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for all
that struck the earth
no matter if not bruised or spiked with stubble
Dans les marais vivent des bêtes que d’aucuns trouvent
innommables
elles leur paraissent le comble de la hidosité
on dit qu’elles s’agitent de façon plus que désagréable
Un jardinier disait à ses mains,
Disait au jardin :
Je suis ta jument je suis ton pré
Je suis ton ciel je suis ton sol
Je suis ton aile et ton tourment
Pour célébrer la terre hors de la nuit
Vaste et fraîche
Mille rayons clairs debout
Quatre canards dans le lac
Et
Douze chasseurs dans les roseaux
Maintenant j’avance sur un terrain miné,
l’espace m’a tout enlevé et je reprends
là où chaque pierre pourrait exploser
J’habite un espace où le froid triomphe de l’herbe, où la grisaille règne en lourdeur
…
Nous Dames Sarah ! Nous sommes les pêcheurs de lune ;
Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages,
Dans la nuit éternelle emportés sans retour,
Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âges
Avec une jeune veuve,
Tendre encor, j’en ai la preuve,
Parlant breton et français :
Un pauvre petit grillon
Caché dans l’herbe fleurie
Regardait un papillon
Il pleut, il pleut, bergère,
Presse tes blancs moutons ;
Allons sous ma chaumière,
Le coq égosillé chancelle comme un pitre.
Par grands coups de clarté, le soleil cogne aux vitres
Et, dans un remuement de feuillage et d’oiseaux,
J’avais un grand arbre vert
Où nichait mon enfance ailée,
Un arbre grand troué de lumière
L’homme est en haut de son siège, porté
magnifiquement au-dessus des choses ;
la ligne qu’il trace avec ses épaules
Pars courageusement, laisse toutes les villes ;
Ne ternis plus tes pieds aux poudres du chemin :
Du haut de nos pensers vois les cités serviles
Un castor, bon enfant, un jour prêta l’oreille
Aux paroles d’un loup-cervier.
Il s’agissait d’éteindre une haine bien vieille
Dans l’immense Prairie, océan sans rivages,
Houles d’herbes qui vont et n’ont pas d’horizons,
Cent rouges cavaliers, sur les mustangs sauvages,
Pâle, elle cria : « Jean ! » du seuil de la chaumière.
Lui, chantait dans les ors lourds des épis penchants.
Midi de son haleine assoupissait les champs ;
Le moulin tourne au fond du soir, très lentement,
Sur un ciel de tristesse et de mélancolie,
Il tourne et tourne, et sa voile, couleur de lie,
C’est un trou de verdure où chante une rivière
Accrochant follement aux herbes des haillons
D’argent ; où le soleil, de la montagne fière,
Le Chêne un jour dit au Roseau :
Vous avez bien sujet d’accuser la Nature ;
Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau.
Un chant dans une nuit sans air...
La lune plaque en métal clair
Les découpures du vert sombre.