Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire 1e à 3e sec./7e à 9e année 4e sec. au cégep 1/10e à 12e année Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Vanessa Courville les enfants demandent une consolation... les enfants demandent une consolation pour le premier arrachement du lait chaud ou ta peau mousse mémoire de leurs joies tu leur offres une attention – t’alignes vers ton devenir animal Anna Babi Ils sont nos pères... Ils sont nos pères, tapis dans l’obscuritéde couloirs dont nous ne savons plus les couleursils prennent la forme de lépismesou de monstres dont nous sommes fièresils sont les pères que nous avons eusplus grands que nous Gérald Leblanc Pratique de la poésie Il me semble que la poésie agit à partir du corps puis de la tête de la mémoire des bandes dessinées ou de l’eau salée avalée en sautant dans la rivière de mon enfance il me semble que ça parle Georgette LeBlanc dehors il y a point deux prusses pareils à la côte ils poussont tordus comme des vieux ou des malades Denise Desautels de futurs souvenirs j’en veux encore, toujours plus, insatiable je veux les remuer à la pelle France Daigle Sur les traces de Marianne Godbout, cordonnière et savetière cuir rouge peau verte soupe aux pois jaunes du Québec Michael Delisle Élan Je suis ici. Devant ça. Et je commence, Louise Dupré Le matin se lève... Le matin se lève toujours trop tôt car le cœur ne vibre que la nuit, dans le noir Jean Dominique Chanson Le bateau sentait le thé Quand nous traversions la mer, À deux, à trois, pour aller Rita Mestokosho On the road again 2 Je crois bien sur la route, sur la mer sur mes pieds Daphné B. On me prend cute... on me prend cute pour ici ou pour emporter on me prend par la main en me disant c’est incroyable on me prend René Lapierre Le 13 avril 1959, juste avant d’aller au lit La première journée de l’amour est inconcevablement abrupte ; entièrement faite de choses arrachées - - soudain et haut ; et du jour qui s’élance en travers de son axe. Simon Boulerice la vitalité de vos corps m’épuise... la vitalité de vos corps m'épuise de désir et de désespoir (je vous aime et je vous hais) (je vous aime et je vous hais) (je vous aime plus que je ne vous hais) Pierre Nepveu Dernière visite à Mirabel Maintenant j’avance sur un terrain miné, l’espace m’a tout enlevé et je reprends là où chaque pierre pourrait exploser Gaston Miron La Marche à l’amour tu es mon amour ma clameur mon bramement tu es mon amour ma ceinture fléchée d’univers ma danse carrée des quatre coins d’horizon le rouet des écheveaux de mon espoir tu es ma réconciliation batailleuse Renée Gagnon Steve McQueen (mon amoureux) et puis t’aimes pas les mots tu les connais pas souvent tu sais pas ce qu’ils veulent dire y’a tout un genre de mots que tu veux pas entendre ou dire les mots à trois syllabes Judy Quinn Les toilettes chimiques... Les toilettes chimiques de Sani Mobile occupent le coin à l’entrée de l’ensemble résidentiel il y en a de multiples couleurs pour autant d’états d’âme un état d’âme peut aussi être en opposition Rose Eliceiry Quand les cargos... quand les cargos de sel déverseront la rue Clark dans ses caniveaux je n’aurai plus raison de rester là dans l’embrasure de la porte où plus personne ne s’embrasse désormais Jean-Marc Desgent La rigidité des flammes Je suis là présent un tremblement de terre, mais il faut ajouter des orages, quelque chose qui tient du mortel sacré, à moins de dire tabula rasa et d’immenses agitations de gamines, Michel Van Schendel L’infini Laisse-le Il vient Laisse-lui Laurie Bédard d’abord le bleu foncé pâlit le ciel... d’abord le bleu foncé pâlit le ciel éclaire au ralenti l’horizon le mauve apparaît et vire au rose le soleil se lève à n’en plus finir au loin nous fixons le Robert Dickson Ottawa je m’apprête à changer une lampe brûlée le son humide d’autos qui passent tout près de l’autre côté du mur des bruits inquiétants Tania Langlais En prévision du pire la chemise que tu as laissée sous une autre lumière s’approche très près de la menace on la dirait légère une si légère menace autour de l’été d’un côté comme de l’autre Pamphile LeMay Le castor et le loup-cervier Un castor, bon enfant, un jour prêta l’oreille Aux paroles d’un loup-cervier. Il s’agissait d’éteindre une haine bien vieille Yves Préfontaine Peuple inhabité J’habite un espace où le froid triomphe de l’herbe, où la grisaille règne en lourdeur … Katherena Vermette 5. juste là-bas où les rivières se croisent les gens se sont toujours rencontrés 500 ans c’est rien ce lieu est trop profond cette terre est une histoire vivante nous sommes honorés d’y marcher Michel Pleau Devenir quand on pousse la porte quand on sort enfin de l’ombre collée à la peau on trouve sous nos pas ce qu’il faut de clarté pour avancer l’espace est immense Denis Vanier De la seconde au moment Et c'est l'automne : saison du cloaque et des ramassis, débarrassé de ce projecteur nazi qu'est le soleil des autres, je me suis pourtant défendu de collaborer, Simon Boulerice je pense aux arbres et à leur ancrage... je pense aux arbres et à leur ancrage je pense à ma mère juchée bancale dans la cuisine je pense aux autobus jaunes dans la cour de récré cordés en ordre pédagogique je pense à mon avenir Mai Der Vang Jour de 1987 Tu t’appuies contre la porte devant moi, Grand, non rasé, bras ballants, Un sac de voyage trop ample à tes pieds. Je fixe la planche à repasser, incapable Louise Desjardins Ça crie de tous les côtés Ça crie de tous les côtés rickshaw roupie didi hello dans une rue sans adresse Joël Pourbaix La neige ne ment point... La neige ne ment pointles empreintes avancentdéjouent l’usure universelleà l’heure de l’ocre insoumisepépiements sous zérocomment font-ilsle grincement d’un arbre à voix basserejoint mes vertèbres Rita Mestokosho La bibliothèque de la terre | Assi umashinaikana Mon peuple écrivait en marchant mon peuple écrivait sur la ligne de la mémoire de cette façon, son bagage était moins lourd il avait la bibliothèque de la terre avec lui François Charron La mort du poème La faim me réclame, la faim incommensurable, la faim excitée par le flottement continu des étoiles. Elle vient, ma faim, empourprer mes veines afin de dessiner le bonheur après la tristesse. Mais le bonheur comme Annie Lafleur On a quitté la région... On a quitté la région soulevé la soute repéré des layons séparé les plus vieux des plus fins loin on a pris à droite et plus rien ouvert la forêt ajouté des essences Marie-Hélène Voyer Fouiller ouvrir les conserves fouiller ouvrir les conserves les bocaux les boîtes de métal se gaver s’étouper fruitages fraises et rhubarbe groseilles et noisettes beurre d’érable compote de pommes gelée de roses pain perdu sucre à la crème cassonade sucer ses doigts lécher… Jonathan Bécotte Le mot le plus laid du monde Cancer. C'est le pire mot de tout le vocabulaire. Un mot qu'on apprend sans le vouloir. On se réveille un jour Hector de Saint-Denys Garneau Portrait C’est un drôle d’enfant C’est un oiseau Il n’est plus là Jean Désy Chaussé de bottes de sept lieues... Chaussés de bottes de sept lieues Buvons à ton chapeau de coyote rayé Ma douce ma voix ma rivière Ma rayonnante scriboulinante Mon anti-satanique rataplanche Ma Grande Ourse ma Bételgeuse Gilles Hénault L’enfant prodigue L’enfant qui jouait le voilà maigre et courbé L’enfant qui pleurait le voilà les yeux brûlés L’enfant qui dansait une ronde le voilà qui court après le tramway Pagination « First Première page ‹ Previous Page précédente … 2 3 4 5 6 7 8 9 10 Next › Page suivante Last » Dernière page Langue Français