Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire 1e à 3e sec./7e à 9e année 4e sec. au cégep 1/10e à 12e année Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Lorrie Jean-Louis la mer nous sauvera... La mer nous sauvera nous tendra les bras nous embrassera la mer nous sauvera dans le cœur de sa maison il y a toujours de l’espace avec les tortues et les requins Eudore Évanturel Mon ami Rodolphe Alors que je logeais, bien humble pensionnaire, Au numéro vingt-trois de ce quartier ancien, J’eus longtemps — grâce au ciel moins qu’au… Lise Gaboury-Diallo transitions je les ai déjà ces mots qui écorchent trichent calfeutrés sous ma langue like what do you mean nothing bien sûr nada c’est juste moi qui se tait cet amuïssement Kettly Mars Dérive en rouge Parce que chaque mot cache une fin du monde et que l’ombre rend plus… François Villon L’épitaphe de Villon en forme de ballade Frères humains, qui après nous vivez, N’ayez les cœurs contre nous endurcis, Car, se pitié de nous pauvres avez, Réné Guy Cadou Je t’attendais ainsi... Je t’attendais ainsi qu’on attend les navires Dans les années de sécheresse quand le blé Ne monte pas plus haut qu’une oreille dans l’herbe Benjamin Péret Allô Mon avion en flammes mon château inondé de vin du Rhin mon ghetto d’iris noir mon oreille de… Laurent Drelincourt Sur le soleil Flambeau de l’Univers, charmant Père du Jour, Globe d’or et de feu, Centre de la Lumière ; Admirable Portrait de la Cause première ; Kiki Dimoula Le pluriel L'amour, substantif, très substantiel, nom singulier, genre ni féminin ni masculin, genre désarmé. Au pluriel les amours désarmé(e)s. La peur, substantif, Louise Warren Parfois le silence est tellement tout Parfois le silence est tellement tout qu’on imagine la vie avant le langage et un fond de poussière en dedans de nous le même fond gris qui ralentit le trait et nous fige dans cette masse François Turcot Je t’écris du plexus solaire... Je t'écris du plexus solaire, exactement - puis de la gorge, comme s'il était presque midi. Ma tête d'aujourd'hui - grands pins noirs, Martial de Brives Les soupirs d’une âme exilée Je vis, mais c’est hors de moi-même, Je vis, mais c’est sans vivre en moi ; Je vis dans l’objet de ma foi Élise Turcotte 7. Je me souviens du futur, je me souviens du drame entier de la boue, du désordre, de la boîte de nourriture sur le pas de ma porte. Je me souviens des arbres d'une autre vie, du manuscrit plein Paul Verlaine Charleroi Dans l’herbe noire Les Kobolds vont. Le vent profond Blaise Cendrars Menus Foie de tortue verte truffé Langouste à la mexicaine Faisan de la Floride Gérard de Nerval El Desdichado Je suis le Ténébreux, — le Veuf, — l’Inconsolé, Le Prince d’Aquitaine à la Tour abolie : Ma seule Étoile est morte, — et mon luth constellé Michel Pleau J’avais six ans... Marie-Andrée Gill J’espère qu’il y aura tout le temps... J'espère qu'il y aura tout le temps une craque dans la porte un petit jour entre les lignes de notre histoire Mais là j'avoue j'aimerais troquer mon coeur pour la simplicité d'un bon bol France Daigle Sur les traces de Marianne Godbout, cordonnière et savetière cuir rouge peau verte soupe aux pois jaunes du Québec Louis Le Cardonnel Ville morte Lentement, sourdement, des vêpres sonnent Dans la grand’paix de cette vague ville ; Des arbres gris sur la place frissonnent, Laura Doyle Péan les routes sont longues... les routes sont longues paraît-il la musique s’est arrêtée je suis sortie sans mon parapluie ai marché jusque-là où le soleil se lève rire d’émerveillement Geneviève Morin Seule la beauté nous sauvera de nous-mêmes Nos os puent l'humidité des dizaines de petits vers blancs circulent dans nos foies des vers très vigoureux qui n'hésiteraient pas à grimper le long des jambes du promeneur Louise Fiset Image virtuelle des hautes herbes Je m’enfoncerai dans les trous de la plaine dans la tourbe où s’encaquent les errances effrayées des bisons meuglant la découverte limitrophe de l’immense pays azuré. Francis Jammes Il va neiger dans quelques jours... Il va neiger dans quelques jours. Je me souviens de l’an dernier. Je me souviens de mes tristesses au coin du feu. Si l’on m’avait demandé : qu'est-ce? Paul Chamberland Ton vœu... Ton vœu, offre-le et je ferai avec toi le chemin. Nul nom, nul visage ne répond à cette invitation. Le chemin s’enfonce dans l’improbable, emportant avec lui tout l’ici. Paul Savoie Le labyrinthe Il n’y a jamais de porte entre moi et l’ombre, jamais de séparation entre tant de pas ; je marche sans cesse Geneviève Boudreau Ils n’ont pas su regarder... Ils n’ont pas su regarder ils ont laissé Vieillir le temps Le dernier miracle se balance À la poutre du garage C’est toujours la même voix Perdue la même voix de couteaux qui appelle Alfred de Musset Venise Dans Venise la rouge, Pas un bateau ne bouge, Pas un pêcheur dans l’eau, Marceline Desbordes-Valmore Qu’en avez-vous fait ? Vous aviez mon cœur, Moi, j’avais le vôtre : Un cœur pour un cœur ; Célie Diaquoi-Deslandes Films Matin. Ciel bleu. Nuages légers. La montagne. Les arbres. Les fleurs. Le soleil derrière la montagne Clara B.-Turcotte Aimantés J’ai pris la température de mes rêves; je pouvais enfin toucher aux arbres à papillons, aux forêts de nuages et aux archipels flottants. Tranquillement, une flûte me raconte Véronique Grenier 4. Dans un dictionnaire, il est écrit que «l'amour est un mouvement, une affection, de la tendresse». Je m'efforce de comprendre comment ça peut disparaître et je tourne en boucle dans ma tête Katherena Vermette Rivièresoir crépuscule aussi lent qu’une peine d’amour rivière lape ses vagues contre quai s’arrête pour un long sommeil gris et long soleil s’enfonce Gaston Miron La Marche à l’amour tu es mon amour ma clameur mon bramement tu es mon amour ma ceinture fléchée d’univers ma danse carrée des quatre coins d’horizon le rouet des écheveaux de mon espoir tu es ma réconciliation batailleuse Carole David Dans la cuisine... Dans la cuisine ma mère recousait des ailes rapiéçait des membres ma mère était une magicienne elle faisait des costumes des armures avec des pattes des pyjamas pour chiens Laura Doyle Péan J’ai mangé tous mes légumes... j'ai mangé tous mes légumes toutes mes émotions j'ai rangé ma chambre brûlé les draps oui j'ai bien été sage cette année j'ai maintenant droit d'aller au carnaval Jean-Pierre Claris de Florian Le grillon Un pauvre petit grillon Caché dans l’herbe fleurie Regardait un papillon Jacques Brault patience nous ne partirons pas cette banquise neurasthénique porte l’espoir des morts qui ne sont pas nés Sonia Lamontagne un musicien me demande un musicien me demande si le français se meurt comme le cellulaire Marie Uguay Maintenant nous sommes assis maintenant nous sommes assis à la grande terrasse où paraît le soir et les voix parlent un langage inconnu de plus en plus s’efface la limite entre le ciel et la terre Pagination 1 2 3 4 5 6 7 8 9 … Next › Page suivante Last » Dernière page Langue Français