Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire - Tout -1e à 3e sec./7e à 9e année4e sec. au cégep 1/10e à 12e année Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Tchicaya U Tam'si Contre-destin À la hauteur des vents hisser les poitrails tout sauvegarder le rire blanc et le soleil rouge et natal ébène ebony blues chant toujours rage il n'y a plus de soleils couchants Laura Doyle Péan J'ai mangé tous mes légumes... j'ai mangé tous mes légumes toutes mes émotions j'ai rangé ma chambre brûlé les draps oui j'ai bien été sage cette année j'ai maintenant droit d'aller au carnaval me gaver de sucreries Erwann Rougé Mer forte La mer n'évacue pas, ne vide pas les regards. La mer nous regarde dans les yeux et c'est le signe d'un combat. La mer ne nous égare pas, nous ne sommes jamais perdus Denis Vanier De la seconde au moment Et c'est l'automne : saison du cloaque et des ramassis, débarrassé de ce projecteur nazi qu'est le soleil des autres, je me suis pourtant défendu de collaborer, Marcel Labine 9: Seul, je regarde... Seul, je regarde la troupe qui s'approche couteaux entre les dents. Elle marche, dérisoire comme le boeuf à la cape dans des rêves qui s'essoufflent sur le sable aux sabots. On poignarde, Tania Langlais dernier fils de ma traduction dernier fils de ma traduction interminable maintenant tu pars ta douleur tu la baignes tu la dresses petit tu ne peux plus faire le mort Roger Des Roches 3 Du passé né de fait de l'air qui va rare qui souffle ça qui arrache ça qui se gave d'hôpital. Mes poumons étroits ou est-ce un fantôme à chaque doigt ou est-ce ma tête digne Véronique Grenier 4. Dans un dictionnaire, il est écrit que «l'amour est un mouvement, une affection, de la tendresse». Je m'efforce de comprendre comment ça peut disparaître et je tourne en boucle dans ma tête Marie-Andrée Gill J'espère qu'il y aura tout le temps... J'espère qu'il y aura tout le temps une craque dans la porte un petit jour entre les lignes de notre histoire Mais là j'avoue j'aimerais troquer mon coeur pour la simplicité d'un bon bol Elizabeth Smart Un avertissement Cette vieille femme Au pas hésitant vers l'amour Devient humaine, Mais la Muse désapprouve. Cette chair vénérable Récolte tendresse et pardon De la main charitable Sylvie Bérard Dans un monde parallèle... Dans un monde parallèle vous ne m’avez pas trahie Les moments ont continué de se traduire Chaque page et ses correspondances Dans ce monde il est resté des lits De mon côté Les antipodes n’ont pas exercé leur force Sylvain Rivard Les limaces Les limaces vivent en troupeau Dans une traînée de vie Le geste lâche et plat Elles mangent le quotidien D’un état de peu à peu Sans début ni faim Leurs cours sans jardins Geneviève Morin Seule la beauté nous sauvera de nous-mêmes Nos os puent l'humidité des dizaines de petits vers blancs circulent dans nos foies des vers très vigoureux qui n'hésiteraient pas à grimper le long des jambes du promeneur Jonathan Bécotte Le mot le plus laid du monde Cancer. C'est le pire mot de tout le vocabulaire. Un mot qu'on apprend sans le vouloir. On se réveille un jour Virginie Beauregard D. Mes parents cassent parfois des verres mes parents cassent parfois des verres ils sont tous les deux d'humeur fragile moi je ne casse pas grand-chose comme la vaisselle qui prend les marques du temps ma gorge se fissure parfois Tina Charlebois Résolution Comme je déchire Le dernier poème que j’ai écrit À propos de toi je sais que je n’en écrirai plus sur ce banal sujet Je serai femme Tu resteras homme François Baril Pelletier Les sèves et le sang Je suis revenu des grands jardins des chemins de sel aux horizons transparents Ici-bas j’ai hurlé dressé le songe sous des carapaces d’or Le cristal a gémi dans ma poitrine Gilles Latour Mais à qui servent ces écharpes de chimères? Mais à qui servent ces écharpes de chimères? en reculant les eaux laissent leurs poissons dans les arbres frémissants et le bleu de leur sang dans nos yeux Jérôme Melançon Vaguelettes le huard... Vaguelettes le huard, la chaufferette qui r’semble à un toaster comme un début d’fin d’lac par une vitre trop épaisse l’impression d’un temps qui passe comme un pédalo quand j’veux ramer tu-seul pour ervoir les quenouilles Andrée Christensen Chambres rêvantes Les eaux de nuit parlent en rêvant, buveuses d’étoiles, luisantes d’oracles L’eau nocturne entre par les portes sans frapper ni les ouvrir sans demander la permission Élise Turcotte 7. Je me souviens du futur, je me souviens du drame entier de la boue, du désordre, de la boîte de nourriture sur le pas de ma porte. Je me souviens des arbres d'une autre vie, du manuscrit plein Annie Landreville Les étoiles amputées par les lumières de la ville... Les étoiles amputées par les lumières de la ville nous ne voyons plus le même ciel que nos ancêtres nos constellations sont modernes et consuméristes les bras étoilés tendus d'espérances Dominic Marcil Un Docteur Anglophone Traduit Les Inquiétudes De Son Patient Avec Google/An English Speaking Doctor Translates the Concerns of his Patient with Google écoute à quoi bon être poète beau dire ce mal semble dans la tête comme marteau feu enclume clou couteau ou l’éclat d’une baudroie ou des aurores boréales à la fin François Turcot Je t'écris du plexus solaire... Je t'écris du plexus solaire, exactement - puis de la gorge, comme s'il était presque midi. Ma tête d'aujourd'hui - grands pins noirs, jappements d'outardes, au-dessus de toi. Noémie Pomerleau-Cloutier premier jour de maternelle premier jour de maternelle un dessin du quai Dominic Marcil Les canaris piaillent toujours Personne n'écoute le match Noël X. Ebony j'ai repoussé les tempêtes j'ai repoussé les tempêtes j'ai endigué les orages je suis seul et unique témoin du temps j'ai soudoyé l'histoire j'ai reçu mandat des universités de contre-insurrection des réducteurs de tête Carole David Saint-Denys Garneau - Anne Hébert Cage d'oiseau - La fille maigre À quelques années de distance, le coeur de la jeune fille et les os du jeune homme. Dieux exilés dans un parc d'effroi un os ou un poème, Simon Boulerice Je suis souvent seul à l'avant... Je suis souvent seul à l'avant Dans le siège indésiré des indésirables Ma solitude est confortable Je scanne des paysages Mon regard est une vigie Yvonne América Truque Aérienne je file comme le vent / Aérea voy como el viento Sans pesanteur et légère, sans toucher terre comme écume éparpillée dans la brise, mon âme est en voyage. Comme les saisons du temps entre le feu et la nuit par les chemins et les jours. Françoise Ascal L'Arpentée (extrait) Légèreté, légèreté, je t'appelle Je te donne en secret un nom d'oiseau Je te nourrirai dans ma paume avec le meilleur de moi- même Marc André Brouillette silvia b r n s p rv ll (extrait) l'horizon est un alphabet que la main n'a pas encore touché de sa solitude se condense un silence capable de recoudre les voix nocturnes égarées entre les langues le corps page transparente Diane Régimbald Ce qui nous lie (extrait) Tu verras l'effilochement le cassement Omar Alexis Ramos Mictlán Aquí hay un cúmulo de oraciones agónicas que arden en la garganta como el tequila amargo. En Mictlán hubo cosecha de calaveras en flor arrasadas con el soplo de la verdad ramos de luz violenta Flavia Garcia au clair de lune au clair de lune un pont relie les pays des voyageurs je fais partie d'un cortège long de plusieurs exils lasse de ne pouvoir renaître je prends le chemin à rebours pour capter le ciel Lula Carballo Ses hanches ondulaient... Ses hanches ondulaient au rythme des tambours. La déesse noire est morte avant qu'on puisse l'oublier. Pressées par la foule sur la grande avenue, ma grand-mère et moi attendons son cortège. Hugh Hazelton la danseuse nous regardons la danseuse Alejandro Saravia L’homme polyphonique (fragments) la parole précise n’a pas de langue Odelin Salmeron Écume d'étoiles Coeur égrené, je n'aurai jamais un nom Ángel Mota Berriozábal He pasado/J'ai passé... J'ai passé la main sur les années au ras de l'ombre, minutes brûlées au crépuscule. Pour cela, je m'assieds parmi des gouttes dans l'être amoindri du silence. Langue French