Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire - Tout -Grades 7-9 / Sec. 1-3Grades 10-12 / Sec. 4 & 5 / CEGEP 1 Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Laurie Bédard d’abord le bleu foncé pâlit le ciel... d’abord le bleu foncé pâlit le ciel éclaire au ralenti l’horizon le mauve apparaît et vire au rose le soleil se lève à n’en plus finir Paul Savoie Le labyrinthe Il n’y a jamais de porte entre moi et l’ombre, jamais de séparation entre tant de pas ; je marche sans cesse Geneviève Amyot Comme tu sembles calme Comme tu sembles calme tout à coup Violaine Nous ne nous blottirons pas du tout Natasha Kanapé Fontaine La migration Je me nommerai Mississippi Assiniboine Azueï Oaxaca j’aurai un nom de reine ma fleur d’origine Je suis j’existe François Hébert Votre état nous inquiète nous aimerions vous faire du bien vous offrir à nos frais une journée de rêve voyage payé par le poème tout compris des ortolans de l’eau turquoise cocotiers ventilateurs Pamphile LeMay Le castor et le loup-cervier Un castor, bon enfant, un jour prêta l’oreille Aux paroles d’un loup-cervier. Il s’agissait d’éteindre une haine bien vieille Mai Der Vang Jour de 1987 Tu t’appuies contre la porte devant moi, Grand, non rasé, bras ballants, Un sac de voyage trop ample à tes pieds. Je fixe la planche à repasser, incapable Anne-Marie Alonzo Et la chevelure plus longue que tourment... et la chevelure plus longue que tourment cette chevelure chevaline coup d’épaule de rein tour de cou de bras tu danses à côté tu sautes hennis tu marches galopes tu regardes l’estrade la scène les yeux par milliers figés je dis : the eyes!… Jean-Paul Daoust Fantôme J’avais un fantôme dans le cœur Sans cesse je murmurais son nom Une prière pour nous exorciser Joséphine Bacon Aujourd’hui le printemps... | Amassepanu shikuan... Aujourd’hui le printemps s’est mêlé à l’hiver Tout fond L’hiver n’a pas dit son dernier mot Un ancien imite le vent Il m’a envoûtée Avec des ailes de perdrix Puis a disparu Jean-Noël Pontbriand ouvrant chaque fenêtre… ouvrant chaque fenêtre je fais le tour de la maison laissant courir la lumière sur les meubles danser le soleil sur les planchers je respire l’eau des naissances François Guerrette Plus grands que nos corps... plus grands que nos corps nous ne dormons plus qu'à la verticale quand la nuit se referme sur nos peaux en état d'alarme nous pratiquons des entailles Paul Chanel Malenfant Mélancolie Mélancolie. Pour la sonorité du coquelicot. Pour l’étoile de mer sur le rebord de la fenêtre. Pour le cri du coq à l’aube. Pour le sillage de l’avion dans le ciel de juillet. Pierre Nepveu Le rêve de l’arpenteur Je pressens cette terre sans arbres et pure de ne dresser aucun obstacle, et les visages eux-mêmes vidés de tout destin, Georgette LeBlanc dehors il y a point deux prusses pareils à la côte ils poussont tordus comme des vieux ou des malades Serge Agnessan Et puis quoi d’autre... Et puis quoi d’autre sinon un milliard de routes de nuit éclairées par le cul d’une luciole priée espérée attendue ? Moi, on ne m’a jamais appris à faire silence Yves Préfontaine Peuple inhabité J’habite un espace où le froid triomphe de l’herbe, où la grisaille règne en lourdeur sur des fantômes d’arbres. J’habite en silence un peuple qui sommeille, frileux sous le givre de ses mots.… Benoit Jutras Lettre au Père Falaise Rachel Leclerc Et je ne sais plus... Et je ne sais plus le temps qu’il fait ni de quelle saison nous tirons ces jours, je crois qu’il fait de grands escaliers de bois Billy-Ray Belcourt Les reines de la réserve II d’après tomson highway personnages : Nérée Beauchemin La mer Loin des grands rochers noirs que baise la marée, La mer calme, la mer au murmure endormeur, Au large, tout là-bas, lente s’est retirée, Clara B.-Turcotte Aimantés J’ai pris la température de mes rêves; je pouvais enfin toucher aux arbres à papillons, aux forêts de nuages et aux archipels flottants. Tranquillement, une flûte me raconte Alexis Lefrançois rencontré le lilas... rencontré le lilas rencontré la nana salut lilas salut nana mangé le lilas mangé la nana Marcela Huerta Je me réveille un dimanche... Je me réveille un dimanche et ça sent la levure chaude, alors elle doit être en train de faire du pain. Annie Lafleur On a quitté la région... On a quitté la région soulevé la soute repéré des layons séparé les plus vieux des plus fins loin on a pris à droite et plus rien ouvert la forêt ajouté des essences Daphné B. Je lis que certaines mésanges... je lis que certaines mésanges naissent bleues avec une définition de l’amour glissante qu’elles savent décapsuler les bouteilles de bière et qu’elles vivent dans les forêts Claude Haeffely Shoe-shine Reste la nuit cette boule bleue que tu portais au coin des lèvres nuit-fumée nuit des lilas-rafales et des seins-pendentifs Jonas Fortier les ténèbres transparentes les ténèbres étaient ici hier les terres tranchantes ô joie éteinte quelques arbres poussaient non vers le ciel, mais autour du cou ainsi s’étaient-ils adaptés aux métamorphoses de notre nature Jean-Marc Desgent La rigidité des flammes Je suis là présent un tremblement de terre, mais il faut ajouter des orages, quelque chose qui tient du mortel sacré, à moins de dire tabula rasa et d’immenses agitations de gamines, Jean-Paul Daoust Lunettes de soleil Il met ses lunettes de soleil Un hijab pour son âme Pour stopper son cri de détresse Paul Chanel Malenfant Stravaganza Cadence. J’ai cinq ans et ma mère danse tandis que je ne sais pas écrire, « j’ai de beaux oiseaux et des pendants d’oreilles » elle virevolte et chavire dans mes pensées volantes, toute Hector de Saint-Denys Garneau Portrait C’est un drôle d’enfant C’est un oiseau Il n’est plus là Louis-Philippe Hébert Un adjectif pour le sable L’impensable l’inconnaissable le sable, Kim Doré Je t’écris en retard... je t’écris en retard sur la vérité les feuilles mortes c’est le temps qu’aura mis la noirceur pour sécher dans l’œil percé du cœur ce corps étranger qui nous regarde dormir pareils aux arbres Normand de Bellefeuille La parole amoureuse est un dimanche un dimanche la parole amoureuse est un dimanche sans aucun souci de soi-même Akena Okoko Tourisme 1 Jubiler à l’idée de prendre l’avion pour la première fois Aller visiter la famille du Texas Au pays du meilleur basket sur terre Et atterrir en pleine canicule insoutenable Mo Bolduc Another Day au lieu de sortir je m’assois fixe le bois franc de mes yeux gonflés de longues minutes mes draps sont encore tachés de ma dernière bonne baise les yeux fermés je rêve Herménégilde Chiasson Dans la rue... dans la rue une jeune femme une rose rouge à la main s’avance en souriant un passant distrait l’accroche la fleur tombe sur le pavé le sourire déserte le visage je me précipite Sonia Lamontagne un musicien me demande un musicien me demande si le français se meurt comme le cellulaire Marilou Craft je me suis engagée... je me suis engagée à au moins être là présente, ouverte témoigner de l’expérience écrire le paradoxe mais ça c’était avant quand tout avait un sens encore reconnaissable Language French