Biographie
Roger Stéphane Blaise est triple bachelier en cinéma à l’UQAM, en archivistique/histoire/littérature à l’Université de Montréal et en intelligence d'affaires au HEC. Il a fondé en 2008 la maison d’édition Maldoror, où il a publié des recueils d’aphorismes sous le pseudonyme de Dali Lama, dont Le secret des Évidences, Parle Ment Taire, Jamais dire J'amais, un essai sur la poésie intitulé Géométrie Accidentelle du Hasard Objectif, ainsi que quatre recueils de poésie de poche : Les 101 nuances de poésie; Proust-it; Au Café des Poètes et Anamorphose.
Invité depuis 2008 au Marché de poésie de Montréal et à celui de Paris, où il a présenté son premier recueil, Le Refuge Global, gagnant du Prix de poésie des Franco-fêtes la même année. Ses aphorismes ont attiré le micro du communicateur Gilles Proulx et ses poèmes, celui de Claudine Bertrand à Radio Centre-ville.
Il est présentement commissaire fondateur des Dix heures de poésie de la Nuit Blanche à Montréal et du Concours de poésie Antidote commandité par Druide informatique.
RSB prépare l'ouverture du Café des poètes et du Saloon de la Littérature pour 2024.
« Fraternellement, c’est très courageux pour mon p’tit neveu de publier des livres qui trouvent difficilement preneurs et qui s’attirent plusieurs ennemis. » – Raymond Lévesque, auteur-compositeur
« RSB est un poète dont le point de vue est bien en marge ! » – Dany Laferrière
« RSB est clairement l’homme de la citation ! » – Hélène Beaulieu, animatrice culturelle à la SRC
« Au Festival de la poésie de Montréal, RSB fut ma découverte littéraire de l’année 2011. » – Jean-François Crépeau, Lettres Québécoises
« Une écriture très imagée avec une teinte de lucidité décapante. » – Claudia Larochelle, Lire sur ARTV
« Je suis “nietzchéemment” surprise par la poésie de RSB » – Maya Ombasic, UNEQ
« La poésie de Roger Stéphane Blaise est belle, car elle sonne vrai et vise juste. » – Martin Thibault, le Poète de la Cité
Entrevue
« À celle qui est trop gaie », de Charles Baudelaire
Ta tête, ton geste, ton air
Sont beaux comme un beau paysage ;
Le rire joue en ton visage
Comme un vent frais dans un ciel clair.
Le passant chagrin que tu frôles
Est ébloui par la santé
Qui jaillit comme une clarté
De tes bras et de tes épaules.
Les retentissantes couleurs
Dont tu parsèmes tes toilettes
Jettent dans l'esprit des poètes
L’image d'un ballet de fleurs.
Ces robes folles sont l’emblème
De ton esprit bariolé ;
Folle dont je suis affolé,
Je te hais autant que je t’aime !
Quelquefois dans un beau jardin
Où je traînais mon atonie,
J’ai senti, comme une ironie,
Le soleil déchirer mon sein ;
Et le printemps et la verdure
Ont tant humilié mon coeur,
Que j’ai puni sur une fleur
L’insolence de la Nature.
Ainsi je voudrais, une nuit,
Quand l’heure des voluptés sonne,
Vers les trésors de ta personne,
Comme un lâche, ramper sans bruit,
Pour châtier ta chair joyeuse,
Pour meurtrir ton sein pardonné,
Et faire à ton flanc étonné
Une blessure large et creuse,
Et, vertigineuse douceur !
À travers ces lèvres nouvelles,
Plus éclatantes et plus belles,
T’infuser mon venin, ma soeur !
Dans un projet d’édition en démarrage d'organisme culturel au HEC de Montréal
Reconnaissance par le Mouvement Parlons Mieux (concours de poésie)
Invitation à écrire un poème rendant hommage à Raymond Lévesque
Invitation au Marché de la poésie de Montréal et de Paris à partir de 2008
Donner le sens au mouvement
D’une spirale volontairement en retard
Vers une issue, nulle part, bien ailleurs
Où se marque lentement et autrement
Le nom de l’incident devenu l'instant
D’un regard résistant à l’indicible
« Sortez du deux » de José Acquelin