Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire 1e à 3e sec./7e à 9e année 4e sec. au cégep 1/10e à 12e année Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Anne Hébert En guise de fête Le soleil luit Le soleil luit Le monde est complet Pierre Corneille Stances Marquise, si mon visage A quelques traits un peu vieux, Souvenez-vous qu’à mon âge Aimée Verret Je ne dis rien... Je ne dis rien, je ne dis rien et tout le monde comprend. Tout le monde a un corps. Les aveugles. Les infirmes. Les morts. Je danse. Couvre ta gorge, tu vas finir par prendre froid. Laurie Bédard d’abord le bleu foncé pâlit le ciel... d’abord le bleu foncé pâlit le ciel éclaire au ralenti l’horizon le mauve apparaît et vire au rose le soleil se lève à n’en plus finir au loin nous fixons le Nicholas Dawson Et la vie nous sera tout sourire d’enfant... Et la vie nous sera tout sourire d'enfant,insouciant·e, serein·e, sans heurts et sansfoudres, cette enfance hermanita que nousavons ensemble dessinée à gros traits, desbarbots qui nous ressemblent, gribouillis dont Joséphine Bacon Je ne me souviens pas toujours | Apu nanitam ntshissenitaman Je ne me souviens pas toujours D’où je viens Dans mon sommeil, Mes rêves me rappellent qui je suis jamais mes origines ne me quitteront. Nour Symon Ma peau ne m’appartient... ma peau ne m'appartient - je n'écrirai pas dans son gras je vieillirai d'un jour je respecterai les consignes je m'achèterai de la crème à mains pour pouvoir dire à ma Hector de Saint-Denys Garneau Cage d’oiseau Je suis une cage d’oiseau Une cage d’os Avec un oiseau Guillaume Apollinaire Un oiseau chante Un oiseau chante ne sais où C’est je crois ton âme qui veille Parmi tous les soldats d’un sou M.K. Blais Chaque matin... chaque matin il pleut des coups de poing sur le paysage ratatiné des enfants jouent dans les flaques d’eau sont passibles de voies de fait graves Victor Hugo Clair de lune La lune était sereine et jouait sur les flots. — La fenêtre enfin libre est ouverte à la brise, La sultane regarde, et la mer qui se… Élise Turcotte Les enfants racontent... Les enfants racontent leurs cauchemars pendant que les femmes dansent avec les hommes sous un abri de pacotille tout peut changer en une minute de frayeur Mo Bolduc trajectoire une couche dorée sous un lit de nuages gris la lourdeur se divise en étages saute un peu plus haut déchire les montagnes m’aveugle le soleil descendre la vitre attraper l’air Noémie Pomerleau-Cloutier Les nervures de sa voix... les nervures de sa voix pendent au bout du fil le bûcheur n'a pas eu la job qui sauverait ses lauriers de pourvoyeur il n'a pas su dresser son tronc grêle au-dessus de la mêlée Jonathan Bécotte Le mot le plus laid du monde Cancer. C'est le pire mot de tout le vocabulaire. Un mot qu'on apprend sans le vouloir. On se réveille un jour René Lapierre Le 13 avril 1959, juste avant d’aller au lit La première journée de l’amour est inconcevablement abrupte ; entièrement faite de choses arrachées - - soudain et haut ; et du jour qui s’élance en travers de son axe. François Guerrette La saison des heures de visite... La saison des heures de visite dure quelques minutes au téléphone. Se rappeler un numéro : une montagne. Trop haute pour prendre des nouvelles. En donner. J’aiguise mon silencieux en imaginant le soleil se lever. Marc André Brouillette silvia b r n s p rv ll (extrait) l'horizonest un alphabetque la main n'a pas encore touchéde sa solitudese condense un silencecapable de recoudre les voix nocturneségarées entre les languesle corpspage transparentes'illumine au contact Arthur Rimbaud Ma bohème Je m’en allais, les poings dans mes poches crevées ; Mon paletot soudain devenait idéal ; J’allais sous le ciel, Muse, et j’étais ton féal ; Anna Babi Ils sont nos pères... Ils sont nos pères, tapis dans l’obscuritéde couloirs dont nous ne savons plus les couleursils prennent la forme de lépismesou de monstres dont nous sommes fièresils sont les pères que nous avons eusplus grands que nous Carole David Dans la cuisine... Dans la cuisine ma mère recousait des ailes rapiéçait des membres ma mère était une magicienne elle faisait des costumes des armures avec des pattes des pyjamas pour chiens Paul Verlaine Je ne sais pourquoi... Je ne sais pourquoi Mon esprit amer D’une aile inquiète et folle vole sur la mer. Alexis Lefrançois rencontré le lilas... rencontré le lilas rencontré la nana salut lilas salut nana mangé le lilas mangé la nana Roger Des Roches La circonstance Le paysage maintenant, le paysage, voilà, comme des langues de faim ou des lèvres de froid ou de foule, Émile Verhaeren Cuisson du pain Les servantes faisaient le pain pour les dimanches, Avec le meilleur lait, avec le meilleur grain, Le front courbé, le coude en pointe hors des manches, Arthur Rimbaud Les effarés Noirs dans la neige et dans la brume, Au grand soupirail qui s’allume, Leurs culs en rond, Marceline Desbordes-Valmore Qu’en avez-vous fait ? Vous aviez mon cœur, Moi, j’avais le vôtre : Un cœur pour un cœur ; Rachel McCrum Large Dans un bar bondé à Belfast, une voix de campagne, fumée bredouillante, plonge dans mes oreilles. Hé ben. T'es pas mal costaude. Je me suis dit qu'il croyait me faire un compliment. Carole David Saint-Denys Garneau - Anne Hébert Cage d'oiseau - La fille maigre À quelques années de distance, le coeur de la jeune fille et les os du jeune homme. Dieux exilés dans un parc d'effroi Théophile Gautier Sur les lagunes Tra la, tra la, la la, la laire ! Qui ne connaît pas ce motif ? À nos mamans il a su plaire, Marcel Labine 9: Seul, je regarde... Seul, je regarde la troupe qui s'approche couteaux entre les dents. Elle marche, dérisoire comme le boeuf à la cape dans des rêves qui s'essoufflent sur le sable aux sabots. On poignarde, Edouard Itual Germain Ass8te8ek | Ils sont en bande II Se découvrir Au sommet de nos montagnes Exige de franchir cette frontière Là où nos histoires seront Gravées dans la pierre Grands et petits qui vivez dans les plaines Réné Guy Cadou Je t’attendais ainsi... Je t’attendais ainsi qu’on attend les navires Dans les années de sécheresse quand le blé Ne monte pas plus haut qu’une oreille dans l’herbe Élise Turcotte 7. Je me souviens du futur, je me souviens du drame entier de la boue, du désordre, de la boîte de nourriture sur le pas de ma porte. Je me souviens des arbres d'une autre vie, du manuscrit plein Daphné B. Lorsqu’on abandonne tout... Lorsqu'on abandonne tout, on veut aussi laisser son nom derrière. Il y a longtemps, j'ai connu un Dragon qui voulait changer son nom pour Pierre. Il était concierge au club de tennis où je travaillais. Xavière Mackay Who cares vais-je arriver en retard ? est-ce que ça vaut la peine de courir d’après toi ? je perds mon temps tu crois ? merde ! on s’en fout au fond on s’en fout Alfred de Musset Chanson de Barberine Beau chevalier qui partez pour la guerre, Qu’allez-vous faire … Robert Desnos L’éléphant qui n’a qu’une patte L’éléphant qui n’a qu’une patte A dit à Ponce Pilate Vous êtes bien heureux d’avoir deux mains, Louise Desjardins Je ferme les yeux... Je ferme les yeux Un rayon de soleil Pénètre mes paupières Infrarouge Un filet de sang Fait son chemin Hors de moi Chaque fois Robert Sabatier L’éternité sera bien assez longue J’entre et je sors de moi-même souvent, Je me demande audience parfois, Je me rencontre en de noirs corridors, Pagination 1 2 3 4 5 6 7 8 9 … Next › Page suivante Last » Dernière page Langue Français