Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire 1e à 3e sec./7e à 9e année 4e sec. au cégep 1/10e à 12e année Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Arthur Rimbaud Ma bohème Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées ; Mon paletot soudain devenait idéal ; J’allais sous le ciel, Muse, et j’étais ton féal ; Michèle Voltaire Marcelin Il fait un temps de poème l’après-midi flambe à travers la fenêtre à l’heure de la sieste il est interdit de parler au poète Michel Van Schendel L’infini Laisse-le Il vient Laisse-lui Herménégilde Chiasson Outremer Je resterai avec vous jusqu’à l’heure émouvante où votre cœur sera devenu un continent glacé dans le grand moment perdu de la route. Paul Claudel L’esprit et l’eau Après le long silence fumant, Après le grand silence civil de maints jours tout fumant de rumeurs et de fumées, Laurent Drelincourt Sur le soleil Flambeau de l’Univers, charmant Père du Jour, Globe d’or et de feu, Centre de la Lumière ; Admirable Portrait de la Cause première ; Clara B.-Turcotte Aimantés J’ai pris la température de mes rêves; je pouvais enfin toucher aux arbres à papillons, aux forêts de nuages et aux archipels flottants. Tranquillement, une flûte me raconte Isabelle Dumais Dispositions Les nés fatigués me comprendront. Henri Michaux, Face aux verrous Il y a des agencements anatomiques qui prédisposent à la lenteur Jean-Marc Desgent La rigidité des flammes Je suis là présent un tremblement de terre, mais il faut ajouter des orages, quelque chose qui tient du mortel sacré, à moins de dire tabula rasa et d’immenses agitations de gamines, Martine Broda Tout ange est terrible (extrait) les amants leur regard épris de la beauté de leur image dans le regard la folle passe intolérable en déchirant sa robe aux ronces si tu m'aimes je n'aurai pas pitié de toi Alexis Lefrançois rencontré le lilas... rencontré le lilas rencontré la nana salut lilas salut nana mangé le lilas mangé la nana Stéphane Martelly Raclures Malangas Échalotes Mirlitons Aubergines Déshospitalités Sortir de toute urgence ramasser Virginia Pésémapéo Bordeleau Déclaration de paix des femmes Pendant que les hommes signent des grandes paix qui s’inscrivent en lettres d’or dans l’histoire, Les femmes signent des milliers de petites paix à chaque minute dans leur famille, Émile Nelligan La romance du vin Tout se mêle en un vif éclat de gaîté verte. Ô le beau soir de mai ! Tous les oiseaux en chœur, Ainsi que les espoirs … Marceline Desbordes-Valmore Les séparés N’écris pas. Je suis triste, et je voudrais m’éteindre. Les beaux étés sans toi, c’est la nuit sans flambeau. J’ai refermé mes bras qui ne peuvent t’atteindre, Anne Hébert En guise de fête Le soleil luit Le soleil luit Le monde est complet Aristide Bruant Fantaisie triste I’ bruinait... L’temps était gris, On n’voyait pus l’ciel... L’atmosphère, Semblant suer au d’ssus d’Paris, Bathélemy Bolivar Parole stéréo tandis que les cicatrices de nos feuilles d’automne sillonnent la neige frugale je rêve l’hiver je rêve l’hiver de toi que c’est dur de narrer le futur dans la fragilité du présent Catherine Cormier-Larose viens on va aller... * viens on va aller se promener je vais te pointer tous les endroits où j’aurais voulu être du temps que toi tu y étais ça fera des tracés, une carte, notre Lonely Planet personnel Titinga Frédéric Pacéré Tu me donneras l’eau Tu me donneras l'eau ce jour ; Il faut que coulent les galets Qui obstruent les sentiers ; Ce soir, Je rentrerai, Dans la case des génies Tête devant, et boire La sève nourricière ; Armand Robin Signes des hommes Signes des hommes, voici pour vous mes nuits. Langue, sois-moi toutes les langues ! Cinquante langues, monde d’une voix ! Roger Des Roches Je sais, je cherche, je perds Voilà : bercer le mort, je berce le mort, facile, fidèle. Dans le cardinal de l’homme et de la femme. Sophie Bienvenu Le jour se lève... Le jour se lève Mes oiseaux n’enterrent pas Les papillons de nuit Je ne suis pas le genre de fille À me protéger de la pluie À attendre en file Ni à courir après quoi Louise Desjardins Je ferme les yeux... Je ferme les yeux Un rayon de soleil Pénètre mes paupières Infrarouge Un filet de sang Fait son chemin Hors de moi Chaque fois Michael Gouveia La nuit je parle trois langues et demie La nuit je parle trois langues et demie le français l’anglais le portuguais et le biscuit chinois (je mange aussi le papier dans le biscuit pour que le message passe) la nuit porte conseil Lorrie Jean-Louis la mer nous sauvera... La mer nous sauvera nous tendra les bras nous embrassera la mer nous sauvera dans le cœur de sa maison il y a toujours de l’espace avec les tortues José Maria de Heredia Les conquérants Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal, Fatigués de porter leurs misères hautaines, De Palos, de Moguer, routiers et capitaines Anthony Phelps Je continue ma lente marche Je continue ma lente marche de poète à travers les forêts de ta nuit province d’ombre peuplée d’aphones Louis-Jean Thibault Pommes et oranges Pour bien voir, fais taire en toi toute passion. Repousse la douleur, l’abîme mélancolique. Rappelle-toi ceci : Le monde n’est rien de plus Qu’un subtil agencement De lignes et de volumes. Elkahna Talbi Le rituel de grand-mère… Le rituel de grand-mère débute avec l’eau sur les pieds les mains les avant-bras le visage elle répète trois fois avec un soupçon de Dieu est grand Diane Régimbald Ce qui nous lie (extrait) Tu verras l'effilochement le cassement Amina Saïd soleil à son lever chaque jour tu rattrapais la lune qui fuyait Marie-Ève Comtois Je voudrais voir la mer… je voudrais voir la mer un jour d’été je rêve de roches sur la terre d’outardes sur le gazon c’est beau en bicyclette croiser des écureuils blancs c’est beau la pluie tombe Roger Des Roches 3 Du passé né de fait de l'air qui va rare qui souffle ça qui arrache ça qui se gave d'hôpital. Mes poumons étroits ou est-ce un fantôme à chaque doigt ou est-ce ma tête digne Alfred de Vigny La maison du berger Pars courageusement, laisse toutes les villes ; Ne ternis plus tes pieds aux poudres du chemin : Du haut de nos pensers vois … France Mongeau dans l’immobilité de l’après-midi… dans l’immobilité de l’après-midi bêtes et hommes endormis aux fougères le grésillement de l’air emprisonne nos paroles cette langue nouvelle s’agrippe aux parois Paul-Marie Lapointe Le temps tombe le temps tombe familles giboulées passereaux le temps tombe Andrée Lacelle Au bout du quai... Au bout du quai déjà ce n’est plus la terre François Villon L’épitaphe de Villon en forme de ballade Frères humains, qui après nous vivez, N’ayez les cœurs contre nous endurcis, Car, se pitié de nous pauvres avez, Gaétane de Montreuil Les rêves morts Je voudrais pour aimer avoir un cœur nouveau Qui n’eût jamais connu les heures de détresse, Un cœur qui n’eût battu qu’au spectacle du beau Pagination 1 2 3 4 5 6 7 8 9 … Next › Page suivante Last » Dernière page Langue Français