Aux grains d’arène dans mon épiderme calciné, aux gouttes anéanties dans mes lunettes mutilées
La pelouse me traîne au pays des merveilles
Le spectacle ne cesse aucunement au pays des merveilles.
Le podium dévoile ma beauté, cinq centimes par billet
Les spectateurs baladent dans mes mélodies de vœux
Les spectateurs inspirent mon châtiment chaleureux
Ils sentent mon existence? Ils sentent mon existence?
Mes larmes sont sans de mère, sang de mer
T i c k T i c k ! Le temps s’écoule!
Il y a une limite à tout amour!
Ils voulaient m’étudier, de mes cils à mes chaussettes
Les souliers aplatissent les cannes
Mon prix dégringole
Mes joues portent leurs carmins
Et la lumière s’éclaire sur ma duplicité.
Prends-moi avec mes coups de pied et mes cris!
Serrez votre poing!
Diagnostiqué avec dénégation
Je vomis dans mes mains
Les piques de la pelouse libèrent le sang de mes veines
Les nuages me tirent par l’estomac en sacrifice pour mes péchés
Maculé du sang des précédents
Chaque mot vibre sur mon espoir, et se duplique dans mon boyau d’éléphant
Retrouvé au cimetière, en train de tourner en cercles
Je sens mon existence. Je sens mon existence…
Le familier dans le périphérique
Peut-être pourrai-je me ramener… peut-être pourrai-je m'apaiser…
Par contre le panneau d’affichage porte un nom primitif, ma guitare est désaccordée
Et je rêve du pays des merveilles, je supplie pour un retour somptueux
Assoiffé des embrassements, en quête d’affection
Je tombe à genoux et je me maquille en déguisé
Princesse de perfection
Je serai infinie
Nous serons infinis
Something's Got To Give! Mais ce n’est pas moi.
Ça ne peut pas être moi.
En robe la plus belle au magasin, avec tout l’argent sur mon apparence
Prends-moi encore!
Aimez-moi encore!
Je perds mon identité pour un bisou temporaire.
« Plus intelligente en berceuse qu’en lupanar »
Plus priorisée sous l’eau que sous l’eau-de-vie.