Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire 1e à 3e sec./7e à 9e année 4e sec. au cégep 1/10e à 12e année Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Gilles Vigneault Le pont Vague est le pont qui passe à demain de naguère Et du milieu de l’âge on est des deux côtés Le mur ne fait pas l’ombre et n’est pas la lumière Max Elskamp Dans le commun des jours - III Journées dans des jours Vécus à peu près, Heures sans amour Alejandro Saravia L’homme polyphonique (fragments) la parole précise n’a pas de langue Tchicaya U Tam'si Contre-destin À la hauteur des vents hisser les poitrails tout sauvegarder le rire blanc et le soleil rouge et natal ébène ebony blues chant toujours rage Jules Laforgue Complainte de la lune en province Ah ! la belle pleine Lune, Grosse comme une fortune ! La retraite sonne au loin, Gérald Godin Cantouque des hypothéqués Les crottés les Ti-Cul les tarlas les Ti-Casse ceux qui prennent une patate Andrée Christensen Herbier de neige I Le peintre suit le pinceau abstrait de la neige ses leçons de regard la lente floraison Amélie Prévost je suis passée… Je suis passée Plus vite qu’un vendredi soir Pour éviter l’averse Dans les relents d’hier Je n’avais pas fait de plan Dans ma tête tempête De neige et de rage Dans ma tête d’orage Demain Jovette Bernier J’abdique tout Je ne suis plus qu’un peu de chair qui souffre et saigne. Je ne sais plus lutter, j’attends le dernier coup, Le coup de grâce et de pitié que le sort daigne Jean-Pierre Claris de Florian Le grillon Un pauvre petit grillon Caché dans l’herbe fleurie Regardait un papillon Michel Garneau les chevals sont des animals... les chevals sont des animals doux et calmes quand ils vont contents de se bien chevaucher un petit cheval vient pour l’autre galopade Ouanessa Younsi Avec toi j’entre dans le langage... Avec toi j'entre dans le langage comme dans une maison. Je compose un cheval de lettres, un enfant sur la terre. Comme si je courais tous les dangers : cueillir une fleur dans l'incompréhensible, aimer le mot plus que moi-même. Émile Nelligan Soir d’hiver Ah ! comme la neige a neigé ! Ma vitre est un jardin de givre. Ah ! comme la neige a neigé ! Odelin Salmeron Écume d’étoiles Coeur égrené, je n'aurai jamais un nom Nadine Ltaif Aujourd’hui j’ai vu... Aujourd’hui j’ai vu comment meurt une ville et j’ai été abandonnée et je suis partie et de rien et je reviens d’un long voyage mais par où commencer par où je commence par la mort Robert Desnos L’arbre qui boit du vin L’arbre qui boit du vin aime qu’on dorme dans son ombre comme les cerfs et les lapins Charles Baudelaire L’horloge Horloge ! dieu sinistre, effrayant, impassible, Dont le doigt nous menace et nous dit : « Souviens-toi ! Les vibrantes Douleurs dans ton cœur plein d’effroi Elvire Maurouard Dames Sarah Nous Dames Sarah ! Nous sommes les pêcheurs de lune ;… Roland Giguère J’erre Je ne vous suis plusje ne vous suis plus dévoué je ne vous suis plus fidèle j'erre à ma guise enfin hors des sentiers bénisj'erre aux confins de ma viej'aime aussi Sarah Bertrand-Savard tu seras seule... tu seras seule d'un bout à l'autre DEPUIS QUE JE SUIS de silence. Je plonge dans les mots Rachel McCrum Large Dans un bar bondé à Belfast, une voix de campagne, fumée bredouillante, plonge dans mes oreilles. Hé ben. T'es pas mal costaude. Je me suis dit qu'il croyait me faire un compliment. Jacques Brault patience nous ne partirons pas cette banquise neurasthénique porte l’espoir des morts qui ne sont pas nés Louise Labé Je vis, je meurs Je vis, je meurs, je me brûle et me noie, J’ai chaud extrême en endurant froidure, La vie m’est trop molle et trop dure. Clara Lagacé l’Outaouais pour Miriam sur les rives de l’Outaouais bercées par le lait chaud au miel lorsque malades nous avons grandi loin des rabrouages inutiles Joséphine Bacon Un soir de pleine lune… | Uetakussiti shakassineu pishimu... Pour Alanis, ma mère Un soir de pleine lune, la mère de tant d’enfants redonne espoir à un enfant une image donne une multitude de couleurs Paul Chamberland Ton vœu... Ton vœu, offre-le et je ferai avec toi le chemin. Nul nom, nul visage ne répond à cette invitation. Le chemin s’enfonce dans l’improbable, emportant avec lui tout l’ici. Tristan Corbière Le crapaud Un chant dans une nuit sans air... La lune plaque en métal clair Les découpures du vert sombre. Albert Samain Il est d’étranges soirs... Il est d’étranges soirs, où les fleurs ont une âme, Où dans l’air énervé flotte du repentir, Où sur la vague lente et lourde d… Chantal Ringuet Dans la chambre... dans la chambre porte entrebâillée un courant d’air nous rassemblons nos cailloux nos vêtements nos incarnations — dans nos poches des miettes de pain René Philombe Tombe des morts ! Tombe des Morts ! Encore cette odeur de sang sous mon ciel Innocent. Évi Savard dans les jeux de rôle... dans les jeux de rôle à six ans on avait encore le droit d'être un·e autre sans conséquence j'ai longtemps voulu qu'on m'appelle jack sûrement après avoir vu Laurence Veilleux Ma famille... Ma famille est une maison est une chambre où dormir la lumière allumée je baigne dans le nid humide de ses soifs l’avale avec d’idiotes petites attentions Jean Royer Nos corps habitables Toi mon aube déliée des brumes… Laura Doyle Péan les routes sont longues... les routes sont longues paraît-il la musique s’est arrêtée je suis sortie sans mon parapluie ai marché jusque-là où le soleil se lève rire d’émerveillement Benoît Pinette Flashbacks flashbacks à perpétuité la mémoire est une corde de bois d'allumage la prison d'origine l'armure d'écorce je me pars une collection de barreaux sciés Daphné B. On me prend cute... on me prend cute pour ici ou pour emporter on me prend par la main en me disant c’est incroyable on me prend Manon Nolin Tu n’as pas eu le temps de me dire... tu n’as pas eu le temps de me dire la forêt des anciens et nos coutumes perdue entre la route rouge et l’autoroute blanche celle de béton plutôt que de lichen Pierre Corneille Stances Marquise, si mon visage A quelques traits un peu vieux, Souvenez-vous qu’à mon âge Fabre d’Églantine L’hospitalité Il pleut, il pleut, bergère, Presse tes blancs moutons ; Allons sous ma chaumière, Paul Verlaine Charleroi Dans l’herbe noire Les Kobolds vont. Le vent profond Pagination 1 2 3 4 5 6 7 8 9 … Next › Page suivante Last » Dernière page Langue Français