Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire 1e à 3e sec./7e à 9e année 4e sec. au cégep 1/10e à 12e année Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Louise Dupré Il y a les larmes... Il y a les larmes des folles tristesses et des peines minuscules celles de la colère plus pointues que des couteaux plantés dans la poitrine les larmes d’impuissance si on me punit Valery Larbaud Ode Prête-moi ton grand bruit, ta grande allure si douce, Ton glissement nocturne à travers l’Europe illuminée, Ô train de luxe ! et l’angoissante musique Denise Desautels La déferlante... La déferlante du deuil ne se relâche pas. La stopper. Revisiter la vie et mon regard sur elle. M'enthousiasmer pour elle. L'occuper jusque dans Jean Dominique Chanson Le bateau sentait le thé Quand nous traversions la mer, À deux, à trois, pour aller Noémie Pomerleau-Cloutier C’est le new guy… c'est le new guy il vient des vagues de blé il n'a pas hésité à traverser le pays arriver au début du chemin d'eau pour que sa femme rentre au port Lula Carballo Ses hanches ondulaient... Ses hanches ondulaient au rythme des tambours. La déesse noire est morte avant qu'on puisse l'oublier. Pressées par la foule sur la grande avenue, ma grand-mère et moi attendons son cortège. Titinga Frédéric Pacéré Tu me donneras l’eau Tu me donneras l'eau ce jour ; Il faut que coulent les galets Qui obstruent les sentiers ; Ce soir, Je rentrerai, Dans la case des génies Tête devant, et boire La sève nourricière ; Claude Ber de peine et de colère Me voilà je suis là et je dis me voilà me voilà pleine de peine et de colère Roger Des Roches La circonstance Le paysage maintenant, le paysage, voilà, comme des langues de faim ou des lèvres de froid ou de foule, Nicholas Dawson Et la vie nous sera tout sourire d’enfant... Et la vie nous sera tout sourire d'enfant,insouciant·e, serein·e, sans heurts et sansfoudres, cette enfance hermanita que nousavons ensemble dessinée à gros traits, desbarbots qui nous ressemblent, gribouillis dont Marcela Huerta Je me réveille un dimanche... Je me réveille un dimanche et ça sent la levure chaude, alors elle doit être en train de faire du pain. Georges Desportes Transfiguration Je me suis levé je suis debout dans le soleil et je marche je marche à la vie à la lutte à la victoire Diane Régimbald Ce qui nous lie (extrait) Tu verras l'effilochement le cassement Charles Leconte de Lisle La prairie Dans l’immense Prairie, océan sans rivages, Houles d’herbes qui vont et n’ont pas d’horizons, Cent rouges cavaliers, sur les mustangs sauvages, Étienne Jodelle Comme un qui s’est perdu... Comme un qui s’est perdu dans la forêt profonde Loin de chemin, d’orée et d’adresse, et de gens : Comme un qui en la mer grosse d’horribles … Isabelle Dumais Dispositions Les nés fatigués me comprendront. Henri Michaux, Face aux verrous Il y a des agencements anatomiques qui prédisposent à la lenteur Alphonse Daudet L’oiseau bleu J’ai dans mon cœur un oiseau bleu, Une charmante créature, Si mignonne que sa ceinture Victor Hugo La conscience Lorsque avec ses enfants vêtus de peaux de bêtes, Échevelé, livide au milieu des tempêtes, Caïn se fut enfui de devant Jéhovah, Jean Désy Dieu tout au bout Dieu tout au bout de soi-même, quand éclate l’écorce et que les laves coulent de source. Dieu des ruptures de glace et des bas-fonds généreux. … Daphné B. On me prend cute... on me prend cute pour ici ou pour emporter on me prend par la main en me disant c’est incroyable on me prend Ko Un Vivre Nous qui n’avons rien il nous faut regarder les feuilles qui tombent dans l’air immobile il nous faut regarder aussi les feuilles que le vent éparpille nous qui ne connaissons rien Jacques Rancourt Les carrés de l’hypoténuse Si a et b sont au carré si la neige s’additionne avec la pluie et que mon ombre m’accompagne dans la nuit Juan Garcia Je ne veux pas mourir Je ne veux pas mourir comme on meurt en novembre avec ce rien de nuit qui nous remplit les yeux et cette fin du monde au bout de nos regards Ouanessa Younsi La fin du monde... La fin du monde. Je guettais l’apocalypse, mes paumes en escalopes. Les éclairs se déversaient dans mon verre, je les buvais sans œsophage. Parfois un vague oncle algérien m’appelait. Je ne répondais pas. Alexis Lefrançois rencontré le lilas... rencontré le lilas rencontré la nana salut lilas salut nana mangé le lilas mangé la nana Jean de La Fontaine L’âne et le petit chien Ne forçons point notre talent, Nous ne ferions rien avec grâce : Jamais un lourdaud, quoi qu’il fasse, Nadine Fidji Gorée Ma douleur est aux sources de mon exil Il y eut sur cette île sang brûlé… Stéphane Mallarmé L’azur De l’éternel Azur la sereine ironie Accable, belle indolemment comme les fleurs, Le poète impuissant qui maudit son génie Abdellatif Laâbi Migration Fès, mamie mon imprécatrice chauve aux talons gercés dans la boue de l’hiver Hélène Monette J’ai donné... J’ai donné des sous aux mendiants mais les oreilles, les narines, les poumons les yeux et la bouche de l’enfant ouverts très grands je ne les ai pas vus les poèmes je les ai tus Jacques Rancourt Granit après la pluie Pierre contre pierre épouse contre époux nous nous sommes prêté force Pamphile LeMay Le castor et le loup-cervier Un castor, bon enfant, un jour prêta l’oreille Aux paroles d’un loup-cervier. Il s’agissait d’éteindre une haine bien vieille Ángel Mota Berriozábal He pasado/J’ai passé... J'ai passé la main sur les années au ras de l'ombre, minutes brûlées au crépuscule. Pour cela, je m'assieds parmi des gouttes dans l'être amoindri du silence. Marceline Desbordes-Valmore Qu’en avez-vous fait ? Vous aviez mon cœur, Moi, j’avais le vôtre : Un cœur pour un cœur ; Benoit Jutras Lettre au Père Falaise Shawn Cotton j’ai passé ben du temps j'ai passé ben du temps au téléphone pour faire taire mes rêves la planète était toute tendue Jean-Pierre Claris de Florian Le grillon Un pauvre petit grillon Caché dans l’herbe fleurie Regardait un papillon Hector Ruiz le vent joue avec moi... le vent joue avec moi comme il parle aux feuilles tous les jours je me dirige vers le jardin de la gare je songe à l’énigme de mes gestes pense oui mais je dis non un court-cir- Michael Delisle Élan Je suis ici. Devant ça. Et je commence, Jean Cocteau Batterie Soleil, je t’adore comme les sauvages, à plat ventre sur le rivage. Soleil, tu vernis tes chromos, Pagination 1 2 3 4 5 6 7 8 9 … Next › Page suivante Last » Dernière page Langue Français