Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire 1e à 3e sec./7e à 9e année 4e sec. au cégep 1/10e à 12e année Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Rose Eliceiry Quand les cargos... quand les cargos de sel déverseront la rue Clark dans ses caniveaux je n’aurai plus raison de rester là dans l’embrasure de la porte où plus personne ne s’embrasse désormais Andrée Christensen Herbier de neige I Le peintre suit le pinceau abstrait de la neige ses leçons de regard la lente floraison Jean Cocteau Voici l’âge Voici l’âge des fous charmants. Tu as leur âge. Es-tu fou ? Voici l’âge du tohu-bohu. Jean-Noël Pontbriand ouvrant chaque fenêtre… ouvrant chaque fenêtre je fais le tour de la maison laissant courir la lumière sur les meubles danser le soleil sur les planchers je respire l’eau des naissances Jean-Philippe Chabot Entrée en matière je ne demande pas grand-chose je serais discret le silence énorme de tes mots le creux donné de tes paumes mises ensemble sans chercher au-devant Carole David Je viens de t’abattre... Je viens de t’abattre à la sortie du motel. Tu es demeuré vivant, mais vieilli ; des résidus de chlore ornent tes yeux. Comme si ce n’était pas assez, j’ai réentendu ta voix blonde : André Brochu Portrait en profondeur Le sage visage dans le puits les plis l’ovale à bajoues, Lise Gaboury-Diallo transitions je les ai déjà ces mots qui écorchent trichent calfeutrés sous ma langue like what do you mean nothing bien sûr nada c’est juste moi qui se tait cet amuïssement Jean de La Fontaine L’âne et le petit chien Ne forçons point notre talent, Nous ne ferions rien avec grâce : Jamais un lourdaud, quoi qu’il fasse, Arundhathi Subramaniam Mes amis Ils sont gorgés d’eau, tous et chacun, comme des salades, et plutôt ravagés, marqués par le cours des choses, sales. Dieu sait que je les aurai voulus autres — Juan Garcia Je ne veux pas mourir Je ne veux pas mourir comme on meurt en novembre avec ce rien de nuit qui nous remplit les yeux et cette fin du monde au bout de nos regards Hélène Monette Sur la rue Sainte-Agathe… Sur la rue Sainte-Agathe pas de chiens des statuettes victoriennes, des marguerites une maison orange et bleue, des serviettes roses sur le balcon un homme aux cheveux blancs à l'autre bout du paysage Andrée Levesque Sioui Hatiyondahskehen’ J’ai perdu ton savoir Mes yeux ne savent plus lire le vent ni le soleil Mes mains s’abîment au moindre froid Je crains l’aridité de ma mère Je critique même la lenteur de mes sœurs Roger Des Roches Tu dessinais... Tu dessinais des baisers. Le paysage exigeait des statues. Tu balayais les ombres. Tu m’as expliqué comment le fleuve, du coin de l’œil, apparaît et disparaît, s’ouvre et se ferme, Bertrand Laverdure Les peines d’amour... Akena Okoko Tourisme 1 Jubiler à l’idée de prendre l’avion pour la première fois Aller visiter la famille du Texas Au pays du meilleur basket sur terre Et atterrir en pleine canicule insoutenable Chloé Savoie-Bernard beauté formol une réceptionniste deux fois une infirmière un membre du personnel soignant et même la médecin alors qu’elle avait les mains Fernand Dumont Quand je serai très vieux... Quand je serai très vieux Demain peut-être Quand l’ange tournera discrètement la page inachevée Quand j’aurai fini de traquer les mots Défaillant d’en avoir tant mis sur la page François Hébert Votre état nous inquiète nous aimerions vous faire du bien vous offrir à nos frais une journée de rêve voyage payé par le poème tout compris des ortolans de l’eau turquoise cocotiers ventilateurs Jacqueline Tanner La Maryssée En amont la nuit Ils sont entrés dans le café du port Alexis Vollant C’est la fin de l’été... C'est la fin de l'été et les familles ne partent peut-être plus mais on t'invite quand même à la fête comme à toutes les années le vent se lève au matin le fleuve reflète le soleil Laurance Ouellet Tremblay Parler toute seule m : salut l : salut m : c’est ta bête l : je sais m : ça va? l : ça va l : toi? m : ça va Laura Doyle Péan les routes sont longues... les routes sont longues paraît-il la musique s’est arrêtée je suis sortie sans mon parapluie ai marché jusque-là où le soleil se lève Marie Uguay Maintenant nous sommes assis maintenant nous sommes assis à la grande terrasse où paraît le soir et les voix parlent un langage inconnu de plus en plus s’efface la limite entre le ciel et la terre Marilou Craft je me suis engagée... je me suis engagée à au moins être là présente, ouverte témoigner de l’expérience écrire le paradoxe mais ça c’était avant quand tout avait un sens encore reconnaissable Serge Patrice Thibodeau Avant que le vent... Avant que le vent ne défeuille la vallée je remonte tous les jours dans mon arbre car l'odyssée tire à sa fin à bord de mon vaisseau rouge du haut de mon vieux pin j'ai repéré la Croix du Sud Patrick Lafontaine Les enfants courent... José Acquelin Sortez du deux je ne vous parle pas de moi qui peut croire que sa vie intéresse vraiment d’autres vies ? je vous parle des autres vies d’une vie autre que la mienne Louis-Philippe Hébert C’est la guerre! C’est la guerre c’est très excitant… Natasha Kanapé Fontaine Ma terre je la prendrai... Ma terre je la prendrai dans ma main je la soignerai avec un pan ma jupe essuiera ses larmes noires mes cheveux ses joues creuses je la bercerai en ses tremblements je ne dors plus Jacques Rancourt Granit après la pluie Pierre contre pierre épouse contre époux nous nous sommes prêté force Guillaume Apollinaire Si je mourais là-bas... Si je mourais là-bas sur le front de l’armée Tu pleurerais un jour ô Lou ma bien-aimée Et puis mon souvenir s’éteindrait comme meurt Diane Régimbald Ce qui nous lie (extrait) Tu verras l'effilochement le cassement Daphné B. Lorsqu’on abandonne tout... Lorsqu'on abandonne tout, on veut aussi laisser son nom derrière. Il y a longtemps, j'ai connu un Dragon qui voulait changer son nom pour Pierre. Il était concierge au club de tennis où je travaillais. Tania Langlais dernier fils de ma traduction dernier fils de ma traduction interminable maintenant tu pars ta douleur tu la baignes tu la dresses petit tu ne peux plus faire le mort Jean-Pierre Claris de Florian Le grillon Un pauvre petit grillon Caché dans l’herbe fleurie Regardait un papillon Lyne Richard souvent tu observes... souvent tu observes les signes que fait la mer dans l’aveu des solitudes les pas blanchis de fatigue jusqu’où irais-tu pour poser les fragments de ta mémoire Sylvain Rivard Les limaces Les limaces vivent en troupeau Dans une traînée de vie Le geste lâche et plat Elles mangent le quotidien D’un état de peu à peu Sans début ni faim Leurs cours sans jardins Andréane Frenette-Vallières Fabriquer la côte Les femmes de la côte restent sauvages. Les hommes chantent conduisent des chaloupes et parlent de l’allure des vagues; les femmes de la côte peignent et savent réparer des skidoos Gilles Hénault L’enfant prodigue L’enfant qui jouait le voilà maigre et courbé L’enfant qui pleurait le voilà les yeux brûlés L’enfant qui dansait une ronde le voilà qui court après le tramway Pagination « First Première page ‹ Previous Page précédente 1 2 3 4 5 6 7 8 9 … Next › Page suivante Last » Dernière page Langue Français