Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire 1e à 3e sec./7e à 9e année 4e sec. au cégep 1/10e à 12e année Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Anne Hébert En guise de fête Le soleil luit Le soleil luit Le monde est complet Catulle Mendès Le marché de la Madeleine Debout ! le soleil caresse nos draps. Que ne suis-je né près de Mytilène ! Allons respirer l’odeur des cédrats Hector de Saint-Denys Garneau Cage d’oiseau Je suis une cage d’oiseau Une cage d’os Avec un oiseau Alain Grandbois Est-ce déjà l’heure... Est-ce déjà l’heure Ma tendre peur Est-ce l’heure l’heure Alfred de Musset Venise Dans Venise la rouge, Pas un bateau ne bouge, Pas un pêcheur dans l’eau, Aristide Bruant Fantaisie triste I’ bruinait... L’temps était gris, On n’voyait pus l’ciel... L’atmosphère, Semblant suer au d’ssus d’Paris, Émile Verhaeren Cuisson du pain Les servantes faisaient le pain pour les dimanches, Avec le meilleur lait, avec le meilleur grain, Le front courbé, le coude en pointe hors des manches, François Villon L’épitaphe de Villon en forme de ballade Frères humains, qui après nous vivez, N’ayez les cœurs contre nous endurcis, Car, se pitié de nous pauvres avez, Jacques Chessex Tu dors tête claire Le vent parle dans la toison brouillée D’un arbre au front d’argent qui brille, Un tilleul jeune au seuil de l’ombre Alphonse Piché Greniers Puisque voici Ma Dame Lune Par les lucarnes des maisons, Voici pour nous bonne fortune, Maurice Maeterlinck Hôpital Hôpital ! hôpital au bord du canal ! Hôpital au mois de Juillet ! On y fait du feu dans la salle ! Alexis Lefrançois rencontré le lilas... rencontré le lilas rencontré la nana salut lilas salut nana mangé le lilas mangé la nana Léopold Sédar Senghor Chant de printemps III Je t’ai dit : — Écoute le silence sous les colères flamboyantes La voix de l’Afrique planant au-dessus de la rage des canons longs Arthur Rimbaud Le dormeur du val C’est un trou de verdure où chante une rivière Accrochant follement aux herbes des haillons D’argent ; où le soleil, de la montagne … Aristide Bruant Les loupiots C’est les petits des grandes villes, Les petits aux culs mal lavés, Contingents des guerres civiles François de Malherbe Dessein de quitter une dame qui ne le contentait que de promesse Beauté, mon beau souci, de qui l’âme incertaine A comme l’Océan son flux et son reflux : Pensez de vous résoudre à soulager ma peine, Gérard de Nerval El Desdichado Je suis le Ténébreux, — le Veuf, — l’Inconsolé, Le Prince d’Aquitaine à la Tour abolie : Ma seule Étoile est morte, — et mon luth constellé Jean de La Fontaine L’âne et le petit chien Ne forçons point notre talent, Nous ne ferions rien avec grâce : Jamais un lourdaud, quoi qu’il fasse, Nicholas Dawson Le fleuve n’est pas la mer... Le fleuve n’est pas la mer, pourtant je choisis le chemin du port. Au bout de ces pas, peut-être deviendrai-je aussi porteño que toi. Guillaume Apollinaire Le Pont Mirabeau Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu’il m’en souvienne André Foulon de Vaulx Les mots que je t’ai dits, d’autres te les diront Les mots que je t’ai dits, d’autres te les diront ;Les mots que tu m’as dits, tu les diras à d’autres :Leurs caresses viendront, trop semblables aux nôtres,Effacer les baisers que j’ai mis sur ton front. Lucie Julia Faims cachées Je connais de la vie Ce qu’on ne veut point dire Je sais toute la sève coulée au cours des jours. Jules Laforgue Complainte de la lune en province Ah ! la belle pleine Lune, Grosse comme une fortune ! La retraite sonne au loin, Jean de La Fontaine Le Chêne et le Roseau Le Chêne un jour dit au Roseau : Vous avez bien sujet d’accuser la Nature ; Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau. José Maria de Heredia Les conquérants Comme un vol de gerfauts hors du charnier natal, Fatigués de porter leurs misères hautaines, De Palos, de Moguer, routiers et capitaines Jacques Brault patience nous ne partirons pas cette banquise neurasthénique porte l’espoir des morts qui ne sont pas nés François Coppée Ruines du cœur Mon cœur était jadis comme un palais romain,Tout construit de granits choisis, de marbres rares.Bientôt les passions, comme un flot de barbares,L’envahirent, la hache ou la torche à la main. André Chénier La jeune Tarentine Pleurez, doux alcyons ! ô vous, oiseaux sacrés, Oiseaux chers à Thétis, doux alcyons, pleurez ! Elle a vécu, Myrto, la jeune Tarentine… Jovette Bernier J’abdique tout Je ne suis plus qu’un peu de chair qui souffre et saigne. Je ne sais plus lutter, j’attends le dernier coup, Le coup de grâce et de pitié que le sort daigne Francis Vielé-Griffin Étire-toi, la Vie... Étire-toi, la Vie est lasse à ton côté — Qu'elle dorme de l'aube au soir, Belle, lasse Pierre Morency Ballade du temps qui va Comme ruisseaux mes amis vont le temps s’en va comme rivière… Marceline Desbordes-Valmore Les séparés N’écris pas. Je suis triste, et je voudrais m’éteindre. Les beaux étés sans toi, c’est la nuit sans flambeau. J’ai refermé mes bras qui ne peuvent t’atteindre, Louis Le Cardonnel Ville morte Lentement, sourdement, des vêpres sonnent Dans la grand’paix de cette vague ville ; Des arbres gris sur la place frissonnent, Jean-Sébastien Larouche Ladyshave gri-gri Certitude de solitude. Que je niaiserais. Totalement seul ce soir. Robert Desnos L’arbre qui boit du vin L’arbre qui boit du vin aime qu’on dorme dans son ombre comme les cerfs et les lapins Pierre-Louis Matthey Connaissance Tel que je suis, dans la livide lumière, Tel que j’écris, mouillé d’un jour lunaire, l’ombre longue de ma main glissant sur le feuillet, Pierre Morency Au centre de notre vie je gravite non encore né non encore formé Un jour j… José Emilio Pacheco Contra un diálogo inmóvil/Contre un dialogue immobile Quelqu’un te suit parfois en silence. Les choses jamais dites se transforment en actes. Tu traverses la nuit avec le rêve dans tes mains mais l’autre, implacable, ne t’abandonne pas : Gérald Leblanc Éloge du chiac de jouer dans la langue et d’en rire d’en rêver qu’on find out qu’on communique Ferdinand Ramuz Machine L’homme est en haut de son siège, porté magnifiquement au-dessus des choses ; la ligne qu’il trace avec ses épaules Pagination « First Première page ‹ Previous Page précédente 1 2 3 4 5 6 Next › Page suivante Last » Dernière page Langue Français