
Chêne palustre au bas de l’escalier
mes yeux remplis d’oiseaux
le vent se jouait de nous
jusqu'au dernier soir
une petite foi maigre
que nous n’avons pas prononcée
la main ne savait plus s’offrir
la respiration se retenait
désir planté là
nous attendions le miracle
d’être ravies à nouveau
nos étoiles agonisaient
le corps avait parlé
lui qui sait d’avance
je tarde à laisser venir
la totale désertion
de nos branches
Années
1e à 3e sec./7e à 9e année
4e sec. au cégep 1/10e à 12e année
Référence bibliographique
Hélène Harbec, Les retombées du désordre suivi de Trente-sept acres de solitude, Le Noroît, 2023, p. 31.