Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire - Tout -6e année à 2e sec./6e à 8e année3e sec. au cégep/9e à 12e année Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Catherine Pozzi Ave Très haut amour, s’il se peut que je meure Sans avoir su d’où je vous possédais, En quel soleil était votre demeure Max Elskamp Dans le commun des jours - III Journées dans des jours Vécus à peu près, Heures sans amour Judith S. Pointejour Anne ma sœur, Anne Une femme de verre aux tombeaux étonnés semant sapins et sources sur la matière bleue d’un pays sans nom creusant l’étroit passage qui abritera ses songes de cendre ses visages : Rodney Saint-Éloi Grand-mère Tida Grand-mère Tida avait une tombe Grand-mère Tida avait une maison elle préférait la tombe à la maison Jean de La Fontaine L’âne et le petit chien Ne forçons point notre talent, Nous ne ferions rien avec grâce : Jamais un lourdaud, quoi qu’il fasse, Roger Des Roches La circonstance Le paysage maintenant, le paysage, voilà, comme des langues de faim ou des lèvres de froid ou de foule, Baron Marc-André Lévesque un thé venteux il se passe trop de choses tranquilles dans ma tasse pour que je puisse toutes les remarquer le lait dans mon thé présente son numéro d’hypnose Clara Lagacé l’Outaouais pour Miriam sur les rives de l’Outaouais bercées par le lait chaud au miel lorsque malades nous avons grandi loin des rabrouages inutiles Claude Haeffely Shoe-shine Reste la nuit cette boule bleue que tu portais au coin des lèvres nuit-fumée nuit des lilas-rafales et des seins-pendentifs François Villon L’épitaphe de Villon en forme de ballade Frères humains, qui après nous vivez, N’ayez les cœurs contre nous endurcis, Car, se pitié de nous pauvres avez, Jacques Brault patience nous ne partirons pas cette banquise neurasthénique porte l’espoir des morts qui ne sont pas nés Louise Dupré Je ne trouve pas toujours... Je ne trouve pas toujours les phrases pour décrire la lumière accrochée au rideau de ma chambre ou les notes d’une chanson dans mon oreille Alors je lis des poèmes Marc Alyn Tout apprendre Rien n’existe hormis ce que j’invente. Tout est neuf avec chaque matin, Et si parfois je m’épouvante André Frénaud Bon an, mal an Bon an mal an, bon gré mal gré, bon pied bon œil, toujours pareil, toujours tout neuf, c’est toujours vrai, c’est toujours vain, ça persévère, ça s’exaspère, Jean de La Fontaine Le Chêne et le Roseau Le Chêne un jour dit au Roseau : Vous avez bien sujet d’accuser la Nature ; Un Roitelet pour vous est un pesant fardeau. Alphonse Piché Greniers Puisque voici Ma Dame Lune Par les lucarnes des maisons, Voici pour nous bonne fortune, Marie-Andrée Gill si je ne touche pas... si je ne touche pas les lignes du trottoir si je me rends au troisième lampadaire sans m’arrêter de courir tout va bien aller ça n’existe pas c’est dans ma tête Charles Cros Le hareng saur Il était un grand mur blanc - nu, nu, nu, Contre le mur une échelle - haute, haute, haute, Et, par terre, un hareng saur - sec, sec, sec. Gilles Vigneault Le pont Vague est le pont qui passe à demain de naguère Et du milieu de l’âge on est des deux côtés Le mur ne fait pas l’ombre et n’est pas la lumière Nelly Roffé Berceuse Ouvre les tiroirs les plus secrets de ta mémoire tu baignes dans la langue de ton enfance. une voix douce et familière chantonne cette berceuse sépharade « En la casa hay una reja Paul Chanel Malenfant Stravaganza Cadence. J’ai cinq ans et ma mère danse tandis que je ne sais pas écrire, « j’ai de beaux oiseaux et des pendants d’oreilles » elle virevolte et chavire dans mes pensées volantes, toute André Chénier La jeune Tarentine Pleurez, doux alcyons ! ô vous, oiseaux sacrés, Oiseaux chers à Thétis, doux alcyons, pleurez ! Elle a vécu, Myrto, la jeune Tarentine ! Louis-Philippe Hébert Un adjectif pour le sable L’… Philippe Desportes Sonnet À pas lents et tardifs tout seul je me promène, Et mesure en rêvant les plus sauvages lieux ; Et, pour n’être aperçu, je choisis de mes yeux René Philombe Tombe des morts ! Tombe des Morts ! Encore cette odeur de sang sous mon ciel Innocent. Martine Audet La lumière et son lieu le soleil rince la première herbe du dégel tes mains pèsent à l’endroit du cœur à la place des neiges sont légères tes mains * Amina Saïd soleil à son lever chaque jour tu rattrapais la lune qui fuyait Pierre Nepveu Le rêve de l’arpenteur Je pressens cette terre sans arbres et pure de ne dresser aucun obstacle, et les visages eux-mêmes vidés de tout destin, Anthony Phelps Je continue ma lente marche Je continue ma lente marche de poète à travers les forêts de ta nuit province d’ombre peuplée d’aphones Omar Alexis Ramos Mictlán Aquí hay un cúmulo de oraciones agónicas que arden en la garganta como el tequila amargo. En Mictlán hubo cosecha de calaveras en flor arrasadas con el soplo de la verdad ramos de luz violenta Aimée Verret Quelqu'un finit toujours par me dire... Quelqu'un finit toujours par me dire T'es pas rendue trop grande pour ça ? Comme s'il y avait un âge limite pour jouer niaiser ne rien faire Assia Djébar Un pays sans mémoire Un pays sans mémoire est une femme sans miroir Belle mais qui ne le saurait pas Un homme qui cherche dans le noir Louise Fiset Il y a des jours... Il y a des jours où je revois Sudbury dans l’asphalte craqué des rues de Saint-Boniface. La mémoire s’écoule comme la noirceur de la ville où j’ai grandi Alfred de Musset Chanson de Barberine Beau chevalier qui partez pour la guerre, Qu’allez-vous faire Si loin d’ici ? Alfred de Vigny La maison du berger Pars courageusement, laisse toutes les villes ; Ne ternis plus tes pieds aux poudres du chemin : Du haut de nos pensers vois les cités serviles Paul-Marie Lapointe Barque funéraire barque funéraire sans rame avec le mort étendu sur une table basse Jacques Chessex Tu dors tête claire Le vent parle dans la toison brouillée D’un arbre au front d’argent qui brille, Un tilleul jeune au seuil de l’ombre Elkahna Talbi Je cherche l’équilibre… Je cherche l’équilibre le quart de ton sa place si petite soit-elle entre les notes une fissure à la Cohen pour faire passer la lumière Jean-Paul Daoust Lunettes de soleil Il met ses lunettes de soleil Un hijab pour son âme Pour stopper son cri de détresse Daphné B. On me prend cute... on me prend cute pour ici ou pour emporter on me prend par la main en me disant c’est incroyable on me prend pour des poèmes qui parlent Langue French