Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire 1e à 3e sec./7e à 9e année 4e sec. au cégep 1/10e à 12e année Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Paul Chanel Malenfant Mélancolie Mélancolie. Pour la sonorité du coquelicot. Pour l’étoile de mer sur le rebord de la fenêtre. Pour le cri du coq à l’aube. Pour le sillage de l’avion dans le ciel de juillet. M.K. Blais Chaque matin... chaque matin il pleut des coups de poing sur le paysage ratatiné des enfants jouent dans les flaques d’eau sont passibles de voies de fait graves Nelly Roffé Berceuse Ouvre les tiroirs les plus secrets de ta mémoire tu baignes dans la langue de ton enfance. une voix douce et familière chantonne cette berceuse sépharade « En la casa hay una reja Théophile Gautier Sur les lagunes Tra la, tra la, la la, la laire ! Qui ne connaît pas ce motif ? À nos mamans il a su plaire, Jacques Rancourt Les carrés de l’hypoténuse Si a et b sont au carré si la neige s’additionne avec la pluie et que mon ombre m’accompagne dans la nuit Jean Dominique Chanson Le bateau sentait le thé Quand nous traversions la mer, À deux, à trois, pour aller Gilles Hénault L’enfant prodigue L’enfant qui jouait le voilà maigre et courbé L’enfant qui pleurait le voilà les yeux brûlés L’enfant qui dansait une ronde le voilà qui court après le tramway Bruno Doucey En rade J’ai longtemps cru que les bateaux voguaient par deux mais il en est qui dorment seuls dans le fond des estuaires Ce n’est ni le froid ni la rouille qui les tourmentent Marie-Claire Bancquart Il y a des mots meurtris... Il y a des mots meurtris devant la porte n’ouvre pas ils sont amoncelés, ils tomberaient en désordre certains montent encore l’escalier Jean Royer Nos corps habitables Toi mon aube déliée des brumes… Guillaume Apollinaire Un oiseau chante Un oiseau chante ne sais où C’est je crois ton âme qui veille Parmi tous les soldats d’un sou Charlotte Francoeur Ma mère m’a portée... Ma mère m’a portée dans un ventre jeune et ferme que je ne reconnais pas j’oublie aussi vite que j’assimile on dit tu n’écoutes pas tout fond comme un buvard Benoît Pinette Flashbacks flashbacks à perpétuité la mémoire est une corde de bois d'allumage la prison d'origine l'armure d'écorce je me pars une collection de barreaux sciés Pierre Nepveu Dernière visite à Mirabel Maintenant j’avance sur un terrain miné, l’espace m’a tout enlevé et je reprends là où chaque pierre pourrait exploser Nessa Ghassemi-Bakhtiari Éveil ce n'était pas ma terre que je visitais même pas celle de mon père. et pourtant - c'était la première fois que je voyais un regard de reconnaissance chez les autres Paul Verlaine Charleroi Dans l’herbe noire Les Kobolds vont. Le vent profond Michel Van Schendel Un jardinier disait à ses mains... Un jardinier disait à ses mains, Disait au jardin : Je suis ta jument je suis ton pré Marcela Huerta Je me réveille un dimanche... Je me réveille un dimanche et ça sent la levure chaude, alors elle doit être en train de faire du pain. Isabelle Dumais Dispositions Les nés fatigués me comprendront. Henri Michaux, Face aux verrous Il y a des agencements anatomiques qui prédisposent à la lenteur Jean-Sébastien Larouche Ladyshave gri-gri Certitude de solitude. Que je niaiserais. Totalement seul ce soir. Virginia Pésémapéo Bordeleau Déclaration de paix des femmes Pendant que les hommes signent des grandes paix qui s’inscrivent en lettres d’or dans l’histoire, Les femmes signent des milliers de petites paix à chaque minute dans leur famille, François Rioux Jean-Talon tentaculaire Jean-Talon tentaculaire mille détours pour se rendre d’une ligne à l’autre de l’orange à la bleue je n’ai pas souvent affaire sur la bleue une chance Christine y habite maintenant ne pas oublier Anne-Marie Desmeules J’apparais aujourd’hui… J’apparais aujourd’hui dans mon nez puis dans ma langue, souffle retardé, souffle clair. Ma vie propre et nette, astiquée au possible. Mes chiens habillés pour l’hiver. Quand je parle de mon corps, j’arrête de ressentir. Robert Desnos Les quatre sans cou Ils étaient quatre qui n’avaient plus de tête, Quatre à qui l’on avait coupé le cou, On les appelait les … Robert Sabatier L’éternité sera bien assez longue J’entre et je sors de moi-même souvent, Je me demande audience parfois, Je me rencontre en de noirs corridors, Paul Verlaine Grotesques Leurs jambes pour toutes montures, Pour tous biens l’or de leurs regards, Par le chemin des aventures Martine Audet La lumière et son lieu le soleil rince la première herbe du dégel tes mains pèsent à l’endroit du cœur à la place des neiges sont légères tes mains * Jonathan Lamy Je voulais te dire... je voulais te dire mon visage manque d’un tas de choses qui t’appartiennent * à qui le nez qui les yeux les oreilles Jean de La Fontaine L’âne et le petit chien Ne forçons point notre talent, Nous ne ferions rien avec grâce : Jamais un lourdaud, quoi qu’il fasse, Robert Desnos L’arbre qui boit du vin L’arbre qui boit du vin aime qu’on dorme dans son ombre comme les cerfs et les lapins Pagination « First Première page ‹ Previous Page précédente … 6 7 8 9 10 11 12 13 14 Langue Français