Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire 1e à 3e sec./7e à 9e année 4e sec. au cégep 1/10e à 12e année Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Rachel Leclerc Je n’ai pas cessé... Je n’ai pas cessé d’être l’ourse la fille qui rôde sous ta fenêtre qui t’appelle dans l’obscurité toi le garçon aux yeux pers mendiant un peu de ta chaleur André Chénier La jeune Tarentine Pleurez, doux alcyons ! ô vous, oiseaux sacrés, Oiseaux chers à Thétis, doux alcyons, pleurez ! Elle a vécu, Myrto, la jeune Tarentine… Rosalie Lessard Retour aux oiseaux Si l’on s’arrête à cette photo Si l’on mesure les époux Deux fois grands Comme les mariées de neuf ans Si l’on regarde leurs regards Comme le souhaite la photographe René Philombe Tombe des morts ! Tombe des Morts ! Encore cette odeur de sang sous mon ciel Innocent. Elizabeth Smart Un avertissement Cette vieille femme Au pas hésitant vers l'amour Devient humaine, Mais la Muse désapprouve. Cette chair vénérable Récolte tendresse et pardon De la main charitable Dominik Parisien Un Docteur Anglophone Traduit Les Inquiétudes De Son Patient Avec Google/An English Speaking Doctor Translates the Concerns of his Patient with Google écoute à quoi bon être poète beau dire ce mal semble dans la tête comme marteau feu enclume clou couteau ou l’éclat d’une baudroie ou des aurores boréales Geneviève Blais Je n’ai pas su Je n’ai pas su. T’emplir les mains. Risquer ta peau. Laura Doyle Péan les routes sont longues... les routes sont longues paraît-il la musique s’est arrêtée je suis sortie sans mon parapluie ai marché jusque-là où le soleil se lève Noémie Pomerleau-Cloutier C’est le new guy… c'est le new guy il vient des vagues de blé il n'a pas hésité à traverser le pays arriver au début du chemin d'eau pour que sa femme rentre au port Pierre-Louis Matthey Connaissance Tel que je suis, dans la livide lumière, Tel que j’écris, mouillé d’un jour lunaire, l’ombre longue de ma main glissant sur le feuillet, Maude Pilon Nous nous ossifions comme un béluga... Nous nous ossifions comme un béluga. Une expérience de soleil privé. Ce qui réduit l’élan de l’oubli. Il nous revient de tout recommencer. Comme si la personne ne se marcottait pas, elle aussi. Carole David Les poètes boivent des martinis Sylvia et Ann boivent des martinis dans le bar d’un hôtel à Boston. Leurs robes aux motifs soyeux s’enroulent autour de leurs doigts ; elles se demandent Roland Giguère La main du bourreau finit toujours par pourrir Grande main qui pèse sur nous grande main qui nous aplatit contre terre grande main qui nous brise les ailes grande main de plomb chaud Charles Baudelaire Le chat Dans ma cervelle se promène, Ainsi qu’en son appartement, Un beau chat, fort, doux et charmant. Jean de La Fontaine L’âne et le petit chien Ne forçons point notre talent, Nous ne ferions rien avec grâce : Jamais un lourdaud, quoi qu’il fasse, Sarah Bertrand-Savard tu seras seule... tu seras seule d'un bout à l'autre DEPUIS QUE JE SUIS de silence. Je plonge dans les mots Guillaume Apollinaire Un oiseau chante Un oiseau chante ne sais où C’est je crois ton âme qui veille Parmi tous les soldats d’un sou Henri de Régnier Odelette I Un petit roseau m’a suffi Pour faire frémir l’herbe haute Et tout le pré Armand Robin Signes des hommes Signes des hommes, voici pour vous mes nuits. Langue, sois-moi toutes les langues ! Cinquante langues, monde d’une voix ! Jovette Bernier J’abdique tout Je ne suis plus qu’un peu de chair qui souffre et saigne. Je ne sais plus lutter, j’attends le dernier coup, Le coup de grâce et de pitié que le sort daigne Chantal Ringuet Dans la chambre... dans la chambre porte entrebâillée un courant d’air nous rassemblons nos cailloux nos vêtements nos incarnations — dans nos poches des miettes de pain Charles Baudelaire Au lecteur La sottise, l'erreur, le péché, la lésine, Occupent nos esprits et travaillent nos corps, Et nous alimentons nos aimables remords, Comme les mendiants nourrissent leur vermine. Judy Quinn Les toilettes chimiques... Les toilettes chimiques de Sani Mobile occupent le coin à l’entrée de l’ensemble résidentiel il y en a de multiples couleurs pour autant d’états d’âme un état d’âme peut aussi être en opposition Bathélemy Bolivar Parole stéréo tandis que les cicatrices de nos feuilles d’automne sillonnent la neige frugale je rêve l’hiver je rêve l’hiver de toi que c’est dur de narrer le futur dans la fragilité du présent Maya Cousineau Mollen N’oublie pas Toi qui chante Ô Canada Sur un territoire endeuillé Toi qui n’entends pas les plaintes Les cris de rage, les pleurs cachés Qui ne sens que le vent coupant Sur cette terre stérile Roger Des Roches Je sais, je cherche, je perds Voilà : bercer le mort, je berce le mort, facile, fidèle. Dans le cardinal de l’homme et de la femme. Paul Savoie Le labyrinthe Il n’y a jamais de porte entre moi et l’ombre, jamais de séparation entre tant de pas ; je marche sans cesse Louise Desjardins Je ferme les yeux... Je ferme les yeux Un rayon de soleil Pénètre mes paupières Infrarouge Un filet de sang Fait son chemin Hors de moi Chaque fois Renée Gagnon Steve McQueen (mon amoureux) et puis t’aimes pas les mots tu les connais pas souvent tu sais pas ce qu’ils veulent dire y’a tout un genre de mots que tu veux pas entendre ou dire les mots à trois syllabes Maram Al-Masri Signe 24 Le fracas des âmes ne parvient pas à l’oreille du gardien des flammes il se brise sur la vitre qui nous sépare nous emprisonne dans le visible Francis Vielé-Griffin Étire-toi, la Vie... Étire-toi, la Vie est lasse à ton côté — Qu'elle dorme de l'aube au soir, Belle, lasse Laurance Ouellet Tremblay Parler toute seule m : salut l : salut m : c’est ta bête l : je sais m : ça va? l : ça va l : toi? m : ça va Alejandra Pizarnik Anneaux de cendre À Cristina Campo Ce sont mes voix qui chantent pour qu’ils ne chantent pas, eux, les muselés grisement à l’aube les vêtus d’un oiseau désolé sous la pluie. J.R. Léveillé Abscisse Voyage dans la parole Où trouver, moi, Francis Jammes Il va neiger dans quelques jours... Il va neiger dans quelques jours. Je me souviens de l’an dernier. Je me souviens de mes tristesses au coin du feu. Si l’on m’avait demandé : qu'est-ce? Jules Supervielle Le relais Petite halte dans la nuit Où le sommeil s’en va sans bruit De mes paupières relevées. Mathieu Arsenault P’tite grenouille dans cette ville de parkings de costco pleins de samedi et de microbrasseries vides deux infirmières de la clinique de jour avec des boucles d’oreilles de quatre pouces et des collants camo Andrée Christensen Herbier de neige I Le peintre suit le pinceau abstrait de la neige ses leçons de regard la lente floraison Isabelle Dumais Dispositions Les nés fatigués me comprendront. Henri Michaux, Face aux verrous Il y a des agencements anatomiques qui prédisposent à la lenteur Jean D'Amérique Nul chemin dans la peau que saignante étreinte tous les pays blessés ont une place sous ma peau j’ouvre mes yeux l’espoir est un café rouge dans mes matins fêlés je marche mes pas dessinent mon néant Pagination « First Première page ‹ Previous Page précédente … 6 7 8 9 10 11 12 13 14 Next › Page suivante Last » Dernière page Langue Français