Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire 1e à 3e sec./7e à 9e année 4e sec. au cégep 1/10e à 12e année Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Louise Dupré Il y a les larmes... Il y a les larmes des folles tristesses et des peines minuscules celles de la colère plus pointues que des couteaux plantés dans la poitrine les larmes d’impuissance si on me punit Roseline Lambert Prendre nos mesures il faut le dire ta dernière lettre elle se pesait en TONNES Elle écrasait tout dans son grand rectangle noir imprimé : Hélène Monette J’ai donné... J’ai donné des sous aux mendiants mais les oreilles, les narines, les poumons les yeux et la bouche de l’enfant ouverts très grands je ne les ai pas vus les poèmes je les ai tus Geneviève Boudreau Ils n’ont pas su regarder... Ils n’ont pas su regarder ils ont laissé Vieillir le temps Le dernier miracle se balance À la poutre du garage C’est toujours la même voix Perdue la même voix de couteaux qui appelle Juan Garcia Je ne veux pas mourir Je ne veux pas mourir comme on meurt en novembre avec ce rien de nuit qui nous remplit les yeux et cette fin du monde au bout de nos regards Nour Symon Ma peau ne m’appartient... ma peau ne m'appartient - je n'écrirai pas dans son gras je vieillirai d'un jour je respecterai les consignes je m'achèterai de la crème à mains pour pouvoir dire à ma Daphné B. Lorsqu’on abandonne tout... Lorsqu'on abandonne tout, on veut aussi laisser son nom derrière. Il y a longtemps, j'ai connu un Dragon qui voulait changer son nom pour Pierre. Il était concierge au club de tennis où je travaillais. Pierre Morency Ballade du temps qui va Comme ruisseaux mes amis vont le temps s’en va comme rivière… Évelyne Ménard un souvenir se déboutonne... un souvenir se déboutonne soirée au resto j'avale une crise de panique avant mes pâtes ma sueur fait de la nappe un dessin à colorier où je dépasse les lignes Marc Arseneau Bury My Heart à Beaumont faut-tu qu’on corde tous les souvenirs comme le bois à Beaumont ça fait quèques semaines que je pense à ça Nessa Ghassemi-Bakhtiari Éveil ce n'était pas ma terre que je visitais même pas celle de mon père. et pourtant - c'était la première fois que je voyais un regard de reconnaissance chez les autres Jean Sioui l’avenir voit rouge… l’avenir voit rouge nous repartons vers nos terres pas à pas tachés du sang de nos ancêtres les pas perdus s’évadent du feu sacré c’est là que les jeunes reforment le cercle Chantal Ringuet Dans la chambre... dans la chambre porte entrebâillée un courant d’air nous rassemblons nos cailloux nos vêtements nos incarnations — dans nos poches des miettes de pain Natasha Kanapé Fontaine Ma terre je la prendrai... Ma terre je la prendrai dans ma main je la soignerai avec un pan ma jupe essuiera ses larmes noires mes cheveux ses joues creuses je la bercerai en ses tremblements je ne dors plus Andréane Frenette-Vallières Fabriquer la côte Les femmes de la côte restent sauvages. Les hommes chantent conduisent des chaloupes et parlent de l’allure des vagues; les femmes de la côte peignent et savent réparer des skidoos Andrée Christensen Chambres rêvantes Les eaux de nuit parlent en rêvant, buveuses d’étoiles, luisantes d’oracles L’eau nocturne entre par les portes sans frapper ni les ouvrir sans demander la permission Véronique Grenier 4. Dans un dictionnaire, il est écrit que «l'amour est un mouvement, une affection, de la tendresse». Je m'efforce de comprendre comment ça peut disparaître et je tourne en boucle dans ma tête Gérald Godin Fins Il manquait quelque chose dans le miroir peut-être les tentures bleues Rodney Saint-Éloi Grand-mère Tida Grand-mère Tida avait une tombe Grand-mère Tida avait une maison elle préférait la tombe à la maison Joanne Morency Absence Les fleurs ne s’attendent à rien. Je les arrose quand même tous les matins. Le geste suffit. Un jour viendra où je n’aurai besoin de rien. L’ensemble de mon avoir pourra tenir dans une seule phrase. Noémie Pomerleau-Cloutier C’est le new guy… c'est le new guy il vient des vagues de blé il n'a pas hésité à traverser le pays arriver au début du chemin d'eau pour que sa femme rentre au port Vanessa Bell Allons dehors… allons dehors soyons droits mettons fin à la parole Pascale Bérubé Tout s’incarne... tout s’incarne difficilement en moi alors que je voudrais surtout écrire de beaux mots, en rose saumoné, et m’en faire des costumes dans lesquels je disparaîtrais enfin, reproduction de cette petite fille noyée sous les manteaux de fourrure des… Simon Boulerice Je suis souvent seul à l’avant... Je suis souvent seul à l'avant Dans le siège indésiré des indésirables Ma solitude est confortable Je scanne des paysages Mon regard est une vigie Louise Desjardins Je ferme les yeux... Je ferme les yeux Un rayon de soleil Pénètre mes paupières Infrarouge Un filet de sang Fait son chemin Hors de moi Chaque fois Jean Marc Dalpé La toune d’Hawkesbury Entre Ottawa pis Montréal, entre la métropole pis la capitale, entre des 9 à 5 comme des cercueils, avec les foremen qui t’ont à l’œil, entre les papiers du bien-être pis leur formule mal de tête, Michel Garneau Les sannouiches aux tomates une journée de la fin d'été une journée très chaude une journée très belle c'est le temps des foins et les foins sont faits c'est la fin d'une époque avec des chevaux Josiane Ménard Explique-moi je t’en prie explique-moi ce que je vis je t’écouterai me parler de ma paranoïa sans broncher perds patience encore une fois car je rejette ton point de vue Geneviève Blais Je n’ai pas su Je n’ai pas su. T’emplir les mains. Risquer ta peau. Hector Ruiz le vent joue avec moi... le vent joue avec moi comme il parle aux feuilles tous les jours je me dirige vers le jardin de la gare je songe à l’énigme de mes gestes pense oui mais je dis non un court-cir- Roxane Nadeau le fleuve approche… le fleuve approche j’aimerais briller solitaire, pleurer sur le ventre de la païenne jusqu’à m’en écouler le bleu calme de l’iris Nelly Desmarais Je lave les draps... je lave les draps j’avale un repas grisâtre je tire un ami d’une poubelle je dépose les légumes sur le plancher de la chambre je m’écroule dans le lit et n’en sors plus je veux des rencontres Akena Okoko Cadeau de Noël II y a un système aux États-Unis Permettant aux jeunes athlètes Qui ne finissent pas le high school Avec des assez bonnes notes pour être admis à l’université De faire une année de plus Caroline Louisseize Je choisis les noeuds Je choisis les nœuds dans ma gorge le risque peut bien en exciter d'autres que moi plus courageux que moi plus capables que moi de chevaucher les menaces de foudre névé dumas nous sommes venues de loin... nous sommes venues de loinpour arriver iciavec nos vertèbres et nos enclosavec nos systèmes nerveuxet nos hymnes nationauxvagabondes vers le rétrécissementnous avons frisé la folieet risqué beaucoup France Théorêt Ton absence résonne en moi (d’après Marina Tsvetaeva) Comment vas-tu lorsque tu es au loin. Comment vont tes mains et tes lèvres. Comment va ton souffle. Comment vont tes gestes paisibles. Comment vont tes pas vifs. Comment va ton corps très droit. Rosalie Lessard Retour aux oiseaux Si l’on s’arrête à cette photo Si l’on mesure les époux Deux fois grands Comme les mariées de neuf ans Si l’on regarde leurs regards Comme le souhaite la photographe Gabriel Robichaud Halte nº 10 C’est loin Je l’entends souvent T’en fais de la route Ça te prend combien de temps Je comprends Quand tu pars de l’autre province Quand tu pars de la capitale Jonathan Bécotte Souffler dans la cassette Demain on va à l'aquarium. Dodo maintenant! Je battais des nageoires, Tu faisais des bulles. Dans nos pyjamas identiques. * Sous les couvertures, Akena Okoko Tourisme 1 Jubiler à l’idée de prendre l’avion pour la première fois Aller visiter la famille du Texas Au pays du meilleur basket sur terre Et atterrir en pleine canicule insoutenable Pagination « First Première page ‹ Previous Page précédente 1 2 3 4 5 6 7 8 9 … Next › Page suivante Last » Dernière page Langue Français