Biographie
À la fois poète, bloguiste, parolier et haïkiste, il siège sur le conseil d’administration de la Société littéraire de Laval, a été membre du jury du Conseil des Arts et des Lettres du Québec, du prix de poésie intercollégial ainsi que pour l’attribution du prix Jacqueline Déry-Mochon.
Il est directeur littéraire de la collection Magma Poésie chez Pierre Turcotte Éditeur.
Il a publié 8 recueils de poésie (Les jours fragiles au Noroît, L’ailleurs éparpillé au Loup de gouttières, La seconde résurrection au Cygne, Le jour qui s’attarde chez Éclats d’encre, Entre l’être et l’oubli et Pieds nus dans l'âme (2023) chez Pierre Turcotte Éditeur, Après la cendre chez Le Lys Bleu Éditions et Rien de plus qu'un écho chez Le Lys Bleu Éditions), et est apparu dans deux anthologies, en plus de donner des entrevues à travers le monde.
Vainqueur du concours du meilleur texte de quatre lignes La Bonante en 2022 (Université du Québec à Chicoutimi).
Double finaliste 2021 et 2022 des Grands Prix Desjardins, catégorie littérature, Lanaudière.
Sa poésie est minimaliste, existentielle et polysémique.
Entrevue
En fait un peu, selon les consignes de nos enseignants, mais pas plus que ça.
Puis il y a eu ce magnifique poème extrait de Poésie verticale de Roberto Juarroz, qui a été une véritable révélation:
La hauteur de la rose n'est pas la hauteur de la pierre,
mais parfois la rose la surpasse en son extase.
La hauteur de l'homme n'est pas la hauteur de la pluie,
mais son regard va plus loin que les nuages.
Et parfois la lumière l'emporte sur l'ombre,
bien que l'ombre ait toujours le dernier mot.
Les hiérarchies sont une distraction de l'infini
ou peut-être un accident.
Les hauteurs se supplantent comme tours qui dansent
mais tout tombe de la même hauteur.
Et là tout a changé. La poésie a commencé à faire partie intégrante de ma vie. Elle m'habite et ne m'a jamais quitté depuis.
J'ai commencé à écrire plus sérieusement à mon arrivée à Montréal.
J'avais 24 ans.
Les lieux, la distance, les rencontres, les poètes d'ici, etc.., m'inspiraient.
Puis j'ai été parrainé par Mr Normand De Bellefeuille grâce à l'UNEQ et cela a été un facteur déterminant.
Je me souviens aussi qu'Anne-Marie Alonzo a été la première à publier quelques-uns de mes poèmes dans la défunte revue Trois.
Je crois fondamentalement, qu'à la base, il faut lire.
Se nourrir de mots jusqu'à plus soif.
S'imprégner de la poésie des autres est un élément déclencheur très efficace.
Ensuite écrire, et même si je n'aime pas particulièrement ce mot, faire preuve d'une certaine discipline.
Relire, laisser reposer ses textes, les retravailler jusqu'à satisfaction.
En fait la poésie est un long processus et doit être un lieu de partage et d'émotion.
J'aime beaucoup « Je t'écris en retard... » de Kim Doré.