Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire 1e à 3e sec./7e à 9e année 4e sec. au cégep 1/10e à 12e année Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Kettly Mars Dérive en rouge Parce que chaque mot cache une fin du monde et que l’ombre rend plus… Roger Dorsinville Pour célébrer la terre Pour célébrer la terre hors de la nuit Vaste et fraîche Mille rayons clairs debout Vanessa Courville les enfants demandent une consolation... les enfants demandent une consolation pour le premier arrachement du lait chaud ou ta peau mousse mémoire de leurs joies tu leur offres une attention – t’alignes vers ton devenir animal Évelyne Ménard un souvenir se déboutonne... un souvenir se déboutonne soirée au resto j'avale une crise de panique avant mes pâtes ma sueur fait de la nappe un dessin à colorier où je dépasse les lignes Isabelle Dumais Dispositions Les nés fatigués me comprendront. Henri Michaux, Face aux verrous Il y a des agencements anatomiques qui prédisposent à la lenteur Marc Arseneau Bury My Heart à Beaumont faut-tu qu’on corde tous les souvenirs comme le bois à Beaumont ça fait quèques semaines que je pense à ça Paul Verlaine Grotesques Leurs jambes pour toutes montures, Pour tous biens l’or de leurs regards, Par le chemin des aventures Tania Langlais dernier fils de ma traduction dernier fils de ma traduction interminable maintenant tu pars ta douleur tu la baignes tu la dresses petit tu ne peux plus faire le mort Camille Readman Prudhomme Moi mon allure... moi mon allure est plus régulière que je ne le suis. Dominik Parisien Un Docteur Anglophone Traduit Les Inquiétudes De Son Patient Avec Google/An English Speaking Doctor Translates the Concerns of his Patient with Google écoute à quoi bon être poète beau dire ce mal semble dans la tête comme marteau feu enclume clou couteau ou l’éclat d’une baudroie ou des aurores boréales Paul-Marie Lapointe Le temps tombe le temps tombe familles giboulées passereaux le temps tombe Charles Baudelaire L’invitation au voyage Mon enfant, ma sœur, Songe à la douceur D’aller là-bas vivre ensemble ! Véronique Grenier 4. Dans un dictionnaire, il est écrit que «l'amour est un mouvement, une affection, de la tendresse». Je m'efforce de comprendre comment ça peut disparaître et je tourne en boucle dans ma tête Anna de Noailles Il fera longtemps clair ce soir Il fera longtemps clair ce soir, les jours allongent. La rumeur du jour vif se disperse et s’enfuit, Et les arbres, surpris de ne pas voir la nuit, Omar Alexis Ramos Mictlán Aquí hay un cúmulo de oraciones agónicas que arden en la garganta como el tequila amargo. En Mictlán hubo cosecha de calaveras en flor arrasadas con el soplo de la verdad ramos de luz violenta Alfred Garneau Mon insomnie Mon insomnie a vu naître les clartés grises. Le vent contre ma vitre, où cette aurore luit, Souffle les flèches d’eau d’un orage qui fuit. Gaston Tremblay L’été indien Quatre canards dans le lac Et Douze chasseurs dans les roseaux Anthony Phelps Je continue ma lente marche Je continue ma lente marche de poète à travers les forêts de ta nuit province d’ombre peuplée d’aphones Marie Lefranc N’entasse pas les fleurs Robyn Sarah Plans d’essai : la ferme Ça commence avec un homme seul au milieu de son champ, les yeux dans le vide; Ça commence avec les os debout d’un orme mort, les os debout d’un orme; Tania Langlais En prévision du pire la chemise que tu as laissée sous une autre lumière s’approche très près de la menace on la dirait légère une si légère menace autour de l’été d’un côté comme de l’autre Carole David Les poètes boivent des martinis Sylvia et Ann boivent des martinis dans le bar d’un hôtel à Boston. Leurs robes aux motifs soyeux s’enroulent autour de leurs doigts ; elles se demandent Martial de Brives Les soupirs d’une âme exilée Je vis, mais c’est hors de moi-même, Je vis, mais c’est sans vivre en moi ; Je vis dans l’objet de ma foi Jacques Chessex Tu dors tête claire Le vent parle dans la toison brouillée D’un arbre au front d’argent qui brille, Un tilleul jeune au seuil de l’ombre Catherine Cormier-Larose viens on va aller... * viens on va aller se promener je vais te pointer tous les endroits où j’aurais voulu être du temps que toi tu y étais ça fera des tracés, une carte, notre Lonely Planet personnel Gérard de Nerval El Desdichado Je suis le Ténébreux, — le Veuf, — l’Inconsolé, Le Prince d’Aquitaine à la Tour abolie : Ma seule Étoile est morte, — et mon luth constellé Hélène Monette Sur la rue Sainte-Agathe… Sur la rue Sainte-Agathe pas de chiens des statuettes victoriennes, des marguerites une maison orange et bleue, des serviettes roses sur le balcon un homme aux cheveux blancs à l'autre bout du paysage Évi Savard dans les jeux de rôle... dans les jeux de rôle à six ans on avait encore le droit d'être un·e autre sans conséquence j'ai longtemps voulu qu'on m'appelle jack sûrement après avoir vu Nelly Desmarais Je lave les draps... je lave les draps j’avale un repas grisâtre je tire un ami d’une poubelle je dépose les légumes sur le plancher de la chambre je m’écroule dans le lit et n’en sors plus je veux des rencontres Yvonne América Truque Aérienne je file comme le vent / Aérea voy como el viento Sans pesanteur et légère, sans toucher terre comme écume éparpillée dans la brise, mon âme est en voyage. Comme les saisons du temps entre le feu et la nuit par les chemins et les jours. Maude Pilon Nous nous ossifions comme un béluga... Nous nous ossifions comme un béluga. Une expérience de soleil privé. Ce qui réduit l’élan de l’oubli. Il nous revient de tout recommencer. Comme si la personne ne se marcottait pas, elle aussi. Roger Des Roches Je sais, je cherche, je perds Voilà : bercer le mort, je berce le mort, facile, fidèle. Dans le cardinal de l’homme et de la femme. Robert Desnos L’arbre qui boit du vin L’arbre qui boit du vin aime qu’on dorme dans son ombre comme les cerfs et les lapins Symon Henry Ma peau ne m’appartient... ma peau ne m'appartient - je n'écrirai pas dans son gras je vieillirai d'un jour je respecterai les consignes je m'achèterai de la crème à mains pour pouvoir dire à ma Francis Vielé-Griffin Chanson J’ai pris de la pluie dans mes mains tendues — De la pluie chaude comme des larmes — Je l’ai bue comme un philtre, défendu Jean Cocteau Voici l’âge Voici l’âge des fous charmants. Tu as leur âge. Es-tu fou ? Voici l’âge du tohu-bohu. Vénus Khoury-Ghata Je t’écris Je t’écris parce que tu ne sais pas lireque tu récites sans te tromper l’alphabet de la peurque tu reconnais au toucher l’herbe nourricièreau flair la source en amont du filet d’eau Paul Chanel Malenfant Ma grand-mère a murmuré... Ma grand-mère a murmuré : Ton grand-père est vieux comme le chemin. Seul dans sa chambre, il lit le journal. Je voudrais le bercer, petit corps Mai Der Vang Jour de 1987 Tu t’appuies contre la porte devant moi, Grand, non rasé, bras ballants, Un sac de voyage trop ample à tes pieds. Je fixe la planche à repasser, incapable Yambo Ouologem Ni connu ni cru Ni connu ni cru Ni compris ni cherché Oui Pagination « First Première page ‹ Previous Page précédente 1 2 3 4 5 6 7 8 9 … Next › Page suivante Last » Dernière page Langue Français