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Qui donc passe à cheval dans la nuit et le vent ?
C’est le père avec son enfant.
De son bras, crispé de tendresse,
barque funéraire
sans rame
avec le mort étendu sur une table basse
Deux et deux quatre
quatre et quatre huit
huit et huit font seize...
Je veux te raconter, ô molle enchanteresse !
Les diverses beautés qui parent ta jeunesse ;
Je veux te peindre ta beauté,
J’avais un grand arbre vert
Où nichait mon enfance ailée,
Un arbre grand troué de lumière
L’enfant qui jouait le voilà maigre et courbé
L’enfant qui pleurait le voilà les yeux brûlés
L’enfant qui dansait une ronde le voilà qui court après le tramway