Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire 1e à 3e sec./7e à 9e année 4e sec. au cégep 1/10e à 12e année Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Shawn Cotton j’ai passé ben du temps j'ai passé ben du temps au téléphone pour faire taire mes rêves la planète était toute tendue Célyne Fortin Ma maman ou ce qui en reste… Ma maman ou ce qui en reste n’est pas au ciel mais dans la terre. Et si on la retrouve au ciel elle fait partie d’une étoile si lointaine que même après deux éternités Claude Paradis Depuis les premiers mots... Depuis les premiers mots lorsque avec peine j’apprenais à occuper l’espace inlassablement je repasse dans mes pas Martine Audet Ce n’est pas si terrible... Ce n’est pas si terrible un jour vide d’abord et le plus soigneusement du monde je fais l’expérience du rien puis j’enfile autour de mes poignets Anne-Marie Desmeules J’apparais aujourd’hui… J’apparais aujourd’hui dans mon nez puis dans ma langue, souffle retardé, souffle clair. Ma vie propre et nette, astiquée au possible. Mes chiens habillés pour l’hiver. Quand je parle de mon corps, j’arrête de ressentir. Paul Bélanger épilogue sais-tu, ombre, que je t’aime d’avoir troublé mon chemin la nuit à peine terminée les vannes refermées pour un long temps ils dormaient côte à côte Paul Chanel Malenfant Stravaganza Cadence. J’ai cinq ans et ma mère danse tandis que je ne sais pas écrire, « j’ai de beaux oiseaux et des pendants d’oreilles » elle virevolte et chavire dans mes pensées volantes, toute Virginie Savard dans les jeux de rôle... dans les jeux de rôle à six ans on avait encore le droit d'être un·e autre sans conséquence j'ai longtemps voulu qu'on m'appelle jack sûrement après avoir vu Chantal Ringuet Dans la chambre... dans la chambre porte entrebâillée un courant d’air nous rassemblons nos cailloux nos vêtements nos incarnations — dans nos poches des miettes de pain Hector de Saint-Denys Garneau Portrait C’est un drôle d’enfant C’est un oiseau Il n’est plus là René Lapierre Le 13 avril 1959, juste avant d’aller au lit La première journée de l’amour est inconcevablement abrupte ; entièrement faite de choses arrachées - - soudain et haut ; et du jour qui s’élance en travers de son axe. Pierre DesRuisseaux Le féminicide de Juarez Je suis né un jour où Dieu était malade… Michael Gouveia La nuit je parle trois langues et demie La nuit je parle trois langues et demie le français l’anglais le portuguais et le biscuit chinois (je mange aussi le papier dans le biscuit pour que le message passe) la nuit porte conseil Denise Desautels La marathonienne joggeuse de grand fond, tu cours jusqu’au bout du continent jusqu’au bout du siècle champs minés, océans, naufrages jets de plomb et de sang squelettes en pile le long de ton chemin Akena Okoko Tourisme 1 Jubiler à l’idée de prendre l’avion pour la première fois Aller visiter la famille du Texas Au pays du meilleur basket sur terre Et atterrir en pleine canicule insoutenable Claude Haeffely Shoe-shine Reste la nuit cette boule bleue que tu portais au coin des lèvres nuit-fumée nuit des lilas-rafales et des seins-pendentifs Paul-Marie Lapointe Le temps tombe le temps tombe familles giboulées passereaux le temps tombe Normand de Bellefeuille La parole amoureuse est un dimanche un dimanche la parole amoureuse est un dimanche sans aucun souci de soi-même Louise Dupré Le matin se lève... Le matin se lève toujours trop tôt car le cœur ne vibre que la nuit, dans le noir Paul Chanel Malenfant Mélancolie Mélancolie. Pour la sonorité du coquelicot. Pour l’étoile de mer sur le rebord de la fenêtre. Pour le cri du coq à l’aube. Pour le sillage de l’avion dans le ciel de juillet. Marilou Craft je me suis engagée... je me suis engagée à au moins être là présente, ouverte témoigner de l’expérience écrire le paradoxe mais ça c’était avant quand tout avait un sens encore reconnaissable Benoit Jutras Lettre au Père Falaise Rose Després Cher Martin... Cher Martin, La nuit ne porte pas conseil mais conflit confusion France Mongeau dans l’immobilité de l’après-midi… dans l’immobilité de l’après-midi bêtes et hommes endormis aux fougères le grésillement de l’air emprisonne nos paroles cette langue nouvelle s’agrippe aux parois Laurence Veilleux J’attends… J’attends pour ouvrir la fenêtre retrouver c’est quoi la grâce du vide je me répète souvent je pense que je vais mieux Katherena Vermette respire nous inspirons l’air frais dans nos êtres suffoqués et parlons de longs mots anishnaabemowin que je trace le long de ta peau nos cicatrices étirées jusqu’aux bords Anne Peyrouse Des pansements à terre... Des pansements à terre / du sang sur les parois / des douleurs aphones dans la chaleur des crèmes réparatrices et des huiles de massage / cicatrices veuves de bandage / le projecteur noir de la mort s’ouvre sur une fesse pliée et tendue / un rond… Mélanie Landreville Ici m’arrive... Geneviève Amyot Comme tu sembles calme Comme tu sembles calme… Laurent Fadanni du voyage dont je reviens... du voyage dont je reviens je ne ramène ni souvenirs ni photographies juste une évidence j’ai revécu la création de l’univers et l’évolution de toutes les espèces Denise Desautels de futurs souvenirs j’en veux encore, toujours plus, insatiable je veux les remuer à la pelle Paul Savoie Le labyrinthe Il n’y a jamais de porte entre moi et l’ombre, jamais de séparation entre tant de pas ; je marche sans cesse Anne-Marie Alonzo Et la chevelure plus longue que tourment... et la chevelure plus longue que tourment cette chevelure chevaline coup d’épaule de rein tour de cou de bras tu danses à côté tu sautes hennis tu marches galopes tu regardes l’estrade la scène les yeux par milliers figés je dis : the eyes!… Eudore Évanturel Mon ami Rodolphe Alors que je logeais, bien humble pensionnaire, Au numéro vingt-trois de ce quartier ancien, J’eus longtemps — grâce au ciel moins qu’au… Louise Marois la lumière... la lumièrecette interminable beauté que tu porteschavire mes tempêtes à perte de vueje n’ai pas d’âge en réservepour me dévêtir le cœurme laver de mes incertitudesj’ai placé le feu sur un nid de pierres Marie Uguay Maintenant nous sommes assis maintenant nous sommes assis à la grande terrasse où paraît le soir et les voix parlent un langage inconnu de plus en plus s’efface la limite entre le ciel et la terre Jean-Philippe Bergeron montréal, 28 décembre 2001 tu descends des bières dans un bar de la rue mont-royal quelques parties de billard, des copains Paul Chamberland Ton vœu... Ton vœu, offre-le et je ferai avec toi le chemin. Nul nom, nul visage ne répond à cette invitation. Le chemin s’enfonce dans l’improbable, Andrée Lacelle Au bout du quai... Au bout du quai déjà ce n’est plus la terre Jonathan Roy volière le temps est terne et je suis comme le temps en continuum avec l’espace et je me fais tatouer une hirondelle dans le front pour chaque tour du monde que je fais sur notre beau vieux divan brun Pagination 1 2 3 4 5 6 7 8 Next › Page suivante Last » Dernière page Langue Français