Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire 1e à 3e sec./7e à 9e année 4e sec. au cégep 1/10e à 12e année Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Louis-Philippe Dalembert là dans la torpeur là dans la torpeur de la cour nous aurions arrosé le riz de senteurs de haricots ou de champignons noirs de membres de gallinacées et d’effluves de citronnelle Alphonse de Lamartine L’automne Salut ! bois couronnés d’un reste de verdure ! Feuillages jaunissants sur les gazons épars ! Salut, derniers beaux jours ! le deuil de la nature Francis Vielé-Griffin Étire-toi, la Vie... Étire-toi, la Vie est lasse à ton côté — Qu'elle dorme de l'aube au soir, Belle, lasse Daphnée Azoulay Ça suffit... Ça suffit Aucun geste Je paie mes factures Silence Je réponds Que je parle des yeux Il y a tout à comprendre Immédiatement je jeûne Pour quelques minutes Anthony Phelps J’ai pris un coup de lune J’ai pris un coup de lune à force de veiller la naissance de l’aube Les criquets scient le calme Marie-Hélène Voyer Préférer écrire… Préférer écrire la topographie toute pittoresque du troisième rang. Dire exactement, décrire la grange Edouard Itual Germain Ass8te8ek | Ils sont en bande II Se découvrir Au sommet de nos montagnes Exige de franchir cette frontière Là où nos histoires seront Gravées dans la pierre Grands et petits qui vivez dans les plaines Réné Guy Cadou Je t’attendais ainsi... Je t’attendais ainsi qu’on attend les navires Dans les années de sécheresse quand le blé Ne monte pas plus haut qu’une oreille dans l’herbe Jean-Sébastien Larouche Ladyshave gri-gri Certitude de solitude. Que je niaiserais. Totalement seul ce soir. Frankétienne - Je m’envertige Que pourrais-je écrire que l’on ne sache déjà ? Que devrais-je dire que l’on n’ait déjà entendu ? J’écoute ma voix baroque dans le miroir enflé de litanies sauvages. José Acquelin Sortez du deux je ne vous parle pas de moi qui peut croire que sa vie intéresse vraiment d’autres vies ? je vous parle des autres vies d’une vie autre que la mienne Gabriel Robichaud Halte nº 10 C’est loin Je l’entends souvent T’en fais de la route Ça te prend combien de temps Je comprends Quand tu pars de l’autre province Quand tu pars de la capitale Katherena Vermette 5. juste là-bas où les rivières se croisent les gens se sont toujours rencontrés 500 ans c’est rien ce lieu est trop profond cette terre est une histoire vivante nous sommes honorés d’y marcher Tania Langlais dernier fils de ma traduction dernier fils de ma traduction interminable maintenant tu pars ta douleur tu la baignes tu la dresses petit tu ne peux plus faire le mort Mathieu Arsenault P’tite grenouille dans cette ville de parkings de costco pleins de samedi et de microbrasseries vides deux infirmières de la clinique de jour avec des boucles d’oreilles de quatre pouces et des collants camo Denise Desautels La déferlante... La déferlante du deuil ne se relâche pas. La stopper. Revisiter la vie et mon regard sur elle. M'enthousiasmer pour elle. L'occuper jusque dans Guy Leblanc Raymond Cri de terre J’habite un cri de terre aux racines de feu Enfouies sur les rochers de solitudes J’ai creusé lentement les varechs terribles D’une amère saison de pluie Comme au coeur du crabe la soif d’étreindre Diane Régimbald Ce qui nous lie (extrait) Tu verras l'effilochement le cassement Paul Chanel Malenfant Stravaganza Cadence. J’ai cinq ans et ma mère danse tandis que je ne sais pas écrire, « j’ai de beaux oiseaux et des pendants d’oreilles » elle virevolte et chavire dans mes pensées volantes, toute François Turcot Je t’écris du plexus solaire... Je t'écris du plexus solaire, exactement - puis de la gorge, comme s'il était presque midi. Ma tête d'aujourd'hui - grands pins noirs, Louise Dupré Tu es capable... Mélissa Labonté je repense à mon pantalon noir préféré... je repense à mon pantalon noir préféréoublié dans la cabine d’une piscine d’Islandefragment laissé derrière penduà son crochet – doublure froide veillantl’espace, tolérant les insectes nocturnes Dominique Robert Ignores-tu… Ignores-tu que la réalité est composée de zones sensibles ? Vois-tu la montagne Les oiseaux qui en sortent par division Étrange production soulevée par l’énergie qui la parcourt Les maisons et les machines Jacqueline Tanner La Maryssée En amont la nuit Ils sont entrés dans le café du port Natasha Kanapé Fontaine Ma terre je la prendrai... Ma terre je la prendrai dans ma main je la soignerai avec un pan ma jupe essuiera ses larmes noires mes cheveux ses joues creuses je la bercerai en ses tremblements je ne dors plus Tristan Corbière Le crapaud Un chant dans une nuit sans air... La lune plaque en métal clair Les découpures du vert sombre. Roland Giguère La main du bourreau finit toujours par pourrir Grande main qui pèse sur nous grande main qui nous aplatit contre terre grande main qui nous brise les ailes grande main de plomb chaud Roseline Lambert Prendre nos mesures il faut le dire ta dernière lettre elle se pesait en TONNES Elle écrasait tout dans son grand rectangle noir imprimé : Paul Claudel L’esprit et l’eau Après le long silence fumant, Après le grand silence civil de maints jours tout fumant de rumeurs et de fumées, Véronique Daine Là je fais mon matin... Paul Savoie Le labyrinthe Il n’y a jamais de porte entre moi et l’ombre, jamais de séparation entre tant de pas ; je marche sans cesse Ouanessa Younsi Avec toi j’entre dans le langage... Avec toi j'entre dans le langage comme dans une maison. Je compose un cheval de lettres, un enfant sur la terre. Comme si je courais tous les dangers : cueillir une fleur dans l'incompréhensible, aimer le mot plus que moi-même. Jean-Noël Pontbriand ouvrant chaque fenêtre… ouvrant chaque fenêtre je fais le tour de la maison laissant courir la lumière sur les meubles danser le soleil sur les planchers je respire l’eau des naissances Sarah Marylou Brideau Mon cœur a pris la forme de la Petitcodiac La nature a créé partout sur la terre un équilibre que personne ne doit rompre sans en subir les conséquences. Lea D. Nguyen Viêt kiêu ici et ailleurs on se raconte nos destinées toi, qui navigues les eaux salées tu n’as pas vingt printemps Saigon s’affaisse dans la noirceur Noël X. Ebony j’ai repoussé les tempêtes j'ai repoussé les tempêtes j'ai endigué les orages je suis seul et unique témoin du temps j'ai soudoyé l'histoire j'ai reçu mandat des universités de contre-insurrection des réducteurs de tête Alfred Garneau Mon insomnie Mon insomnie a vu naître les clartés grises. Le vent contre ma vitre, où cette aurore luit, Souffle les flèches d’eau d’un orage qui fuit. Michel Van Schendel L’infini Laisse-le Il vient Laisse-lui Clara Lagacé l’Outaouais pour Miriam sur les rives de l’Outaouais bercées par le lait chaud au miel lorsque malades nous avons grandi loin des rabrouages inutiles Théophile Gautier Sur les lagunes Tra la, tra la, la la, la laire ! Qui ne connaît pas ce motif ? À nos mamans il a su plaire, Pagination « First Première page ‹ Previous Page précédente … 3 4 5 6 7 8 9 10 11 … Next › Page suivante Last » Dernière page Langue Français