Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire 1e à 3e sec./7e à 9e année 4e sec. au cégep 1/10e à 12e année Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Laurence Veilleux Ma famille... Ma famille est une maison est une chambre où dormir la lumière allumée je baigne dans le nid humide de ses soifs l’avale avec d’idiotes petites attentions Denise Desautels La marathonienne joggeuse de grand fond, tu cours jusqu’au bout du continent jusqu’au bout du siècle champs minés, océans, naufrages jets de plomb et de sang squelettes en pile le long de ton chemin François Guerrette Plus grands que nos corps... plus grands que nos corps nous ne dormons plus qu'à la verticale quand la nuit se referme sur nos peaux en état d'alarme nous pratiquons des entailles Véronique Cyr Récidives Tu es l’indice la faute rends-toi dans la neige depuis la fuite des nerfs les veines se séparent pendant le sommeil les enfants changent de corps en nageant je recule jusqu’aux rites de passage Marie Uguay Maintenant nous sommes assis maintenant nous sommes assis à la grande terrasse où paraît le soir et les voix parlent un langage inconnu de plus en plus s’efface la limite entre le ciel et la terre Anna Babi Ils sont nos pères... Ils sont nos pères, tapis dans l’obscuritéde couloirs dont nous ne savons plus les couleursils prennent la forme de lépismesou de monstres dont nous sommes fièresils sont les pères que nous avons eusplus grands que nous Xavière Mackay Who cares vais-je arriver en retard ? est-ce que ça vaut la peine de courir d’après toi ? je perds mon temps tu crois ? merde ! on s’en fout au fond on s’en fout Alfred Garneau Mon insomnie Mon insomnie a vu naître les clartés grises. Le vent contre ma vitre, où cette aurore luit, Souffle les flèches d’eau d’un orage qui fuit. Paul-Marie Lapointe Le temps tombe le temps tombe familles giboulées passereaux le temps tombe Louis-Jean Thibault Pommes et oranges Pour bien voir, fais taire en toi toute passion. Repousse la douleur, l’abîme mélancolique. Rappelle-toi ceci : Le monde n’est rien de plus Qu’un subtil agencement De lignes et de volumes. Pierre Morency Ballade du temps qui va Comme ruisseaux mes amis vont le temps s’en va comme rivière… Timothée-William Lapointe Le skatepark des clowns Attention à ta tête attention à tes coudes soyons alertes car nous entrons en haut lieu de perdition un endroit assez effrayant pour que Günter n’y ait jamais mis les pieds Denise Boucher Je viens comme une mante religieuse... Je viens comme une mante religieuse dévorer le sur-mâle le héros le surhomme et aspirer ta hache de guerre ô homme j’ai la démarche effrontée des pécheresses mes vastes hanches sont les berceaux Dyane Léger Avant que tout éclate en morceaux Avant que tout éclate en morceaux j’aimerais écrire dans ta main un tout petit poème Herménégilde Chiasson Outremer Je resterai avec vous jusqu’à l’heure émouvante où votre cœur sera devenu un continent glacé dans le grand moment perdu de la route. Alexis Lefrançois Nous aurons connu Nous aurons connu le ciel plombé, les sapins noirs, les rauques croassements des corbeaux Erika Soucy je n’arrive pas à faire... je n’arrive pas à faire comme dans les livres arlequins parce qu’il y avait tes chansons qui berçaient les cadavres tqs dans le noir Maya Cousineau Mollen Sept fois Au premier jour de mon premier souffle On me baptisa avec un numéro Au deuxième, on me donna une terre de réserve Pour y ensevelir mes premiers rêves Sarah Bertrand-Savard tu seras seule... tu seras seule d'un bout à l'autre DEPUIS QUE JE SUIS de silence. Je plonge dans les mots Michel Van Schendel Un jardinier disait à ses mains... Un jardinier disait à ses mains, Disait au jardin : Je suis ta jument je suis ton pré Ouanessa Younsi La fin du monde... La fin du monde. Je guettais l’apocalypse, mes paumes en escalopes. Les éclairs se déversaient dans mon verre, je les buvais sans œsophage. Parfois un vague oncle algérien m’appelait. Je ne répondais pas. Élise Turcotte Les enfants racontent... Les enfants racontent leurs cauchemars pendant que les femmes dansent avec les hommes sous un abri de pacotille tout peut changer en une minute de frayeur Pierre Chatillon Dans la maison du souvenir... Dans la maison du souvenirma mère apprivoise des motsdes mots tombés du nidqu’elle recueille sur la pelouseréchauffe entre ses paumessoigne nourritelle leur sauve la vie.Lorsqu’ils ouvrent leurs ailes Michael Gouveia La nuit je parle trois langues et demie La nuit je parle trois langues et demie le français l’anglais le portuguais et le biscuit chinois (je mange aussi le papier dans le biscuit pour que le message passe) la nuit porte conseil Hélène Dorion J’ai donc parcouru... J’ai donc parcouru le chemin du monde qui, de l’argile à l’or, va d’une mer à l’autre, relie l’entière Terre. Évi Savard dans les jeux de rôle... dans les jeux de rôle à six ans on avait encore le droit d'être un·e autre sans conséquence j'ai longtemps voulu qu'on m'appelle jack sûrement après avoir vu Kim Doré Je t’écris en retard... je t’écris en retard sur la vérité les feuilles mortes c’est le temps qu’aura mis la noirceur pour sécher dans l’œil percé du cœur ce corps étranger qui nous regarde dormir pareils aux arbres Joséphine Bacon Aujourd’hui le printemps... | Amassepanu shikuan... Aujourd’hui le printemps s’est mêlé à l’hiver Tout fond L’hiver n’a pas dit son dernier mot Un ancien imite le vent Patrice Desbiens Je me souviens d’une station wagon... Je me souviens d’une station wagon qui coupe la nuit qui ouvre la nuit du nord comme un couteau de chasse ouvre sa proie Simon Boulerice la vitalité de vos corps m’épuise... la vitalité de vos corps m'épuise de désir et de désespoir (je vous aime et je vous hais) (je vous aime et je vous hais) (je vous aime plus que je ne vous hais) Yara El-Soueidi Conjugaison du verbe dire – pronoms masculins Tu me tapotes sur la tête en me disant que je devrais être plus sage Tu me dis que je devrais me taire et t’écouter Shawn Cotton j’ai passé ben du temps j'ai passé ben du temps au téléphone pour faire taire mes rêves la planète était toute tendue Charlotte Francoeur Ma mère m’a portée... Ma mère m’a portée dans un ventre jeune et ferme que je ne reconnais pas j’oublie aussi vite que j’assimile on dit tu n’écoutes pas tout fond comme un buvard Carolanne Foucher Je suis comme tout le monde je suis comme tout le monde ma sonnerie de cellulaire c’est une imitation d’oiseau un exotique cui cui je suis comme tout le monde le ménage me prend Anick Arsenault Il y a des femmes capables de lire la noirceur... il y a des femmes capables de lire la noirceur elles apparaissent mobiles en pleine beauté debout dans l’instant au cœur flexible d’un territoire les femmes seules en région Paul Chanel Malenfant Stravaganza Cadence. J’ai cinq ans et ma mère danse tandis que je ne sais pas écrire, « j’ai de beaux oiseaux et des pendants d’oreilles » elle virevolte et chavire dans mes pensées volantes, toute Karianne Trudeau Beaunoyer Des masques aux yeux prolifiques Une boîte à souvenirs pleine de trous dont les souvenirs s’échappent. De temps en temps la couleur du ciel s’assombrit et le ciel tombe dans la boîte, alors je ris doucement, et quand je ris, voyez comme j’ai des rides. Paul Chanel Malenfant Ma grand-mère a murmuré... Ma grand-mère a murmuré : Ton grand-père est vieux comme le chemin. Seul dans sa chambre, il lit le journal. Je voudrais le bercer, petit corps Louis Fréchette Le cap Éternité C’est un bloc écrasant dont la crête surplombe Au-dessus des flots noirs, et dont le front puissant Domine le brouillard, et défie en passant Ouanessa Younsi Avec toi j’entre dans le langage... Avec toi j'entre dans le langage comme dans une maison. Je compose un cheval de lettres, un enfant sur la terre. Comme si je courais tous les dangers : cueillir une fleur dans l'incompréhensible, aimer le mot plus que moi-même. Pagination « First Première page ‹ Previous Page précédente 1 2 3 4 5 6 7 8 9 … Next › Page suivante Last » Dernière page Langue Français