Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire - Tout -Grades 7-9 / Sec. 1-3Grades 10-12 / Sec. 4 & 5 / CEGEP 1 Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Louis Le Cardonnel Ville morte Lentement, sourdement, des vêpres sonnent Dans la grand’paix de cette vague ville ; Des arbres gris sur la place frissonnent, Abdellatif Laâbi Migration Fès, mamie mon imprécatrice chauve aux talons gercés dans la boue de l’hiver Andrée Chedid Au fond du visage Ce n’est pas en une fois Que je saurai ton visage Ce n’est pas en sept fois Hector de Saint-Denys Garneau Cage d’oiseau Je suis une cage d’oiseau Une cage d’os Avec un oiseau Francis Vielé-Griffin Chanson J’ai pris de la pluie dans mes mains tendues — De la pluie chaude comme des larmes — Je l’ai bue comme un philtre, défendu Laurence Veilleux Ma famille... Ma famille est une maison est une chambre où dormir la lumière allumée je baigne dans le nid humide de ses soifs l’avale avec d’idiotes petites attentions Roland Giguère La main du bourreau finit toujours par pourrir Grande main qui pèse sur nous grande main qui nous aplatit contre terre grande main qui nous brise les ailes grande main de plomb chaud Normand de Bellefeuille J’écris dans le seul dans le seul écrire dans le seul le seul bien plus que la solitude Alfred de Musset Chanson de Barberine Beau chevalier qui partez pour la guerre, Qu’allez-vous faire … Charles Baudelaire L’invitation au voyage Mon enfant, ma sœur, Songe à la douceur D’aller là-bas vivre ensemble ! Michèle Voltaire Marcelin Il fait un temps de poème l’après-midi flambe à travers la fenêtre à l’heure de la sieste il est interdit de parler au poète Paul Chanel Malenfant Stravaganza Cadence. J’ai cinq ans et ma mère danse tandis que je ne sais pas écrire, « j’ai de beaux oiseaux et des pendants d’oreilles » elle virevolte et chavire dans mes pensées volantes, toute Annie Landreville Les étoiles amputées par les lumières de la ville... Les étoiles amputées par les lumières de la ville nous ne voyons plus le même ciel que nos ancêtres nos constellations sont modernes et consuméristes les bras étoilés tendus d'espérances Alfred Garneau Mon insomnie Mon insomnie a vu naître les clartés grises. Le vent contre ma vitre, où cette aurore luit, Souffle les flèches d’eau d’un orage qui fuit. Benoît Pinette Flashbacks flashbacks à perpétuité la mémoire est une corde de bois d'allumage la prison d'origine l'armure d'écorce je me pars une collection de barreaux sciés Daphné B. Je lis que certaines mésanges... je lis que certaines mésanges naissent bleues avec une définition de l’amour glissante qu’elles savent décapsuler les bouteilles de bière et qu’elles vivent dans les forêts Louise Dupré Le matin se lève... Le matin se lève toujours trop tôt car le cœur ne vibre que la nuit, dans le noir Tania Langlais dernier fils de ma traduction dernier fils de ma traduction interminable maintenant tu pars ta douleur tu la baignes tu la dresses petit tu ne peux plus faire le mort Paul Verlaine Green Voici des fruits, des fleurs, des feuilles et des branches, Et puis voici mon cœur, qui ne bat que pour vous, Ne le déchirez pas avec vos deux mains blanches Nelly Desmarais Je lave les draps... je lave les draps j’avale un repas grisâtre je tire un ami d’une poubelle je dépose les légumes sur le plancher de la chambre je m’écroule dans le lit et n’en sors plus je veux des rencontres Daniel Groleau Landry nous quitterons... nous quitterons derrière l’horizon au-delà du reflet Max Elskamp Horloge admirable III Puis, ce sont les heures à la danse, — Les hommes ont beau s’aller en peine Les heures sont allées à la danse ; Pamphile LeMay À un vieil arbre Tu réveilles en moi des souvenirs confus. Je t’ai vu, n’est-ce pas? moins triste et moins modeste. Ta tête sous l’orage avait un noble geste, Louise Desjardins Je ferme les yeux... Je ferme les yeux Un rayon de soleil Pénètre mes paupières Infrarouge Un filet de sang Fait son chemin Hors de moi Chaque fois Virginie Beauregard D. Mes parents cassent parfois des verres mes parents cassent parfois des verres ils sont tous les deux d'humeur fragile moi je ne casse pas grand-chose comme la vaisselle qui prend les marques du temps ma gorge se fissure parfois Célie Diaquoi-Deslandes Films Matin. Ciel bleu. Nuages légers. La montagne. Les arbres. Les fleurs. Le soleil derrière la montagne Camille Paré-Poirier Tu sombres... tu sombres dans un lent rêve au goût métallique ton dos t’abandonne tes vertèbres une à une s’envolent à leur place des biscuits chinois Mo Bolduc trajectoire une couche dorée sous un lit de nuages gris la lourdeur se divise en étages saute un peu plus haut déchire les montagnes m’aveugle le soleil descendre la vitre Marceline Desbordes-Valmore Qu’en avez-vous fait ? Vous aviez mon cœur, Moi, j’avais le vôtre : Un cœur pour un cœur ; Catherine Cormier-Larose viens on va aller... * viens on va aller se promener je vais te pointer tous les endroits où j’aurais voulu être du temps que toi tu y étais ça fera des tracés, une carte, notre Lonely Planet personnel Paul Verlaine Je ne sais pourquoi... Je ne sais pourquoi Mon esprit amer D’une aile inquiète et folle vole sur la mer. Jérôme Melançon Vaguelettes le huard... Vaguelettes le huard, la chaufferette qui r’semble à un toaster comme un début d’fin d’lac par une vitre trop épaisse l’impression d’un temps qui passe comme un pédalo quand j’veux ramer tu-seul pour ervoir les quenouilles Hélène Dorion J’ai donc parcouru... J’ai donc parcouru le chemin du monde qui, de l’argile à l’or, va d’une mer à l’autre, relie l’entière Terre. Claude Paradis Depuis les premiers mots... Depuis les premiers mots lorsque avec peine j’apprenais à occuper l’espace inlassablement je repasse dans mes pas Alphonse Daudet L’oiseau bleu J’ai dans mon cœur un oiseau bleu, Une charmante créature, Si mignonne que sa ceinture Émile Nelligan Soir d’hiver Ah ! comme la neige a neigé ! Ma vitre est un jardin de givre. Ah ! comme la neige a neigé ! Rachel Leclerc Je n’ai pas cessé... Je n’ai pas cessé d’être l’ourse la fille qui rôde sous ta fenêtre qui t’appelle dans l’obscurité toi le garçon aux yeux pers mendiant un peu de ta chaleur Georgette LeBlanc dehors il y a point deux prusses pareils à la côte ils poussont tordus comme des vieux ou des malades Mai Der Vang Jour de 1987 Tu t’appuies contre la porte devant moi, Grand, non rasé, bras ballants, Un sac de voyage trop ample à tes pieds. Je fixe la planche à repasser, incapable Sony Labou Tansi Enfin si les mots veulent... Enfin si les mots veulent s’ils veulent prendre ventre Language French