage de ta vieEt sans dire un seul mot te mettre à rebâtir,Ou perdre en un seul coup le gain de cent partiesSans un geste et sans un soupir ;Si tu peux être amant sans être fou d’amour, Pascale Bérubé je relis les je t’aime... je relis les je t'aime écrits à des hommes et le dédoublement est automatique; ce n'est pas moi, je ne vous aime pas. Amina Saïd soleil à son lever chaque jour tu rattrapais la lune qui fuyait Éric Charlebois Blanc J’écris comme on consulte un album de photos une photographie, c’est l’existence au plus-que-parfait du subjonctif à l’imparfait du subversif, du disjonctif Jacques Rancourt Les carrés de l’hypoténuse Si a et b sont au carré si la neige s’additionne avec la pluie et que mon ombre m’accompagne dans la nuit Roseline Lambert Prendre nos mesures il faut le dire ta dernière lettre elle se pesait en TONNES Elle écrasait tout dans son grand rectangle noir imprimé : Sully Prudhomme Le cygne Sans bruit, sous le miroir des lacs profonds et calmes, Le cygne chasse l’onde avec ses larges palmes, Et glisse. Le duvet de ses flancs est… Javier Vargas de Luna Café DU RETOUR nº 3 À Manolo Pesantes Seulement pour déranger, seulement pour ça, pratiquer une douche au compte-gouttes, fatiguer la fatigue, désespérer les pleurs… François Guerrette La saison des heures de visite... La saison des heures de visite dure quelques minutes au téléphone. Se rappeler un numéro : une montagne. Trop haute pour prendre des nouvelles. En donner. J’aiguise mon silencieux en imaginant le soleil se lever. Tania Langlais dernier fils de ma traduction dernier fils de ma traduction interminable maintenant tu pars ta douleur tu la baignes tu la dresses petit tu ne peux plus faire le mort Diane Régimbald Ce qui nous lie (extrait) Tu verras l'effilochement le cassement Anthony Phelps J’ai pris un coup de lune J’ai pris un coup de lune à force de veiller la naissance de l’aube Les criquets scient le calme Assia Djébar Un pays sans mémoire Un pays sans mémoire est une femme sans miroir Belle mais qui ne le saurait pas Un homme qui cherche dans le noir Judy Quinn Les toilettes chimiques... Les toilettes chimiques de Sani Mobile occupent le coin à l’entrée de l’ensemble résidentiel il y en a de multiples couleurs pour autant d’états d’âme un état d’âme peut aussi être en opposition Ouanessa Younsi La fin du monde... La fin du monde. Je guettais l’apocalypse, mes paumes en escalopes. Les éclairs se déversaient dans mon verre, je les buvais sans œsophage. Parfois un vague oncle algérien m’appelait. Je ne répondais pas. Robert Desnos L’arbre qui boit du vin L’arbre qui boit du vin aime qu’on dorme dans son ombre comme les cerfs et les lapins Elkahna Talbi Le rituel de grand-mère… Le rituel de grand-mère débute avec l’eau sur les pieds les mains les avant-bras le visage elle répète trois fois avec un soupçon de Dieu est grand savon invisible Émile Verhaeren Cuisson du pain Les servantes faisaient le pain pour les dimanches, Avec le meilleur lait, avec le meilleur grain, Le front courbé, le coude en pointe hors des manches, Célyne Fortin Ma maman ou ce qui en reste… Ma maman ou ce qui en reste n’est pas au ciel mais dans la terre. Et si on la retrouve au ciel elle fait partie d’une étoile si lointaine que même après deux éternités je ne pourrais la retrouver. Anna de Noailles Il fera longtemps clair ce soir Il fera longtemps clair ce soir, les jours allongent. La rumeur du jour vif se disperse et s’enfuit, Et les arbres, surpris de ne pas voir la nuit, Natyot . ils roulent à 120 à l’heure... ils roulent à cent vingt à l’heuresur une route de campagneils ne sont pas prudentsils ont oublié de l’êtreils sont grisésils ont ouvert les fenêtresle vent s’engouffreet se mélange à de la musique forte Victor Hugo Clair de lune La lune était sereine et jouait sur les flots. — La fenêtre enfin libre est ouverte à la brise, La sultane regarde, et la mer qui se… Patrick Lafontaine Les enfants courent... Les enfants courent partout. On dirait des morts vivants dans la fraîcheur de l’herbe. Des groupes de bicyclettes passent sur Notre-Dame. On marche au beat des gyrophares. Je porte la couverture de laine sur laquelle on regarde les feux. Albert Samain Il est d’étranges soirs... Il est d’étranges soirs, où les fleurs ont une âme, Où dans l’air énervé flotte du repentir, Où sur la vague lente et lourde d… Mohammed Dib Contre-Jour Les oiseaux apparaissent, S’allume une flamme Et c’est la femme ; Tanella Boni Ici vit... Ici vit le Noir la peur au ventre Cette peur sans cesse refoulée Sans cesse remise en lumière L’Amérique en moi C’est une partie de ma peau La rumeur la plus sourde Sonia Lamontagne un musicien me demande un musicien me demande si le français se meurt comme le cellulaire Tania Langlais En prévision du pire la chemise que tu as laissée sous une autre lumière s’approche très près de la menace on la dirait légère une si légère menace autour de l’été d’un côté comme de l’autre Mahmoud Darwich Carte d’identité Inscris je suis arabe le numéro de ma carte est cinquante mille j’ai huit enfants et le neuvième viendra… après l’été Te mettras-tu en colère? Inscris je suis arabe Gilles Hénault L’enfant prodigue L’enfant qui jouait le voilà maigre et courbé L’enfant qui pleurait le voilà les yeux brûlés L’enfant qui dansait une ronde le voilà qui court après le tramway Nadine Ltaif Aujourd’hui j’ai vu... Aujourd’hui j’ai vu comment meurt une ville et j’ai été abandonnée et je suis partie et de rien et je reviens d’un long voyage mais par où commencer par où je commence par la mort Louise Dupré Je ne trouve pas toujours... Je ne trouve pas toujours les phrases pour décrire la lumière accrochée au rideau de ma chambre ou les notes d’une chanson dans mon oreille Alors je lis des poèmes avec des images Louise Labé On voit mourir... On voit mourir toute chose animée, Lors que du corps l’âme subtile part : Je suis le corps, toi la meilleure part : Mélissa Labonté je repense à mon pantalon noir préféré... je repense à mon pantalon noir préféréoublié dans la cabine d’une piscine d’Islandefragment laissé derrière penduà son crochet – doublure froide veillantl’espace, tolérant les insectes nocturnes José Maria de Heredia Les conquérants Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal, Fatigués de porter leurs misères hautaines, De Palos, de Moguer, routiers et capitaines Pagination « First Première page ‹ Previous Page précédente 1 2 3 4 5 6 7 8 9 … Next › Page suivante Last » Dernière page Langue Français