Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire 1e à 3e sec./7e à 9e année 4e sec. au cégep 1/10e à 12e année Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Denise Desautels de futurs souvenirs j’en veux encore, toujours plus, insatiable je veux les remuer à la pelle Rodney Saint-Éloi Elle a une main dans la main du désir... Elle a une main dans la main du désir Nous ramons en haute mer Les eaux suffoquées cassées Masses pendues aux os tendres Où je meurs au dialogue des corps Le voyage est infini sur les routes de lumière Marc André Brouillette silvia b r n s p rv ll (extrait) l'horizonest un alphabetque la main n'a pas encore touchéde sa solitudese condense un silencecapable de recoudre les voix nocturneségarées entre les languesle corpspage transparentes'illumine au contact Lise Gaboury-Diallo transitions je les ai déjà ces mots qui écorchent trichent calfeutrés sous ma langue like what do you mean nothing bien sûr nada c’est juste moi qui se tait cet amuïssement Baron Marc-André Lévesque Si j’embrasse L’instinct maternel n’est pas particulièrement développé chez les Reptiles. Archie Carr, Les Reptiles, p.132 Marcela Huerta Je me réveille un dimanche... Je me réveille un dimanche et ça sent la levure chaude, alors elle doit être en train de faire du pain. Michaël Trahan sous la douche… sous la douche tenir dans l’eau tenir le vide au cœur de quoi la détresse la voix s’égrène tout bas remue quelque désordre lointain ta détresse de quoi Laure Morali Les orangers... Les orangers des yeux de ma grand-mère une sanguine mélancolie étouffée à grandes brassées d’eau de Cologne un serpent à deux têtes encercle Carole David Les poètes boivent des martinis Sylvia et Ann boivent des martinis dans le bar d’un hôtel à Boston. Leurs robes aux motifs soyeux s’enroulent autour de leurs doigts ; elles se demandent Gilles Latour Mais à qui servent ces écharpes de chimères? Mais à qui servent ces écharpes de chimères? en reculant les eaux laissent leurs poissons dans les arbres frémissants et le bleu de leur sang dans nos yeux Laurence Veilleux J’attends… J’attends pour ouvrir la fenêtre retrouver c’est quoi la grâce du vide je me répète souvent je pense que je vais mieux je pense que je guéris Martine Audet Ce n’est pas si terrible... Ce n’est pas si terrible un jour vide d’abord et le plus soigneusement du monde je fais l’expérience du rien puis j’enfile autour de mes poignets les images de ce qui manque Katherena Vermette 5. juste là-bas où les rivières se croisent les gens se sont toujours rencontrés 500 ans c’est rien ce lieu est trop profond cette terre est une histoire vivante nous sommes honorés d’y marcher Josiane Ménard Explique-moi je t’en prie explique-moi ce que je vis je t’écouterai me parler de ma paranoïa sans broncher perds patience encore une fois car je rejette ton point de vue Hélène Harbec Chêne palustre au bas de l’escalier... Chêne palustre au bas de l’escaliermes yeux remplis d’oiseauxle vent se jouait de nousjusqu'au dernier soirune petite foi maigreque nous n’avons pas prononcéela main ne savait plus s’offrir Catherine Cormier-Larose viens on va aller... * viens on va aller se promener je vais te pointer tous les endroits où j’aurais voulu être du temps que toi tu y étais ça fera des tracés, une carte, notre Lonely Planet personnel Katherena Vermette respire nous inspirons l’air frais dans nos êtres suffoqués et parlons de longs mots anishnaabemowin que je trace le long de ta peau nos cicatrices étirées jusqu’aux bords Nessa Ghassemi-Bakhtiari Éveil ce n'était pas ma terre que je visitais même pas celle de mon père. et pourtant - c'était la première fois que je voyais un regard de reconnaissance chez les autres Pierre DesRuisseaux Le féminicide de Juarez Je suis né un jour où Dieu était malade… Roger Des Roches Tu dessinais... Tu dessinais des baisers. Le paysage exigeait des statues. Tu balayais les ombres. Tu m’as expliqué comment le fleuve, du coin de l’œil, apparaît et disparaît, s’ouvre et se ferme, Benoit Jutras Lettre au Père Falaise Daphné B. Je lis que certaines mésanges... je lis que certaines mésanges naissent bleues avec une définition de l’amour glissante qu’elles savent décapsuler les bouteilles de bière et qu’elles vivent dans les forêts Gérald Godin Cantouque du mauvais jour Par Saint-Titiphore du branle-bas et la taverne du coin par la draffe d’air et celles qu’on boit Baron Marc-André Lévesque Un thé venteux il se passe trop de choses tranquilles dans ma tasse pour que je puisse toutes les remarquer le lait dans mon thé présente son numéro d’hypnose Alfred Garneau Vent du ciel Pâle, elle cria : « Jean ! » du seuil de la chaumière. Lui, chantait dans les ors lourds des épis penchants. Midi de son haleine assoupissait les… Bertrand Laverdure Les peines d’amour... Les peines d’amour sont des mines à ciel ouvert. Je me réveille à quatre heures quarante du matin pour écrire ça. Je me réveille devant mon assiette, je me réveille en marchant, je me réveille dans l’autobus. Anne-Marie Desmeules Au matin le même tiraillement... au matin le même tiraillement le même hibou momifié dans la poitrine une soif lancinante la tenaille ça enfle et monte se loger dans les capillaires dans les villosités à la racine des cheveux Paul-Marie Lapointe Barque funéraire barque funéraire sans rame avec le mort étendu sur une table basse Georgette LeBlanc dehors il y a point deux prusses pareils à la côte ils poussont tordus comme des vieux ou des malades Jean Marc Dalpé La toune d’Hawkesbury Entre Ottawa pis Montréal, entre la métropole pis la capitale, entre des 9 à 5 comme des cercueils, avec les foremen qui t’ont à l’œil, entre les papiers du bien-être pis leur formule mal de tête, Natasha Kanapé Fontaine Ma terre je la prendrai... Ma terre je la prendrai dans ma main je la soignerai avec un pan ma jupe essuiera ses larmes noires mes cheveux ses joues creuses je la bercerai en ses tremblements je ne dors plus Jean-Philippe Bergeron montréal, 28 décembre 2001 tu descends des bières dans un bar de la rue mont-royal quelques parties de billard, des copains Pamphile LeMay À un vieil arbre Tu réveilles en moi des souvenirs confus. Je t’ai vu, n’est-ce pas? moins triste et moins modeste. Ta tête sous l’orage avait un noble geste, Jean-Philippe Chabot Entrée en matière je ne demande pas grand-chose je serais discret le silence énorme de tes mots le creux donné de tes paumes mises ensemble sans chercher au-devant de moi la réponse Andrée Christensen Chambres rêvantes Les eaux de nuit parlent en rêvant, buveuses d’étoiles, luisantes d’oracles L’eau nocturne entre par les portes sans frapper ni les ouvrir sans demander la permission Jacques Rancourt Granit après la pluie Pierre contre pierre épouse contre époux nous nous sommes prêté force Émile Nelligan Soir d’hiver Ah ! comme la neige a neigé ! Ma vitre est un jardin de givre. Ah ! comme la neige a neigé ! Maya Cousineau Mollen N’oublie pas Toi qui chante Ô Canada Sur un territoire endeuillé Toi qui n’entends pas les plaintes Les cris de rage, les pleurs cachés Qui ne sens que le vent coupant Sur cette terre stérile Emné Nasereddine Retrouve-moi à Montréal... Retrouve-moi à Montréal mais ne viens pas sans prévenir ne viens pas découvrir ma tête rasée les encres, le métal que j’ai calqués aux femmes-hiver retrouve-moi mais ne regarde pas ce que j’ai semé Mélissa Labonté je repense à mon pantalon noir préféré... je repense à mon pantalon noir préféréoublié dans la cabine d’une piscine d’Islandefragment laissé derrière penduà son crochet – doublure froide veillantl’espace, tolérant les insectes nocturnes Pagination « First Première page ‹ Previous Page précédente 1 2 3 4 5 6 7 8 9 … Next › Page suivante Last » Dernière page Langue Français