Qui suis-je, si ce n’est un masque que tu portes?
Tes couloirs, cachés derrière une lueur éclatante
Mes craintes, poussées, enfoncées dans le noir
Tu prends une bouchée de moi
Chair tendre dégoulinant sur ta peau de glace
Verrais-tu la haine, cachée derrière ma douceur maladive?
Qui es-tu, si ce n’est l’ivresse de mes veines?
Ton effervescence, fondante, tout autour de moi
Mais je reste, gelée, dans la chaleur de tes flammes
Je deviens un foie bordeaux, vénéneux,
Siphonner le sang à travers une pierre
Il se fige en un souvenir, un moment passé
Qui suis-je, si ce n’est la balle d’argent que tu tires
Tu me blesses avec chaque parole
Millions de trous dans le coeur
Tu cherches la vérité mais tu te bats avec des morceaux
Un mirage apparait dans un nuage de fumée
Il reste, dans les vestiges, les échos de l’éclat
Encore, tu oublies les cycles qui nous font tourner