N’entasse pas les fleurs à l’ombre des rideaux;
Pour les mieux respirer, ne ferme pas la porte :
Ton étroite maison deviendrait ton tombeau,
Parmi tant de bouquets, on te trouverait morte…
Ainsi qu’un vase clos, mon coeur rempli de vous
Suffoques-en ses parfums, éclate sous ses roses
Et pour reprendre haleine, en secret, il dépose
Ses enivrantes fleurs, en gerbe, à vos genoux.
Années
1e à 3e sec./7e à 9e année
4e sec. au cégep 1/10e à 12e année
Une seule fleur suffit pour exprimer l’amour.
Référence bibliographique
Marie Lefranc, «N'entasse pas les fleurs», Les voix du coeur et de l’âme, La Compagnie d’Imprimerie Perreault, 1920, p.108.