Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire 1e à 3e sec./7e à 9e année 4e sec. au cégep 1/10e à 12e année Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Christophe Charles Dechoukaj Je titube dans la ville en flammes à travers le dédale de ses rues enfumées la poussière fabuleuse des bidonvilles Paul-Marie Lapointe Barque funéraire barque funéraire sans rame avec le mort étendu sur une table basse France Daigle Sur les traces de Marianne Godbout, cordonnière et savetière cuir rouge peau verte soupe aux pois jaunes du Québec Charles Cros Inscription Mon âme est comme un ciel sans bornes ; Elle a des immensités mornes Et d’innombrables soleils clairs ; Maurice Maeterlinck Hôpital Hôpital ! hôpital au bord du canal ! Hôpital au mois de Juillet ! On y fait du feu dans la salle ! Auguste Brizeux Le lézard Avec une jeune veuve, Tendre encor, j’en ai la preuve, Parlant breton et français : Stéphane Mallarmé L’azur De l’éternel Azur la sereine ironie Accable, belle indolemment comme les fleurs, Le poète impuissant qui maudit son génie Nérée Beauchemin La mer Loin des grands rochers noirs que baise la marée, La mer calme, la mer au murmure endormeur, Au large, tout là-bas, lente s’est retirée, Roland Giguère La main du bourreau finit toujours par pourrir Grande main qui pèse sur nous grande main qui nous aplatit contre terre grande main qui nous brise les ailes grande main de plomb chaud Réné Guy Cadou Je t’attendais ainsi... Je t’attendais ainsi qu’on attend les navires Dans les années de sécheresse quand le blé Ne monte pas plus haut qu’une oreille dans l’herbe Francis Bebey Qui es-tu ? Qui es-tu ? Je suis Mamadi, fils de Dioubaté. D’où viens-tu ? Joachim Du Bellay L’olive Si notre vie est moins qu’une journée En l’éternel, si l’an qui fait le tour Chasse nos jours sans espoir de retour, Pamphile LeMay À un vieil arbre Tu réveilles en moi des souvenirs confus. Je t’ai vu, n’est-ce pas? moins triste et moins modeste. Ta tête sous l’orage avait un noble geste, Hector de Saint-Denys Garneau Portrait C’est un drôle d’enfant C’est un oiseau Il n’est plus là Andrée Chedid Au fond du visage Ce n’est pas en une fois Que je saurai ton visage… Medjé Vézina Matin Le coq égosillé chancelle comme un pitre. Par grands coups de clarté, le soleil cogne aux vitres Et, dans un remuement de feuillage et d’oiseaux, Claude Haeffely Shoe-shine Reste la nuit cette boule bleue que tu portais au coin des lèvres nuit-fumée nuit des lilas-rafales et des seins-pendentifs Lucie Julia Faims cachées Je connais de la vie Ce qu’on ne veut point dire Je sais toute la sève coulée au cours des jours. Yambo Ouologem Ni connu ni cru Ni connu ni cru Ni compris ni cherché Oui Marie Uguay Il existe pourtant... Il existe pourtant des pommes et des oranges Cézanne tenant d’une seule main toute l’amplitude féconde de la terre Patrice Desbiens La pluie me suit La pluie me suit. Je fuis comme un bruit. Le bruit s’éloigne de sa naissance. Blaise Cendrars Menus Foie de tortue verte truffé Langouste à la mexicaine Faisan de la Floride Gérard de Nerval El Desdichado Je suis le Ténébreux, — le Veuf, — l’Inconsolé, Le Prince d’Aquitaine à la Tour abolie : Ma seule Étoile est morte, — et mon luth constellé Valery Larbaud Ode Prête-moi ton grand bruit, ta grande allure si douce, Ton glissement nocturne à travers l’Europe illuminée, Ô train de luxe ! et l’angoissante musique Aimé Césaire dorsale bossale il y a des volcans qui se meurent il y a des volcans qui demeurent il y a des volcans qui ne sont là que pour le vent Jean de Lingendes Stances sur une courtisane Connaissant votre humeur je veux bien ma Sylvie, Que passant votre temps Avec tous les amants dont vous êtes servie, Émile Deschamps Le roi des aulnes Qui donc passe à cheval dans la nuit et le vent ? C’est le père avec son enfant. De son bras, crispé de tendresse, Victor Hugo La conscience Lorsque avec ses enfants vêtus de peaux de bêtes, Échevelé, livide au milieu des tempêtes, Caïn se fut enfui de devant Jéhovah, Laurent Drelincourt Sur le soleil Flambeau de l’Univers, charmant Père du Jour, Globe d’or et de feu, Centre de la Lumière ; Admirable Portrait de la Cause première ; Étienne Jodelle Comme un qui s’est perdu... Comme un qui s’est perdu dans la forêt profonde Loin de chemin, d’orée et d’adresse, et de gens : Comme un qui en la mer grosse d’horribles … Andrée Lacelle Au bout du quai... Au bout du quai déjà ce n’est plus la terre Victor Hugo Clair de lune La lune était sereine et jouait sur les flots. — La fenêtre enfin libre est ouverte à la brise, La sultane regarde, et la mer qui se… Jean-Sébastien Larouche Ladyshave gri-gri Certitude de solitude. Que je niaiserais. Totalement seul ce soir. Charles Baudelaire L’invitation au voyage Mon enfant, ma sœur, Songe à la douceur D’aller là-bas vivre ensemble ! Pierre-Louis Matthey Connaissance Tel que je suis, dans la livide lumière, Tel que j’écris, mouillé d’un jour lunaire, l’ombre longue de ma main glissant sur le feuillet, Pamphile LeMay Fruits mûrs C’est août qui flambe. Au bois comme au champ tout est mûr. Le sauvage raisin offre son jus qui grise ; Le soleil a pourpré la pomme et la cerise ; Charles Leconte de Lisle La prairie Dans l’immense Prairie, océan sans rivages, Houles d’herbes qui vont et n’ont pas d’horizons, Cent rouges cavaliers, sur les mustangs sauvages, Mathurin Régnier Stances Quand sur moi je jette les yeux, À trente ans me voyant tout vieux, Mon cœur de frayeur diminue ; Jacques Brault patience nous ne partirons pas cette banquise neurasthénique porte l’espoir des morts qui ne sont pas nés Francis Vielé-Griffin Étire-toi, la Vie... Étire-toi, la Vie est lasse à ton côté — Qu'elle dorme de l'aube au soir, Belle, lasse Pagination 1 2 3 4 5 6 Next › Page suivante Last » Dernière page Langue Français