Voir tous les thèmes et registres
Vous aviez mon cœur,
Moi, j’avais le vôtre :
Un cœur pour un cœur ;
Le visage de ceux qu’on n’aime pas encor
Apparaît quelquefois aux fenêtres des rêves
Et va s’illuminant sur de pâles décors
Mon âme est comme un ciel sans bornes ;
Elle a des immensités mornes
Et d’innombrables soleils clairs ;
Un chant dans une nuit sans air...
La lune plaque en métal clair
Les découpures du vert sombre.
Pleurez, doux alcyons ! ô vous, oiseaux sacrés,
Oiseaux chers à Thétis, doux alcyons, pleurez !
Elle a vécu, Myrto, la jeune Tarentine…
J’ai plus de souvenirs que si j’avais mille ans.
Un gros meuble à tiroirs encombré de bilans,
De vers, de billets doux, de procès…
Sous le pont Mirabeau coule la Seine
Et nos amours
Faut-il qu’il m’en souvienne