Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire 1e à 3e sec./7e à 9e année 4e sec. au cégep 1/10e à 12e année Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Paul-Marie Lapointe Le temps tombe le temps tombe familles giboulées passereaux le temps tombe Kim Doré Je t’écris en retard... je t’écris en retard sur la vérité les feuilles mortes c’est le temps qu’aura mis la noirceur pour sécher dans l’œil percé du cœur ce corps étranger qui nous regarde dormir pareils aux arbres Carolanne Foucher Je suis comme tout le monde je suis comme tout le monde ma sonnerie de cellulaire c’est une imitation d’oiseau un exotique cui cui je suis comme tout le monde le ménage me prend Daphné B. Lorsqu’on abandonne tout... Lorsqu'on abandonne tout, on veut aussi laisser son nom derrière. Il y a longtemps, j'ai connu un Dragon qui voulait changer son nom pour Pierre. Il était concierge au club de tennis où je travaillais. Albert Lozeau La poussière du jour La poussière de l’heure et la cendre du jour En un brouillard léger flottent au crépuscule. Un lambeau de soleil au lointain du ciel… Serge Agnessan Et puis quoi d’autre... Et puis quoi d’autre sinon un milliard de routes de nuit éclairées par le cul d’une luciole priée espérée attendue ? Moi, on ne m’a jamais appris à faire silence Rina Lasnier L’arbre J’avais un grand arbre vert Où nichait mon enfance ailée, Un arbre grand troué de lumière Marilou Craft je me suis engagée... je me suis engagée à au moins être là présente, ouverte témoigner de l’expérience écrire le paradoxe mais ça c’était avant quand tout avait un sens encore reconnaissable nommable Alfred Garneau Mon insomnie Mon insomnie a vu naître les clartés grises. Le vent contre ma vitre, où cette aurore luit, Souffle les flèches d’eau d’un orage qui fuit. François Guerrette La saison des heures de visite... La saison des heures de visite dure quelques minutes au téléphone. Se rappeler un numéro : une montagne. Trop haute pour prendre des nouvelles. En donner. J’aiguise mon silencieux en imaginant le soleil se lever. Gérald Godin Cantouque des hypothéqués Les crottés les Ti-Cul les tarlas les Ti-Casse ceux qui prennent une patate Frédéric Dumont cette journée... cette journée est beaucoup trop universelle pour moi cette histoire me rend modeste je ne peux pas sortir du lit dans ces conditions je ne peux pas ouvrir les yeux dans ces conditions Martine Audet Ce n’est pas si terrible... Ce n’est pas si terrible un jour vide d’abord et le plus soigneusement du monde je fais l’expérience du rien puis j’enfile autour de mes poignets les images de ce qui manque Martine Audet La lumière et son lieu le soleil rince la première herbe du dégel tes mains pèsent à l’endroit du cœur à la place des neiges sont légères tes mains * Louise Desjardins Je ferme les yeux... Je ferme les yeux Un rayon de soleil Pénètre mes paupières Infrarouge Un filet de sang Fait son chemin Hors de moi Chaque fois Gérald Leblanc Pratique de la poésie Il me semble que la poésie agit à partir du corps puis de la tête de la mémoire des bandes dessinées ou de l’eau salée avalée en sautant dans la rivière de mon enfance il me semble que ça parle Rowan Mercille Iel II iel se présente à moi et surcharge mes sens une réaction en chaîne que mon corps peine à traduire la multitude de ses forces ma volonté passive Louise Dupré Tu es capable... Tu es capable de tuer, même un être que tu aimes, on décide parfois de tuer ce qu’on aime. Ça s’est infiltré peu à peu dans ton cerveau, il hurlait, ton chat, il ne cessait pas de hurler, et tu n’as plus voulu l’entendre. Claude Haeffely Shoe-shine Reste la nuit cette boule bleue que tu portais au coin des lèvres nuit-fumée nuit des lilas-rafales et des seins-pendentifs Joséphine Bacon Le Nord m’interpelle | Nitepuatiku Tshiuetin Le Nord m’interpelle. Ce départ nous mène vers d’autres directions Marie Bélisle Il y a des chambres... Antichambre 4 Pierre Morency Ballade du temps qui va Comme ruisseaux mes amis vont le temps s’en va comme rivière… Nessa Ghassemi-Bakhtiari Éveil ce n'était pas ma terre que je visitais même pas celle de mon père. et pourtant - c'était la première fois que je voyais un regard de reconnaissance chez les autres Andréane Frenette-Vallières Aujourd’hui, la mer toute proche... Aujourd'hui, la mer toute proche éclabousse la fenêtre. J’écris « aujourd’hui » à la date du jour, dans mon agenda, pour bien marquer l’instant. Je crois perdre la mémoire. Louis Fréchette Le cap Éternité C’est un bloc écrasant dont la crête surplombe Au-dessus des flots noirs, et dont le front puissant Domine le brouillard, et défie en passant Véronique Grenier 4. Dans un dictionnaire, il est écrit que «l'amour est un mouvement, une affection, de la tendresse». Je m'efforce de comprendre comment ça peut disparaître et je tourne en boucle dans ma tête Patrice Desbiens Je me souviens d’une station wagon... Je me souviens d’une station wagon qui coupe la nuit qui ouvre la nuit du nord comme un couteau de chasse ouvre sa proie Manon Nolin Tu n’as pas eu le temps de me dire... tu n’as pas eu le temps de me dire la forêt des anciens et nos coutumes perdue entre la route rouge et l’autoroute blanche celle de béton plutôt que de lichen Claude Paradis Depuis les premiers mots... Depuis les premiers mots lorsque avec peine j’apprenais à occuper l’espace inlassablement je repasse dans mes pas Pierre Chatillon Dans la maison du souvenir... Dans la maison du souvenirma mère apprivoise des motsdes mots tombés du nidqu’elle recueille sur la pelouseréchauffe entre ses paumessoigne nourritelle leur sauve la vie.Lorsqu’ils ouvrent leurs ailes Gaétane de Montreuil Les rêves morts Je voudrais pour aimer avoir un cœur nouveau Qui n’eût jamais connu les heures de détresse, Un cœur qui n’eût battu qu’au spectacle du beau David Ménard Actes de cassures intactes Il n’était pas une fois, Mais c’était bien toi et moi, aux antipodes de l’époque des Oiseaux messagers, des troubadours et des chansons de geste Il n’était pas une joie non plus Caroline Louisseize Je choisis les noeuds Je choisis les nœuds dans ma gorge le risque peut bien en exciter d'autres que moi plus courageux que moi plus capables que moi de chevaucher les menaces de foudre névé dumas nous sommes venues de loin... nous sommes venues de loinpour arriver iciavec nos vertèbres et nos enclosavec nos systèmes nerveuxet nos hymnes nationauxvagabondes vers le rétrécissementnous avons frisé la folieet risqué beaucoup Anne Peyrouse Des pansements à terre... Des pansements à terre / du sang sur les parois / des douleurs aphones dans la chaleur des crèmes réparatrices et des huiles de massage / cicatrices veuves de bandage / le projecteur noir de la mort s’ouvre sur une fesse pliée et tendue / un rond… Vanessa Bell Allons dehors… allons dehors soyons droits mettons fin à la parole Alexis Lefrançois rencontré le lilas... rencontré le lilas rencontré la nana salut lilas salut nana mangé le lilas mangé la nana Gilles Hénault L’enfant prodigue L’enfant qui jouait le voilà maigre et courbé L’enfant qui pleurait le voilà les yeux brûlés L’enfant qui dansait une ronde le voilà qui court après le tramway Denis Vanier De la seconde au moment Et c'est l'automne : saison du cloaque et des ramassis, débarrassé de ce projecteur nazi qu'est le soleil des autres, je me suis pourtant défendu de collaborer, Michel Garneau Assis sur la muraille... assis sur la muraille en fleur de mes limites je regarde sérieusement dans son moment donné oh le cadeau de vent woups l’allure de l’éternité Pagination 1 2 3 4 5 6 7 8 9 … Next › Page suivante Last » Dernière page Langue Français