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Une boîte à souvenirs pleine de trous dont les souvenirs s’échappent. De temps en temps la couleur du ciel s’assombrit et le ciel tombe dans la boîte, alors je ris doucement, et quand je ris, voyez comme j’ai des rides.
Ça suffit
Aucun geste
Je paie mes factures
Silence
Je réponds
Que je parle des yeux
Il y a tout à comprendre
Immédiatement je jeûne
Pour quelques minutes
soudons nos naissances au même rond de terre noire le
pays n’est plus de pierres piquantes nous traversons le
sahara des mémoires ancestrales nous
m : salut
l : salut
m : c’est ta bête
l : je sais
m : ça va?
l : ça va
l : toi?
m : ça va
m : ça fait longtemps
Cher Martin,
La nuit ne porte pas conseil
mais conflit
confusion
et miasme
La nuit accroche des souvenirs à ma porte
lorsque parfois je dors
Avant que le vent ne défeuille la vallée
je remonte tous les jours dans mon arbre
car l'odyssée tire à sa fin
à bord de mon vaisseau rouge
du haut de mon vieux pin
j'ai repéré la Croix du Sud
Qui es-tu ?
Je suis Mamadi, fils de Dioubaté.
D’où viens-tu ?
Cadence. J’ai cinq ans et ma mère danse tandis que je ne sais pas écrire, « j’ai de beaux oiseaux et des pendants d’oreilles » elle virevolte et chavire dans mes pensées volantes, toute
Un oiseau chante ne sais où
C’est je crois ton âme qui veille
Parmi tous les soldats d’un sou
Avec une jeune veuve,
Tendre encor, j’en ai la preuve,
Parlant breton et français :
Oh Rimbaud mon punk de gloire
Comme l’Elvis du rictus et du pelvis
Le bel Elvis des jambes de sorcellerie
Il met ses lunettes de soleil
Un hijab pour son âme
Pour stopper son cri de détresse
de jouer dans la langue et d’en rire
d’en rêver qu’on find out
qu’on communique
Un petit roseau m’a suffi
Pour faire frémir l’herbe haute
Et tout le pré
Tra la, tra la, la la, la laire !
Qui ne connaît pas ce motif ?
À nos mamans il a su plaire,