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Sans espoir de rien, aller par les rues,
C’est là un destin meilleur qu’on ne croit,
À cause des allées et venues
Je t’attends, ma mignonne au profil de camée.
Quand nous serons ensemble et forts comme une armée,
La nuit au pied hâtif ne viendra pas vers nous.
Parce que chaque mot cache une fin du monde
et que l’ombre rend plus vive la lumière
la vie belle de sa blessure rouge
Si vous voulez que j’aime encore,
Rendez-moi l’âge des amours ;
Au crépuscule de mes jours
Avec une jeune veuve,
Tendre encor, j’en ai la preuve,
Parlant breton et français :
Il pleut, il pleut, bergère,
Presse tes blancs moutons ;
Allons sous ma chaumière,
Mon avion en flammes mon château inondé de vin du Rhin
mon ghetto d’iris noir mon oreille de cristal
mon rocher dévalant la falaise pour écraser le garde champêtre
Je veux te raconter, ô molle enchanteresse !
Les diverses beautés qui parent ta jeunesse ;
Je veux te peindre ta beauté,
Marquise, si mon visage
A quelques traits un peu vieux,
Souvenez-vous qu’à mon âge
Beauté, mon beau souci, de qui l’âme incertaine
A comme l’Océan son flux et son reflux :
Pensez de vous résoudre à soulager ma peine,