Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire 1e à 3e sec./7e à 9e année 4e sec. au cégep 1/10e à 12e année Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Célyne Fortin Ma maman ou ce qui en reste… Ma maman ou ce qui en reste n’est pas au ciel mais dans la terre. Et si on la retrouve au ciel elle fait partie d’une étoile si lointaine que même après deux éternités Elkahna Talbi Le rituel de grand-mère… Le rituel de grand-mère débute avec l’eau sur les pieds les mains les avant-bras le visage elle répète trois fois avec un soupçon de Dieu est grand Alfred Garneau Mon insomnie Mon insomnie a vu naître les clartés grises. Le vent contre ma vitre, où cette aurore luit, Souffle les flèches d’eau d’un orage qui fuit. Baron Marc-André Lévesque Si j’embrasse L’instinct maternel n’est pas particulièrement développé chez les Reptiles. Archie Carr, Les Reptiles, p.132 Jean Lahor Le poème Le soleil est ma chair, le soleil est mon cœur, Le cœur du ciel, mon cœur saignant qui vous fait vivre, Le soleil, vase d’or, où fume la liqueur Pierre Morency Au centre de notre vie je gravite non encore né non encore formé Un jour j… Victor Hugo Demain dès l’aube… Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends. J’irai par la forêt, j’irai par la montagne. Pierre-Louis Matthey Connaissance Tel que je suis, dans la livide lumière, Tel que j’écris, mouillé d’un jour lunaire, l’ombre longue de ma main glissant sur le feuillet, Lyne Richard souvent tu observes... souvent tu observes les signes que fait la mer dans l’aveu des solitudes les pas blanchis de fatigue jusqu’où irais-tu pour poser les fragments de ta mémoire Robert Choquette Nocturne Je t’attends, ma mignonne au profil de camée. Quand nous serons ensemble et… Erwann Rougé Mer forte La mer n'évacue pas, ne vide pas les regards. La mer nous regarde dans les yeux et c'est le signe d'un combat. La mer ne nous égare pas, nous ne sommes jamais perdus Joanne Morency Absence Les fleurs ne s’attendent à rien. Je les arrose quand même tous les matins. Le geste suffit. Un jour viendra où je n’aurai besoin de rien. L’ensemble de mon avoir pourra tenir dans une seule phrase. Titinga Frédéric Pacéré Tu me donneras l’eau Tu me donneras l'eau ce jour ; Il faut que coulent les galets Qui obstruent les sentiers ; Ce soir, Je rentrerai, Dans la case des génies Tête devant, et boire La sève nourricière ; Josiane Ménard Explique-moi je t’en prie explique-moi ce que je vis je t’écouterai me parler de ma paranoïa sans broncher perds patience encore une fois car je rejette ton point de vue Marie-Andrée Gill J’espère qu’il y aura tout le temps... J'espère qu'il y aura tout le temps une craque dans la porte un petit jour entre les lignes de notre histoire Mais là j'avoue j'aimerais troquer mon coeur pour la simplicité d'un bon bol Jean-Marc Desgent La rigidité des flammes Je suis là présent un tremblement de terre, mais il faut ajouter des orages, quelque chose qui tient du mortel sacré, à moins de dire tabula rasa et d’immenses agitations de gamines, Jean-Pierre Claris de Florian Le grillon Un pauvre petit grillon Caché dans l’herbe fleurie Regardait un papillon Pierre Corneille Stances Marquise, si mon visage A quelques traits un peu vieux, Souvenez-vous qu’à mon âge Étienne Jodelle Comme un qui s’est perdu... Comme un qui s’est perdu dans la forêt profonde Loin de chemin, d’orée et d’adresse, et de gens : Comme un qui en la mer grosse d’horribles … Benoît Pinette Flashbacks flashbacks à perpétuité la mémoire est une corde de bois d'allumage la prison d'origine l'armure d'écorce je me pars une collection de barreaux sciés Mélissa Labonté je repense à mon pantalon noir préféré... je repense à mon pantalon noir préféréoublié dans la cabine d’une piscine d’Islandefragment laissé derrière penduà son crochet – doublure froide veillantl’espace, tolérant les insectes nocturnes Pierre Nepveu Dernière visite à Mirabel Maintenant j’avance sur un terrain miné, l’espace m’a tout enlevé et je reprends là où chaque pierre pourrait exploser Jean-Paul Daoust Lunettes de soleil Il met ses lunettes de soleil Un hijab pour son âme Pour stopper son cri de détresse Dominik Parisien Un Docteur Anglophone Traduit Les Inquiétudes De Son Patient Avec Google/An English Speaking Doctor Translates the Concerns of his Patient with Google écoute à quoi bon être poète beau dire ce mal semble dans la tête comme marteau feu enclume clou couteau ou l’éclat d’une baudroie ou des aurores boréales Émile Verhaeren Cuisson du pain Les servantes faisaient le pain pour les dimanches, Avec le meilleur lait, avec le meilleur grain, Le front courbé, le coude en pointe hors des manches, Jean Cocteau Voici l’âge Voici l’âge des fous charmants. Tu as leur âge. Es-tu fou ? Voici l’âge du tohu-bohu. Katherena Vermette respire nous inspirons l’air frais dans nos êtres suffoqués et parlons de longs mots anishnaabemowin que je trace le long de ta peau nos cicatrices étirées jusqu’aux bords Raymond Guy Leblanc Cri de terre J’habite un cri de terre aux racines de feu Enfouies sur les rochers de solitudes J’ai creusé lentement les varechs terribles D’une amère saison de pluie Comme au coeur du crabe la soif d’étreindre Louis-Philippe Hébert Un adjectif pour le sable L’… Laurent Drelincourt Sur le soleil Flambeau de l’Univers, charmant Père du Jour, Globe d’or et de feu, Centre de la Lumière ; Admirable Portrait de la Cause première ; Andrée Chedid Qui suis-je ? Qui je suis Je l’ignore !… Victor Hugo La conscience Lorsque avec ses enfants vêtus de peaux de bêtes, Échevelé, livide au milieu des tempêtes, Caïn se fut enfui de devant Jéhovah, Laurie Bédard d’abord le bleu foncé pâlit le ciel... d’abord le bleu foncé pâlit le ciel éclaire au ralenti l’horizon le mauve apparaît et vire au rose le soleil se lève à n’en plus finir René Lapierre Nous étions là toutes les quatre... Nous étions là toutes les quatre, Gillian, Jayne, Laurence, et Mazzie s’est amenée avec deux garçons de l’East Side. Rachel Leclerc Et je ne sais plus... Et je ne sais plus le temps qu’il fait ni de quelle saison nous tirons ces jours, je crois qu’il fait de grands escaliers de bois Amina Saïd soleil à son lever chaque jour tu rattrapais la lune qui fuyait Richard Brautigan Livre 1 chapitre l Il était une fois chapitre 2 un petit garçon, moi, chapitre 3 Anna de Noailles Il fera longtemps clair ce soir Il fera longtemps clair ce soir, les jours allongent. La rumeur du jour vif se disperse et s’enfuit, Et les arbres, surpris de ne pas voir la nuit, Diane Régimbald Prends la route... Prends la route qui mène vers l’appartement où tu es née – à ton arrivée tu remarques la porte rouge ouverte tu montes les escaliers reconnais les pièces où tu as grandi la chambre de tes commencements tes mains allègres emballent ta… Maude Pilon Nous nous ossifions comme un béluga... Nous nous ossifions comme un béluga. Une expérience de soleil privé. Ce qui réduit l’élan de l’oubli. Il nous revient de tout recommencer. Comme si la personne ne se marcottait pas, elle aussi. Pagination « First Première page ‹ Previous Page précédente … 6 7 8 9 10 11 12 13 14 Next › Page suivante Last » Dernière page Langue Français