Biographie
Ariane Tapp détient un baccalauréat en études littéraires, concentration création littéraire, et une maîtrise en littérature et en arts de la scène et de l’écran, avec mémoire en scénarisation. Durant ses études, elle participe activement au Cercle d’Écriture de l’Université Laval et remporte la bourse Jean-Sébastien Pontbriand en création littéraire. En 2017, elle publie son premier recueil de poésie, intitulé Ce qui ne peut se défendre. Ce recueil avait pu profiter du programme de mentorat en arts littéraires de Première Ovation et des extraits lui avait valu une première nomination au Prix Geneviève-Amyot. La poète a également publié dans quelques revues littéraires, notamment Moebius en 2021. La suite qui y apparaît, « La peau des géraniums », a été en lice au Prix de poésie Radio-Canada 2020. En 2022, elle anime le Cercle des autrices et auteurs de la relève, en collaboration avec l’Institut Canadien de Québec, et se joint à l’équipe des Voix de la poésie pour la coordination des programmes en français. Elle remporte le Prix Geneviève-Amyot 2024 pour sa suite « tes yeux sont des hivers qui ne fondent jamais », qui paraît dans la revue Exit. Son style d’écriture est intimiste et ses thèmes de prédilection sont la nature et les relations humaines.
Entrevue
J’aurais aimé pouvoir profiter des ressources et des programmes des Voix de la poésie lorsque j’étais à l’école. Le seul poème que je me rappelle avoir lu dans un ouvrage scolaire, à mon initiative, est « Soir d’hiver », d’Émile Nelligan. C’est seulement au cégep que toute l’étendue de la poésie moderne et contemporaine s’est ouverte à moi, grâce aux cours de Claude Paradis.
J’ai commencé à écrire des poèmes en sixième année du primaire, grâce à un atelier offert par une stagiaire. Cependant, il s’agissait de poèmes en vers rimés assez naïfs. C’est au secondaire que je me mets par moi-même à écrire en vers libres. C’est encore aujourd’hui la forme que je préfère.
Je pense que j’ai commencé à me considérer comme poète à la publication de mon premier recueil, en 2017.
Selon le style et les thèmes abordés, le travail du ou de la poète peut être celui d’un·e peintre, d’un·e activiste, d’un·e thérapeute et que sais-je ! Je pense que le travail des poètes permet d’éveiller à la fois les consciences et l’inconscient.
J'aime le jeu entre la confiance féroce et la fragilité dans « Je choisis les noeuds » de Caroline Louisseize, le glauque et la surprise des énumérations dans « En paix et jusqu'au mur » de Daria Colonna.