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Strophe de sept vers.
Ramper avec le serpent
se glisser parmi les lignes
rugir avec la panthère
Dans respirer m’a dit Goethe il y a deux grâces
l’air qu’on s’incorpore et celui qu’on lâche
la peine que j’ai moi c’est à rendre l’âme
Le bateau sentait le thé
Quand nous traversions la mer,
À deux, à trois, pour aller
Je repasse ta lettre, à l’ombre du ciel bleu du parasol.
À mes pieds, la mer molle se froisse rythmique à l’arène
Le chant s’essore. La mer jusqu’à la passe est pareille à tes yeux de sable et d’algues
Je t’écris pour te dire que je t’aime
que mon cœur qui voyage tous les jours
— le cœur parti dans la dernière neige
Je resterai avec vous jusqu’à l’heure émouvante
où votre cœur sera devenu un continent glacé
dans le grand moment perdu de la route.
Pars courageusement, laisse toutes les villes ;
Ne ternis plus tes pieds aux poudres du chemin :
Du haut de nos pensers vois les cités serviles
Un petit roseau m’a suffi
Pour faire frémir l’herbe haute
Et tout le pré