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N’écris pas. Je suis triste, et je voudrais m’éteindre.
Les beaux étés sans toi, c’est la nuit sans flambeau.
J’ai refermé mes bras qui ne peuvent t’atteindre,
Je n’ai pas su.
T’emplir les mains.
Risquer ta peau.
là dans la torpeur de la cour nous aurions arrosé le riz de senteurs de haricots ou de champignons noirs de membres de gallinacées et d’effluves de citronnelle
Les lambeaux de notre amour mitigé
Accrochés aux poutres de mes souvenirs
Imprimés en moi éternellement.
Cadence. J’ai cinq ans et ma mère danse tandis que je ne sais pas écrire, « j’ai de beaux oiseaux et des pendants d’oreilles » elle virevolte et chavire dans mes pensées volantes, toute
Ma douleur est aux sources de mon exil
Il y eut sur cette île sang brûlé…
Toi mon aube déliée des brumes
Noirs dans la neige et dans la brume,
Au grand soupirail qui s’allume,
Leurs culs en rond,
Hôpital ! hôpital au bord du canal !
Hôpital au mois de Juillet !
On y fait du feu dans la salle !
Qui donc passe à cheval dans la nuit et le vent ?
C’est le père avec son enfant.
De son bras, crispé de tendresse,
barque funéraire
sans rame
avec le mort étendu sur une table basse
Pâle, elle cria : « Jean ! » du seuil de la chaumière.
Lui, chantait dans les ors lourds des épis penchants.
Midi de son haleine assoupissait les…
— Que dis-tu, que fais-tu, pensive tourterelle, Dessus cet arbre sec ? — Las ! passant, je lamente. — Pourquoi lamentes-tu ? — Pour ma compagne absente,