Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire 1e à 3e sec./7e à 9e année 4e sec. au cégep 1/10e à 12e année Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Kim Doré Je t’écris en retard... je t’écris en retard sur la vérité les feuilles mortes c’est le temps qu’aura mis la noirceur pour sécher dans l’œil percé du cœur ce corps étranger qui nous regarde dormir pareils aux arbres Vanessa Bell Allons dehors… allons dehors soyons droits mettons fin à la parole Natasha Kanapé Fontaine La migration Je me nommerai Mississippi Assiniboine Azueï Oaxaca j’aurai un nom de reine ma fleur d’origine Je suis j’existe Paul-Marie Lapointe Barque funéraire barque funéraire sans rame avec le mort étendu sur une table basse Andrée Chedid Au fond du visage Ce n’est pas en une fois Que je saurai ton visage… Karianne Trudeau Beaunoyer Des masques aux yeux prolifiques Une boîte à souvenirs pleine de trous dont les souvenirs s’échappent. De temps en temps la couleur du ciel s’assombrit et le ciel tombe dans la boîte, alors je ris doucement, et quand je ris, voyez comme j’ai des rides. Sonia Lamontagne un musicien me demande un musicien me demande si le français se meurt comme le cellulaire Lucie Julia Faims cachées Je connais de la vie Ce qu’on ne veut point dire Je sais toute la sève coulée au cours des jours. Frankétienne - Je m’envertige Que pourrais-je écrire que l’on ne sache déjà ? Que devrais-je dire que l’on n’ait déjà entendu ? J’écoute ma voix baroque dans le miroir enflé de litanies sauvages. Rachel Leclerc Je n’ai pas cessé... Je n’ai pas cessé d’être l’ourse la fille qui rôde sous ta fenêtre qui t’appelle dans l’obscurité toi le garçon aux yeux pers mendiant un peu de ta chaleur Gérard de Nerval El Desdichado Je suis le Ténébreux, — le Veuf, — l’Inconsolé, Le Prince d’Aquitaine à la Tour abolie : Ma seule Étoile est morte, — et mon luth constellé Benjamin Péret Allô Mon avion en flammes mon château inondé de vin du Rhin mon ghetto d’iris noir mon oreille de… Nathalie Watteyne Neige Bleue était la neige comme la ville et les mains qui échappent tant et tant de rires pour toi j’aurais voulu parler toute la nuit que tombe et retombe la neige sans dire au revoir jamais Paul Bélanger épilogue sais-tu, ombre, que je t’aime d’avoir troublé mon chemin la nuit à peine terminée les vannes refermées pour un long temps ils dormaient côte à côte François Baril Pelletier Les sèves et le sang Je suis revenu des grands jardins des chemins de sel aux horizons transparents Ici-bas j’ai hurlé dressé le songe sous des carapaces d’or Le cristal a gémi dans ma poitrine Omar Alexis Ramos Mictlán Aquí hay un cúmulo de oraciones agónicas que arden en la garganta como el tequila amargo. En Mictlán hubo cosecha de calaveras en flor arrasadas con el soplo de la verdad ramos de luz violenta Michaël Trahan Le bruit que fait Pina Bausch quand elle rêve Le bruit que fait Pina Bausch quand elle danse est le bruit d’une bouteille vide, une bouteille qui fend l’air, lancée avec force et retenue avec une force plus grande encore, une bouteille qui remue un peu mais qui ne bouge pas, qui reste dans… Jean Dominique J’ai lu que les poètes, en Chine J’ai lu que les poètes, en Chine, sont très doux. Et qu’il y en a un qui est mort de la lune ; Et les Chinois ne disent pas qu’il était fou Jean de Lingendes Stances sur une courtisane Connaissant votre humeur je veux bien ma Sylvie, Que passant votre temps Avec tous les amants dont vous êtes servie, Alexis Lefrançois rencontré le lilas... rencontré le lilas rencontré la nana salut lilas salut nana mangé le lilas mangé la nana Robert Desnos J’ai tant rêvé de toi J’ai tant rêvé de toi que tu perds ta réalité. Est-il encore temps d’atteindre ce corps vivant et de baiser sur cette bouche la naissance de la voix qui m’est chère ?… Charlotte Francoeur Ma mère m’a portée... Ma mère m’a portée dans un ventre jeune et ferme que je ne reconnais pas j’oublie aussi vite que j’assimile on dit tu n’écoutes pas tout fond comme un buvard Rowan Mercille Jeu de Combat j’aurais voulu t’aimer plus fort en marées distinctes et audibles d’un amour qui n’est pas gris qui ne fait pas de victime mais il n’y a eu que des lendemains froids Jules Supervielle Le relais Petite halte dans la nuit Où le sommeil s’en va sans bruit De mes paupières relevées. Louis Le Cardonnel Ville morte Lentement, sourdement, des vêpres sonnent Dans la grand’paix de cette vague ville ; Des arbres gris sur la place frissonnent, Kettly Mars Dérive en rouge Parce que chaque mot cache une fin du monde et que l’ombre rend plus… Marilou Craft je me suis engagée... je me suis engagée à au moins être là présente, ouverte témoigner de l’expérience écrire le paradoxe mais ça c’était avant quand tout avait un sens encore reconnaissable Gilles Vigneault Le pont Vague est le pont qui passe à demain de naguère Et du milieu de l’âge on est des deux côtés Le mur ne fait pas l’ombre et n’est pas la lumière Olivia Tapiero J’ai voulu avaler le soleil... J’ai voulu avaler le soleil, absorber les coups désirés, tenir la mer dans mon regard sans jamais faire le deuil des rives. C’est un appétit qui me dépasse – un amour si grand pour le vivant que le chagrin devient inconsolable. André Breton L’union libre Ma femme à la chevelure de feu de bois Aux pensées d’éclairs de chaleur À la taille de sablier Jean-Paul Daoust Lunettes de soleil Il met ses lunettes de soleil Un hijab pour son âme Pour stopper son cri de détresse Michel Van Schendel L’infini Laisse-le Il vient Laisse-lui Jacques Brault patience nous ne partirons pas cette banquise neurasthénique porte l’espoir des morts qui ne sont pas nés France Daigle Sur les traces de Marianne Godbout, cordonnière et savetière cuir rouge peau verte soupe aux pois jaunes du Québec Paul Éluard Ce ne sont pas mains de géants Ce ne sont pas mains de géants Ce ne sont pas mains de génies Qui ont forgé nos chaînes ni le crime Erwann Rougé Mer forte La mer n'évacue pas, ne vide pas les regards. La mer nous regarde dans les yeux et c'est le signe d'un combat. La mer ne nous égare pas, nous ne sommes jamais perdus Camille Paré-Poirier Tu sombres... tu sombres dans un lent rêve au goût métallique ton dos t’abandonne tes vertèbres une à une s’envolent à leur place des biscuits chinois Mai Der Vang Jour de 1987 Tu t’appuies contre la porte devant moi, Grand, non rasé, bras ballants, Un sac de voyage trop ample à tes pieds. Je fixe la planche à repasser, incapable Roger Des Roches Je sais, je cherche, je perds Voilà : bercer le mort, je berce le mort, facile, fidèle. Dans le cardinal de l’homme et de la femme. Lucile de Peslouän poème pour eliza eliza j'aime tes longs cheveux noirs ton bracelet au poignet droit celui que jamais tu n'enlèves le cadeau de ta mère qui vient de sa mère à elle ce bracelet Pagination « First Première page ‹ Previous Page précédente 1 2 3 4 5 6 7 8 9 … Next › Page suivante Last » Dernière page Langue Français