Biographie

La poésie de Baron Marc-André Lévesque prend racine dans un imaginaire fantastique où l’auteur ne craint pas de mélanger les figures mythologiques, les références populaires et un langage complètement éclaté. « Ça finit de même » ponctue la fin de plusieurs de ses poèmes. Son premier recueil, Chasse aux licornes, a été en lice pour le Prix des libraires, section poésie.

Entrevue

Lisiez-vous de la poésie quand vous étiez à l'école ? Y a-t-il un poème en particulier dont vous vous souvenez ?

Je n’en lisais pas, on ne m’en faisait pas lire. Malheureusement on ne mettait pas de poésie au programme sauf pour montrer les sortes de rimes et les figures de style. La poésie actuelle va bien au-delà de ça et peut être beaucoup plus exploratrice! Il n’y a malheureusement aucun poème dont je me souvienne avant le cégep.

Quand avez-vous commencé à écrire de la poésie ? Et quand avez-vous commencé à vous considérer poète ?

J’ai commencé à écrire de la poésie quand mes amis de cinéma ont quitté la ville. Je me suis retrouvé seul et, par la poésie, j’ai réussi à me faire des amis, moi qui étais très timide de nature. J’ai commencé à me concevoir en tant que poète dans les soirées de poésie et les publications en revue.

Comment voyez-vous le « travail » des poètes ?

Le travail des poètes est de trouver de nouveaux circuits dans le langage, de nouvelles façons de dire les choses, de les dire plus clairement, plus subtilement, de façon détournée ou sensible ou éclatée. Le travail des poètes est d’entretenir la mouvance de la langue, de déstabiliser, oui, mais d’offrir aussi un baume.

Si vous avez un poème dans notre anthologie, qu’est-ce qui vous a inspiré lors de son écriture ?

J’écrivais une suite de poèmes sur les dragons pour me changer les idées, et il m’est venu l’idée que les tortues et autres reptiles ne connaissent jamais leurs parents. Je suis assez proche des miens, mais me suis imaginé dans la peau d’un dragon qui cherche désespérément sa mère après l’abandon. J’en ai fait une sorte de quête plus grande et tragique que nature. On parle souvent de ma poésie comme joviale, festive, alors que ce poème est résolument triste. C’est une tristesse avec un souffle plus intense, éclaté, presque amoureux.

Si vous deviez choisir un poème à mémoriser dans notre anthologie, lequel serait-ce ?

« Le Nord m’interpelle », de Joséphine Bacon

Publications

Titre
Toutou Tango
Maison d'édition
L'Écrou
Date
2017
Type de publication
Recueil
Titre
Chasse aux licornes
Maison d'édition
L'Écrou
Date
2015
Type de publication
Recueil
Titre
J'ai appris ça au cirque
Maison d'édition
Courte Échelle
Date
aout 2020
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