Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire 1e à 3e sec./7e à 9e année 4e sec. au cégep 1/10e à 12e année Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Gabriel Robichaud Halte nº 10 C’est loin Je l’entends souvent T’en fais de la route Ça te prend combien de temps Je comprends Quand tu pars de l’autre province Quand tu pars de la capitale Jonathan Roy volière le temps est terne et je suis comme le temps en continuum avec l’espace et je me fais tatouer une hirondelle dans le front pour chaque tour du monde que je fais sur notre beau vieux divan brun Maude Pilon Nous nous ossifions comme un béluga... Nous nous ossifions comme un béluga. Une expérience de soleil privé. Ce qui réduit l’élan de l’oubli. Il nous revient de tout recommencer. Comme si la personne ne se marcottait pas, elle aussi. Daniel Groleau Landry nous quitterons... nous quitterons derrière l’horizon au-delà du reflet Isabelle Dumais Dispositions Les nés fatigués me comprendront. Henri Michaux, Face aux verrous Il y a des agencements anatomiques qui prédisposent à la lenteur Louis-Jean Thibault Pommes et oranges Pour bien voir, fais taire en toi toute passion. Repousse la douleur, l’abîme mélancolique. Rappelle-toi ceci : Le monde n’est rien de plus Qu’un subtil agencement De lignes et de volumes. Émile Nelligan La romance du vin Tout se mêle en un vif éclat de gaîté verte. Ô le beau soir de mai ! Tous les oiseaux en chœur, Ainsi que les espoirs … Andréane Frenette-Vallières Fabriquer la côte Les femmes de la côte restent sauvages. Les hommes chantent conduisent des chaloupes et parlent de l’allure des vagues; les femmes de la côte peignent et savent réparer des skidoos Herménégilde Chiasson Dans la rue... dans la rue une jeune femme une rose rouge à la main s’avance en souriant un passant distrait l’accroche la fleur tombe sur le pavé le sourire déserte le visage je me précipite Louis Fréchette Le cap Éternité C’est un bloc écrasant dont la crête surplombe Au-dessus des flots noirs, et dont le front puissant Domine le brouillard, et défie en passant Patrick Lafontaine Les enfants courent... Denise Desautels de futurs souvenirs j’en veux encore, toujours plus, insatiable je veux les remuer à la pelle Laurent Fadanni du voyage dont je reviens... du voyage dont je reviens je ne ramène ni souvenirs ni photographies juste une évidence j’ai revécu la création de l’univers et l’évolution de toutes les espèces Patrice Desbiens La pluie me suit La pluie me suit. Je fuis comme un bruit. Le bruit s’éloigne de sa naissance. Billy-Ray Belcourt Les reines de la réserve II d’après tomson highway personnages : Renée Gagnon Steve McQueen (mon amoureux) et puis t’aimes pas les mots tu les connais pas souvent tu sais pas ce qu’ils veulent dire y’a tout un genre de mots que tu veux pas entendre ou dire les mots à trois syllabes Roland Giguère La main du bourreau finit toujours par pourrir Grande main qui pèse sur nous grande main qui nous aplatit contre terre grande main qui nous brise les ailes grande main de plomb chaud Michel Garneau les chevals sont des animals... les chevals sont des animals doux et calmes quand ils vont contents de se bien chevaucher un petit cheval vient pour l’autre galopade Joanne Morency Absence Les fleurs ne s’attendent à rien. Je les arrose quand même tous les matins. Le geste suffit. Un jour viendra où je n’aurai besoin de rien. L’ensemble de mon avoir pourra tenir dans une seule phrase. Jean Marc Dalpé La toune d’Hawkesbury Entre Ottawa pis Montréal, entre la métropole pis la capitale, entre des 9 à 5 comme des cercueils, avec les foremen qui t’ont à l’œil, entre les papiers du bien-être pis leur formule mal de tête, Jean-Paul Daoust Fantôme J’avais un fantôme dans le cœur Sans cesse je murmurais son nom Une prière pour nous exorciser Roseline Lambert Prendre nos mesures il faut le dire ta dernière lettre elle se pesait en TONNES Elle écrasait tout dans son grand rectangle noir imprimé : Sophie Jeukens Dans les derniers retranchements de décembre... dans les derniers retranchements de décembre j’ai pris l’auto roulé jusqu’aux lignes le muffler rouillé jusqu’à la moelle je voulais changer d’air voir les states Mathieu Arsenault P’tite grenouille dans cette ville de parkings de costco pleins de samedi et de microbrasseries vides deux infirmières de la clinique de jour avec des boucles d’oreilles de quatre pouces et des collants camo Nicholas Dawson Et la vie nous sera tout sourire d’enfant... Et la vie nous sera tout sourire d'enfant,insouciant·e, serein·e, sans heurts et sansfoudres, cette enfance hermanita que nousavons ensemble dessinée à gros traits, desbarbots qui nous ressemblent, gribouillis dont Robert Choquette Nocturne Je t’attends, ma mignonne au profil de camée. Quand nous serons ensemble et… Louise Marois la lumière... la lumièrecette interminable beauté que tu porteschavire mes tempêtes à perte de vueje n’ai pas d’âge en réservepour me dévêtir le cœurme laver de mes incertitudesj’ai placé le feu sur un nid de pierres Timothée-William Lapointe Le skatepark des clowns Attention à ta tête attention à tes coudes soyons alertes car nous entrons en haut lieu de perdition un endroit assez effrayant pour que Günter n’y ait jamais mis les pieds Alfred Garneau Vent du ciel Pâle, elle cria : « Jean ! » du seuil de la chaumière. Lui, chantait dans les ors lourds des épis penchants. Midi de son haleine assoupissait les… Marc-Antoine K. Phaneuf Le jardin Michael Gouveia La nuit je parle trois langues et demie La nuit je parle trois langues et demie le français l’anglais le portuguais et le biscuit chinois (je mange aussi le papier dans le biscuit pour que le message passe) la nuit porte conseil Marie-Hélène Voyer Fouiller ouvrir les conserves fouiller ouvrir les conserves les bocaux les boîtes de métal se gaver s’étouper fruitages fraises et rhubarbe groseilles et noisettes beurre d’érable compote de pommes gelée de roses pain perdu sucre à la crème cassonade sucer ses doigts lécher… Yara El-Soueidi Conjugaison du verbe dire – pronoms masculins Tu me tapotes sur la tête en me disant que je devrais être plus sage Tu me dis que je devrais me taire et t’écouter Jonathan Bécotte Souffler dans la cassette Demain on va à l'aquarium. Dodo maintenant! Je battais des nageoires, Tu faisais des bulles. Dans nos pyjamas identiques. * Sous les couvertures, Daphné B. Je lis que certaines mésanges... je lis que certaines mésanges naissent bleues avec une définition de l’amour glissante qu’elles savent décapsuler les bouteilles de bière et qu’elles vivent dans les forêts Pamphile LeMay Le castor et le loup-cervier Un castor, bon enfant, un jour prêta l’oreille Aux paroles d’un loup-cervier. Il s’agissait d’éteindre une haine bien vieille Robert Dickson Ottawa je m’apprête à changer une lampe brûlée le son humide d’autos qui passent tout près de l’autre côté du mur des bruits inquiétants France Théorêt Ma mère la folie Je n’accède pas à la folie qui descend sur moi telles les langues de feu. Les images fabuleuses se recomposent. Ma mère la folie s’exerce Jean Sioui l’avenir voit rouge… l’avenir voit rouge nous repartons vers nos terres pas à pas tachés du sang de nos ancêtres les pas perdus s’évadent du feu sacré c’est là que les jeunes reforment le cercle Pierre Morency Au centre de notre vie je gravite non encore né non encore formé Un jour j… Pagination « First Première page ‹ Previous Page précédente 1 2 3 4 5 6 7 8 Next › Page suivante Last » Dernière page Langue Français