Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire - Tout -1e à 3e sec./7e à 9e année4e sec. au cégep 1/10e à 12e année Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Laura Doyle Péan les routes sont longues... les routes sont longues paraît-il la musique s’est arrêtée je suis sortie sans mon parapluie ai marché jusque-là où le soleil se lève rire d’émerveillement Normand de Bellefeuille La parole amoureuse est un dimanche un dimanche la parole amoureuse est un dimanche sans aucun souci de soi-même Rachel Leclerc Je n’ai pas cessé... Je n’ai pas cessé d’être l’ourse la fille qui rôde sous ta fenêtre qui t’appelle dans l’obscurité toi le garçon aux yeux pers mendiant un peu de ta chaleur Mais si tu refuses de sortir Birago Diop Abandon Dans le bois obscurci Les trompes hurlent hululent sans merci Sur les tam-tams maudits. Émile Nelligan Soir d’hiver Ah ! comme la neige a neigé ! Ma vitre est un jardin de givre. Ah ! comme la neige a neigé ! Claude Ber de peine et de colère Me voilà je suis là et je dis me voilà me voilà pleine de peine et de colère Claude Roy Une difficulté de lecture J’essaie de lire les messages qu’écrivent les choses ordinaires d’un matin ordinaire Le céleri coupé sur la table de la cuisine m’intrigue avec ses feuilles en spirale dans le sens Michel Pleau Devenir quand on pousse la porte quand on sort enfin de l’ombre collée à la peau on trouve sous nos pas ce qu’il faut de clarté pour avancer l’espace est immense Paul Scarron Le chemin du Marais au faubourg Saint-Germain Parbleu bon ! je vais par les rues. Mais je n’y vais pas de mon chef, Ni de mes pieds, qui par méchef Pamphile LeMay Le castor et le loup-cervier Un castor, bon enfant, un jour prêta l’oreille Aux paroles d’un loup-cervier. Il s’agissait d’éteindre une haine bien vieille Carole David Saint-Denys Garneau - Anne Hébert Cage d'oiseau - La fille maigre À quelques années de distance, le coeur de la jeune fille et les os du jeune homme. Dieux exilés dans un parc d'effroi un os ou un poème, François Charron La mort du poème La faim me réclame, la faim incommensurable, la faim excitée par le flottement continu des étoiles. Elle vient, ma faim, empourprer mes veines afin de dessiner le bonheur après la tristesse. Mais le bonheur comme Valery Larbaud Ode Prête-moi ton grand bruit, ta grande allure si douce, Ton glissement nocturne à travers l’Europe illuminée, Ô train de luxe ! et l’angoissante musique Sony Labou Tansi Enfin si les mots veulent... Enfin si les mots veulent s’ils veulent prendre ventre Armand Robin Les genoux de Jany Pour dormir ou ne pas dormir jour et nuit Je pose ma tête sur les genoux de Jany. L’ombre la lumière le jour la nuit Paul Savoie Le labyrinthe Il n’y a jamais de porte entre moi et l’ombre, jamais de séparation entre tant de pas ; je marche sans cesse Carole David Dans la cuisine... Dans la cuisine ma mère recousait des ailes rapiéçait des membres ma mère était une magicienne elle faisait des costumes des armures avec des pattes des pyjamas pour chiens Jean-Paul Daoust Fantôme J’avais un fantôme dans le cœur Sans cesse je murmurais son nom Une prière pour nous exorciser Odelin Salmeron Écume d'étoiles Coeur égrené, je n'aurai jamais un nom Robert Choquette Nocturne Je t’attends, ma mignonne au profil de camée. Quand nous serons ensemble et… Marceline Desbordes-Valmore Les séparés N’écris pas. Je suis triste, et je voudrais m’éteindre. Les beaux étés sans toi, c’est la nuit sans flambeau. J’ai refermé mes bras qui ne peuvent t’atteindre, Jean Désy Dieu tout au bout Dieu tout au bout de soi-même, quand éclate l’écorce et que les laves coulent de source. Dieu des ruptures de glace et des bas-fonds généreux. … Anthony Phelps Je continue ma lente marche Je continue ma lente marche de poète à travers les forêts de ta nuit province d’ombre peuplée d’aphones Réné Guy Cadou Je t’attendais ainsi... Je t’attendais ainsi qu’on attend les navires Dans les années de sécheresse quand le blé Ne monte pas plus haut qu’une oreille dans l’herbe Andréane Frenette-Vallières Ce matin, je me lève avant toi... Ce matin, je me lève avant toi comme tous les matins pour ma tasse de silence. Les barrières tombent toutes. Je voyage — cinq outardes fendent les eaux. Denise Desautels de futurs souvenirs j’en veux encore, toujours plus, insatiable je veux les remuer à la pelle Aimé Césaire dorsale bossale il y a des volcans qui se meurent il y a des volcans qui demeurent il y a des volcans qui ne sont là que pour le vent Catherine Cormier-Larose viens on va aller... * viens on va aller se promener je vais te pointer tous les endroits où j’aurais voulu être du temps que toi tu y étais ça fera des tracés, une carte, notre Lonely Planet personnel Martine Audet La lumière et son lieu le soleil rince la première herbe du dégel tes mains pèsent à l’endroit du cœur à la place des neiges sont légères tes mains * Alfred Garneau Mon insomnie Mon insomnie a vu naître les clartés grises. Le vent contre ma vitre, où cette aurore luit, Souffle les flèches d’eau d’un orage qui fuit. Claude Paradis Depuis les premiers mots... Depuis les premiers mots lorsque avec peine j’apprenais à occuper l’espace inlassablement je repasse dans mes pas sans laisser de traces Je ne m’incruste pour ainsi dire pas Victor Hugo Demain dès l’aube… Demain, dès l’aube, à l’heure où blanchit la campagne, Je partirai. Vois-tu, je sais que tu m’attends. J’irai par la forêt, j’irai par la montagne. Élise Turcotte 7. Je me souviens du futur, je me souviens du drame entier de la boue, du désordre, de la boîte de nourriture sur le pas de ma porte. Je me souviens des arbres d'une autre vie, du manuscrit plein Carolanne Foucher Je suis comme tout le monde je suis comme tout le monde ma sonnerie de cellulaire c’est une imitation d’oiseau un exotique cui cui je suis comme tout le monde le ménage me prend Dominic Marcil Les canaris piaillent toujours Personne n'écoute le match Georgette LeBlanc dehors il y a point deux prusses pareils à la côte ils poussont tordus comme des vieux ou des malades Billy-Ray Belcourt Les reines de la réserve II d’après tomson highway personnages : Katherena Vermette Rivièresoir crépuscule aussi lent qu’une peine d’amour rivière lape ses vagues contre quai s’arrête pour un long sommeil gris et long soleil s’enfonce les arbres tournent Denise Boucher Je viens comme une mante religieuse... Je viens comme une mante religieuse dévorer le sur-mâle le héros le surhomme et aspirer ta hache de guerre ô omme j’ai la démarche effrontée des pécheresses mes vastes hanches sont les berceaux Anne Hébert En guise de fête Le soleil luit Le soleil luit Le monde est complet Langue French