Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire 1e à 3e sec./7e à 9e année 4e sec. au cégep 1/10e à 12e année Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer David Ménard Actes de cassures intactes Il n’était pas une fois, Mais c’était bien toi et moi, aux antipodes de l’époque des Oiseaux messagers, des troubadours et des chansons de geste Il n’était pas une joie non plus Andréane Frenette-Vallières Ce matin, je me lève avant toi... Ce matin, je me lève avant toi comme tous les matins pour ma tasse de silence. Les barrières tombent toutes. Je voyage — cinq outardes fendent les eaux. Rachel McCrum Large Dans un bar bondé à Belfast, une voix de campagne, fumée bredouillante, plonge dans mes oreilles. Hé ben. T'es pas mal costaude. Je me suis dit qu'il croyait me faire un compliment. Isabelle Damotte Dans le jardin attendent... Dans le jardin attendent encore quelques planches abandonnées Maman ouvre la porte appuie sa joue contre les pierres ridées Devant la baptiste dévorée de lumière Patrick Lafontaine Les enfants courent... Les enfants courent partout. On dirait des morts vivants dans la fraîcheur de l’herbe. Des groupes de bicyclettes passent sur Notre-Dame. On marche au beat des gyrophares. Je porte la couverture de laine sur laquelle on regarde les feux. Katherena Vermette 5. juste là-bas où les rivières se croisent les gens se sont toujours rencontrés 500 ans c’est rien ce lieu est trop profond cette terre est une histoire vivante nous sommes honorés d’y marcher Valérie Rouzeau L’un et l’autre papillon éléphant sont trompés L’un et l’autre papillon éléphant sont trompés Voyageurs votre train est plus long que le quai Comment descendre de là trouver la voie la pente Assez douce pour la vie et même à remonter Charles Leconte de Lisle La prairie Dans l’immense Prairie, océan sans rivages, Houles d’herbes qui vont et n’ont pas d’horizons, Cent rouges cavaliers, sur les mustangs sauvages, Jean Dominique J’ai lu que les poètes, en Chine J’ai lu que les poètes, en Chine, sont très doux. Et qu’il y en a un qui est mort de la lune ; Et les Chinois ne disent pas qu’il était fou Hector de Saint-Denys Garneau Portrait C’est un drôle d’enfant C’est un oiseau Il n’est plus là Tania Langlais En prévision du pire la chemise que tu as laissée sous une autre lumière s’approche très près de la menace on la dirait légère une si légère menace autour de l’été d’un côté comme de l’autre Marie-Hélène Voyer Préférer écrire… Préférer écrire la topographie toute pittoresque du troisième rang. Dire exactement, décrire la grange Rowan Mercille Iel II iel se présente à moi et surcharge mes sens une réaction en chaîne que mon corps peine à traduire la multitude de ses forces ma volonté passive Benjamin Péret Allô Mon avion en flammes mon château inondé de vin du Rhin mon ghetto d’iris noir mon oreille de… Mahmoud Darwich Carte d’identité Inscris je suis arabe le numéro de ma carte est cinquante mille j’ai huit enfants et le neuvième viendra… après l’été Te mettras-tu en colère? Inscris je suis arabe Joanne Morency Absence Les fleurs ne s’attendent à rien. Je les arrose quand même tous les matins. Le geste suffit. Un jour viendra où je n’aurai besoin de rien. L’ensemble de mon avoir pourra tenir dans une seule phrase. Robert Choquette Nocturne Je t’attends, ma mignonne au profil de camée. Quand nous serons ensemble et… Louise Warren Parfois le silence est tellement tout Parfois le silence est tellement tout qu’on imagine la vie avant le langage et un fond de poussière en dedans de nous le même fond gris qui ralentit le trait et nous fige dans cette masse François Coppée Je suis un pâle enfant... Je suis un pâle enfant du vieux Paris, et j’ai Le regret des rêveurs qui n’ont pas voyagé. Au pays bleu mon âme en vain se réfugie, Bathélemy Bolivar Parole stéréo tandis que les cicatrices de nos feuilles d’automne sillonnent la neige frugale je rêve l’hiver je rêve l’hiver de toi que c’est dur de narrer le futur dans la fragilité du présent Virginie Beauregard D. Mes parents cassent parfois des verres mes parents cassent parfois des verres ils sont tous les deux d'humeur fragile moi je ne casse pas grand-chose comme la vaisselle qui prend les marques du temps ma gorge se fissure parfois Marie Uguay Il existe pourtant... Il existe pourtant des pommes et des oranges Cézanne tenant d’une seule main toute l’amplitude féconde de la terre François Guerrette La saison des heures de visite... La saison des heures de visite dure quelques minutes au téléphone. Se rappeler un numéro : une montagne. Trop haute pour prendre des nouvelles. En donner. J’aiguise mon silencieux en imaginant le soleil se lever. Bertrand Laverdure Les peines d’amour... Les peines d’amour sont des mines à ciel ouvert. Je me réveille à quatre heures quarante du matin pour écrire ça. Je me réveille devant mon assiette, je me réveille en marchant, je me réveille dans l’autobus. Paul Verlaine Je ne sais pourquoi... Je ne sais pourquoi Mon esprit amer D’une aile inquiète et folle vole sur la mer. Caroline Dawson apprendre à reconnaître... apprendre à reconnaître les ondulations du racisme en même temps qu'à ouvrir un berlingot de lait dans mon école de pauvres : les faces blanches sur le côté de la pinte sont des enfants disparus. des vies mirages Daria Colonna En paix et jusqu’au mur Je coupe au couteau les coins de ma bouche, je suis tout sourire. Le siècle est un souper qui se trempe, s’arrose, s’asperge, se douche, s’inonde. Camille Readman Prudhomme Moi mon allure... moi mon allure est plus régulière que je ne le suis. François Guerrette Plus grands que nos corps... plus grands que nos corps nous ne dormons plus qu'à la verticale quand la nuit se referme sur nos peaux en état d'alarme nous pratiquons des entailles Judy Quinn Les toilettes chimiques... Les toilettes chimiques de Sani Mobile occupent le coin à l’entrée de l’ensemble résidentiel il y en a de multiples couleurs pour autant d’états d’âme un état d’âme peut aussi être en opposition Laurance Ouellet Tremblay Parler toute seule m : salut l : salut m : c’est ta bête l : je sais m : ça va? l : ça va l : toi? m : ça va m : ça fait longtemps Pierre Corneille Stances Marquise, si mon visage A quelques traits un peu vieux, Souvenez-vous qu’à mon âge M.K. Blais L’arbre devant la maison... L’arbre devant la maison a perdu toutes ses feuilles. Elles ont disparu du jour au lendemain. Je ne me souviens pas de les avoir ratissées. Charles Baudelaire Le chat Dans ma cervelle se promène, Ainsi qu’en son appartement, Un beau chat, fort, doux et charmant. Geneviève Blais La cruauté de la vase la cruauté de la vase la rivière jusqu’aux genoux ça passait à courant rapide ça passait la main sur la bouche comme ça à même la source un peu plus limace à chaque respiration un peu plus floppée Jean Cocteau Voici l’âge Voici l’âge des fous charmants. Tu as leur âge. Es-tu fou ? Voici l’âge du tohu-bohu. Robert Desnos L’arbre qui boit du vin L’arbre qui boit du vin aime qu’on dorme dans son ombre comme les cerfs et les lapins Yvonne América Truque Aérienne je file comme le vent / Aérea voy como el viento Sans pesanteur et légère, sans toucher terre comme écume éparpillée dans la brise, mon âme est en voyage. Comme les saisons du temps entre le feu et la nuit par les chemins et les jours. Arundhathi Subramaniam Mes amis Ils sont gorgés d’eau, tous et chacun, comme des salades, et plutôt ravagés, marqués par le cours des choses, sales. Dieu sait que je les aurai voulus autres — Arthur Rimbaud Le dormeur du val C’est un trou de verdure où chante une rivière Accrochant follement aux herbes des haillons D’argent ; où le soleil, de la montagne … Pagination « First Première page ‹ Previous Page précédente 1 2 3 4 5 6 7 8 9 … Next › Page suivante Last » Dernière page Langue Français