Biographie
Née en 1982 dans la région de Lanaudière, Sarah Bertrand-Savard réside à Sherbrooke. Après avoir fait des études en littérature et en arts visuels, elle se consacre aujourd’hui à l’enseignement de la littérature, des arts et de la culture au collégial et à l’université. Sarah Bertrand-Savard a déjà eu l’occasion de présenter son travail pictural à la Galerie d’art Beauchamp de Montréal. Depuis les dernières années, elle est coresponsable de la série Littérature et autres niaiseries. Les forces vitales est son premier livre.
Entrevue
Non, pas vraiment... La première fois où j'ai été en contact avec une forme de poésie qui a attiré mon attention, c'était en 3e secondaire avec une chanson de Félix Leclerc. Je me rappelle avoir été renversée par cette écoute. Je ne me rappelle pas du texte exactement, mais je sais que ce moment a changé ma vie... ou du moins, ce moment m'a confirmé l'importance que la poésie allait avoir dans ma vie!
J'ai commencé à écrire de la poésie tard... très (trop) tard! Alors que j'étais vraiment une adulte. Pourquoi? Parce que la poésie m'intimidait... je ne me sentais pas à la hauteur. Mais c'était une erreur! Il faut arrêter de voir la poésie comme ce qu'elle n'est pas : c'est-à-dire trop grande, trop loin, bref... inaccessible! La poésie est là, tout près. Pour nous aider. Il faut l'embrasser.
Hum... Le travail des poètes est à l'image du travail de toutes les personnes qui utilisent un matériau quelconque pour en faire une oeuvre. Les poètes assemblent des mots brutes pour créer un texte qui sera image... comme les peintres qui assemblent des couleurs.
D'abord la douleur, puis la force de transformer cela en quelque chose de plus grand, de beau.
Ce serait "Prévision météorologique", de Chloé Savoie-Bernard.