Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire 1e à 3e sec./7e à 9e année 4e sec. au cégep 1/10e à 12e année Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Laurent Drelincourt Sur le soleil Flambeau de l’Univers, charmant Père du Jour, Globe d’or et de feu, Centre de la Lumière ; Admirable Portrait de la Cause première ; Marcel Labine Hapax de la haine Comme de grands seigneurs vous avez choisi la haine. Celle qui déferle sur les parias qui vous menacent : les envieux, les mesquins croupissant n’importe où. Mohammed Dib Contre-Jour Les oiseaux apparaissent, S’allume une flamme Et c’est la femme ; Laurence Veilleux J’attends… J’attends pour ouvrir la fenêtre retrouver c’est quoi la grâce du vide je me répète souvent je pense que je vais mieux Élise Turcotte 7. Je me souviens du futur, je me souviens du drame entier de la boue, du désordre, de la boîte de nourriture sur le pas de ma porte. Je me souviens des arbres d'une autre vie, du manuscrit plein Javier Vargas de Luna Café DU RETOUR nº 3 À Manolo Pesantes Seulement pour déranger, seulement pour ça, pratiquer une douche au compte-gouttes, fatiguer la fatigue, désespérer les pleurs… Sophie Bienvenu Le jour se lève... Le jour se lève Mes oiseaux n’enterrent pas Les papillons de nuit Je ne suis pas le genre de fille À me protéger de la pluie À attendre en file Ni à courir après quoi Josiane Ménard Explique-moi je t’en prie explique-moi ce que je vis je t’écouterai me parler de ma paranoïa sans broncher perds patience encore une fois car je rejette ton point de vue Roland Giguère La main du bourreau finit toujours par pourrir Grande main qui pèse sur nous grande main qui nous aplatit contre terre grande main qui nous brise les ailes grande main de plomb chaud Guillaume Apollinaire Le Pont Mirabeau Sous le pont Mirabeau coule la Seine Et nos amours Faut-il qu’il m’en souvienne Anna de Noailles Les rêves Le visage de ceux qu’on n’aime pas encor Apparaît quelquefois aux fenêtres des rêves Et va s’illuminant sur de pâles décors Kim Doré Je t’écris en retard... je t’écris en retard sur la vérité les feuilles mortes c’est le temps qu’aura mis la noirceur pour sécher dans l’œil percé du cœur ce corps étranger qui nous regarde dormir pareils aux arbres Gaston Miron Je t’écris Je t’écris pour te dire que je t’aime que mon cœur qui voyage tous les jours — le cœur parti dans la dernière neige Stéphane Martelly Raclures Malangas Échalotes Mirlitons Aubergines Déshospitalités Sortir de toute urgence ramasser Sarah Bertrand-Savard tu seras seule... tu seras seule d'un bout à l'autre DEPUIS QUE JE SUIS de silence. Je plonge dans les mots Évelyne Ménard un souvenir se déboutonne... un souvenir se déboutonne soirée au resto j'avale une crise de panique avant mes pâtes ma sueur fait de la nappe un dessin à colorier où je dépasse les lignes Lea D. Nguyen Viêt kiêu ici et ailleurs on se raconte nos destinées toi, qui navigues les eaux salées tu n’as pas vingt printemps Saigon s’affaisse dans la noirceur Marc Alyn Tout apprendre Rien n’existe hormis ce que j’invente. Tout est neuf avec chaque matin, Et si parfois je m’épouvante Paul Savoie Le labyrinthe Il n’y a jamais de porte entre moi et l’ombre, jamais de séparation entre tant de pas ; je marche sans cesse Rachel Leclerc Je n’ai pas cessé... Je n’ai pas cessé d’être l’ourse la fille qui rôde sous ta fenêtre qui t’appelle dans l’obscurité toi le garçon aux yeux pers mendiant un peu de ta chaleur Nathalie Watteyne Neige Bleue était la neige comme la ville et les mains qui échappent tant et tant de rires pour toi j’aurais voulu parler toute la nuit que tombe et retombe la neige sans dire au revoir jamais Josiane Ménard Faux-allié tu t’abreuves volontiers à ma source pour assouvir ta curiosité, intrigué par l’exotisme de mes traits, mais peu à peu, mon intuition s’affole propos déplacés, injures voilées Juan Garcia Je ne veux pas mourir Je ne veux pas mourir comme on meurt en novembre avec ce rien de nuit qui nous remplit les yeux et cette fin du monde au bout de nos regards Anne Peyrouse Des pansements à terre... Des pansements à terre / du sang sur les parois / des douleurs aphones dans la chaleur des crèmes réparatrices et des huiles de massage / cicatrices veuves de bandage / le projecteur noir de la mort s’ouvre sur une fesse pliée et tendue / un rond… Robert Desnos Les quatre sans cou Ils étaient quatre qui n’avaient plus de tête, Quatre à qui l’on avait coupé le cou, On les appelait les … Michel Garneau Assis sur la muraille... assis sur la muraille en fleur de mes limites je regarde sérieusement dans son moment donné oh le cadeau de vent woups l’allure de l’éternité Paul Verlaine Il pleure dans mon cœur… Il pleure dans mon cœur Comme il pleut sur la ville ; Quelle est cette langueur Anick Arsenault Il y a des femmes capables de lire la noirceur... il y a des femmes capables de lire la noirceur elles apparaissent mobiles en pleine beauté debout dans l’instant au cœur flexible d’un territoire les femmes seules en région Patrice Desbiens Je me réveille (pour Jean Marc et Brigitte) Je me réveille au son d’une pelle qui gratte la neige. Je me réveille au son de cloches qui sonnent contre les fenêtres endormies. Jean Désy Dieu tout au bout Dieu tout au bout de soi-même, quand éclate l’écorce et que les laves coulent de source. Dieu des ruptures de glace et des bas-fonds généreux. … Jean-Marc Desgent La rigidité des flammes Je suis là présent un tremblement de terre, mais il faut ajouter des orages, quelque chose qui tient du mortel sacré, à moins de dire tabula rasa et d’immenses agitations de gamines, Gaston Miron La Marche à l’amour tu es mon amour ma clameur mon bramement tu es mon amour ma ceinture fléchée d’univers ma danse carrée des quatre coins d’horizon le rouet des écheveaux de mon espoir tu es ma réconciliation batailleuse Andrée Christensen Chambres rêvantes Les eaux de nuit parlent en rêvant, buveuses d’étoiles, luisantes d’oracles L’eau nocturne entre par les portes sans frapper ni les ouvrir sans demander la permission Symon Henry Ma peau ne m’appartient... ma peau ne m'appartient - je n'écrirai pas dans son gras je vieillirai d'un jour je respecterai les consignes je m'achèterai de la crème à mains pour pouvoir dire à ma Paul Chanel Malenfant Stravaganza Cadence. J’ai cinq ans et ma mère danse tandis que je ne sais pas écrire, « j’ai de beaux oiseaux et des pendants d’oreilles » elle virevolte et chavire dans mes pensées volantes, toute Jules Laforgue Complainte de la lune en province Ah ! la belle pleine Lune, Grosse comme une fortune ! La retraite sonne au loin, Odelin Salmeron Écume d’étoiles Coeur égrené, je n'aurai jamais un nom Fabre d’Églantine L’hospitalité Il pleut, il pleut, bergère, Presse tes blancs moutons ; Allons sous ma chaumière, Joséphine Bacon Le Nord m’interpelle | Nitepuatiku Tshiuetin Le Nord m’interpelle. Ce départ nous mène vers d’autres directions Robert Dickson Ottawa je m’apprête à changer une lampe brûlée le son humide d’autos qui passent tout près de l’autre côté du mur des bruits inquiétants Pagination 1 2 3 4 5 6 7 8 9 … Next › Page suivante Last » Dernière page Langue Français