Recherche Catégories - Tout -Maximum: 25 versCanadaAvant le 21e siècle21e siècle Niveau scolaire - Tout -1e à 3e sec./7e à 9e année4e sec. au cégep 1/10e à 12e année Trier par Au hasardNouveauxPar popularitéA -> ZZ -> A Appliquer Richard Brautigan Livre 1 chapitre l Il était une fois chapitre 2 un petit garçon, moi, chapitre 3 amoureux de son ours en peluche brun. Geneviève Amyot Comme tu sembles calme Comme tu sembles calme… Ouanessa Younsi La fin du monde... La fin du monde. Je guettais l’apocalypse, mes paumes en escalopes. Les éclairs se déversaient dans mon verre, je les buvais sans œsophage. Parfois un vague oncle algérien m’appelait. Je ne répondais pas. Jules Supervielle Le relais Petite halte dans la nuit Où le sommeil s’en va sans bruit De mes paupières relevées. Catherine Cormier-Larose viens on va aller... * viens on va aller se promener je vais te pointer tous les endroits où j’aurais voulu être du temps que toi tu y étais ça fera des tracés, une carte, notre Lonely Planet personnel Rodney Saint-Éloi Elle a une main dans la main du désir... Elle a une main dans la main du désir Nous ramons en haute mer Les eaux suffoquées cassées Masses pendues aux os tendres Où je meurs au dialogue des corps Robert Desnos Les quatre sans cou Ils étaient quatre qui n’avaient plus de tête, Quatre à qui l’on avait coupé le cou, On les appelait les quatre sans cou. Titinga Frédéric Pacéré Tu me donneras l'eau Tu me donneras l'eau ce jour ; Il faut que coulent les galets Qui obstruent les sentiers ; Ce soir, Je rentrerai, Dans la case des génies Tête devant, et boire La sève nourricière ; Jean Désy Chaussé de bottes de sept lieues... Chaussés de bottes de sept lieues Buvons à ton chapeau de coyote rayé Ma douce ma voix ma rivière Ma rayonnante scriboulinante Mon anti-satanique rataplanche Ma Grande Ourse ma Bételgeuse Jean de Lingendes Stances sur une courtisane Connaissant votre humeur je veux bien ma Sylvie, Que passant votre temps Avec tous les amants dont vous êtes servie, Émile Nelligan Soir d’hiver Ah ! comme la neige a neigé ! Ma vitre est un jardin de givre. Ah ! comme la neige a neigé ! Robert Dickson Ottawa je m’apprête à changer une lampe brûlée le son humide d’autos qui passent tout près de l’autre côté du mur des bruits inquiétants Baron Marc-André Lévesque Si j’embrasse L’instinct maternel n’est pas particulièrement développé chez les Reptiles. Archie Carr, Les Reptiles, p.132 Lise Gaboury-Diallo transitions je les ai déjà ces mots qui écorchent trichent calfeutrés sous ma langue like what do you mean nothing bien sûr nada c’est juste moi qui se tait cet amuïssement Daphnée Azoulay Ça suffit... Ça suffit Aucun geste Je paie mes factures Silence Je réponds Que je parle des yeux Il y a tout à comprendre Immédiatement je jeûne Pour quelques minutes Jean-Paul Daoust Fantôme J’avais un fantôme dans le cœur Sans cesse je murmurais son nom Une prière pour nous exorciser Louise Dupré Tu es comme toutes ces mères... Tu es comme toutes ces mères qui ont toujours protégé leurs petits, les ont nourris, léchés, éduqués, dévorés devant les prédateurs. Tu voudrais ressusciter ta lignée d'ancêtres Medjé Vézina Matin Le coq égosillé chancelle comme un pitre. Par grands coups de clarté, le soleil cogne aux vitres Et, dans un remuement de feuillage et d’oiseaux, Alphonse de Lamartine Le lac Ainsi, toujours poussés vers de nouveaux rivages, Dans la nuit éternelle emportés sans retour, Ne pourrons-nous jamais sur l’océan des âges Geneviève Morin Seule la beauté nous sauvera de nous-mêmes Nos os puent l'humidité des dizaines de petits vers blancs circulent dans nos foies des vers très vigoureux qui n'hésiteraient pas à grimper le long des jambes du promeneur Patrice Desbiens La pluie me suit La pluie me suit. Je fuis comme un bruit. Le bruit s’éloigne de sa naissance. Lucile de Peslouän Pas ici pas maintenant je me souviens de ma dernière semaine au primaire les adultes voulaient nous montrer l’école secondaire on y a passé la matinée on y a même dîné j’avais tellement envie de jouer Akena Okoko Tourisme 1 Jubiler à l’idée de prendre l’avion pour la première fois Aller visiter la famille du Texas Au pays du meilleur basket sur terre Et atterrir en pleine canicule insoutenable André Chénier La jeune Tarentine Pleurez, doux alcyons ! ô vous, oiseaux sacrés, Oiseaux chers à Thétis, doux alcyons, pleurez ! Elle a vécu, Myrto, la jeune Tarentine ! Savannah Savary Femme Femme du tréfonds des univers femme coulée d’argile et d’or femme cadeau de l’enfer femme trophée de guerre femme souveraine des hommes femme entrailles d’abondance au visage de ma mère Marc Arseneau Bury My Heart à Beaumont faut-tu qu’on corde tous les souvenirs comme le bois à Beaumont ça fait quèques semaines que je pense à ça Jacques Rancourt Les carrés de l’hypoténuse Si a et b sont au carré si la neige s’additionne avec la pluie et que mon ombre m’accompagne dans la nuit Catherine Pozzi Ave Très haut amour, s’il se peut que je meure Sans avoir su d’où je vous possédais, En quel soleil était votre demeure J.R. Léveillé Abscisse Voyage dans la parole Où trouver, moi, Jean Royer Nos corps habitables Toi mon aube déliée des brumes… Annette Mbaye d’Erneville Kassak Tu es homme, ce soir ! Tu es un homme, mon fils ! Par ta chair meurtrie Louise Warren Parfois le silence est tellement tout Parfois le silence est tellement tout qu’on imagine la vie avant le langage et un fond de poussière en dedans de nous le même fond gris qui ralentit le trait et nous fige dans cette masse Pascale Bérubé Tout s’incarne... tout s’incarne difficilement en moi alors que je voudrais surtout écrire de beaux mots, en rose saumoné, et m’en faire des costumes dans lesquels je disparaîtrais enfin, reproduction de cette petite fille noyée sous les manteaux de fourrure des… Valery Larbaud Ode Prête-moi ton grand bruit, ta grande allure si douce, Ton glissement nocturne à travers l’Europe illuminée, Ô train de luxe ! et l’angoissante musique Marc Alyn Tout apprendre Rien n’existe hormis ce que j’invente. Tout est neuf avec chaque matin, Et si parfois je m’épouvante Janine Tavernier Ah mon rire... Ah mon rire mon rire gigantesque mon rire silencieux mon rire emprisonné derrière mes lèvres ah ah mon rire emmuré dans son linceul de glace je t’entends rugir en moi comme un fauve Nelly Roffé Berceuse Ouvre les tiroirs les plus secrets de ta mémoire tu baignes dans la langue de ton enfance. une voix douce et familière chantonne cette berceuse sépharade « En la casa hay una reja Ocean Vuong Tête première Không có gì bằng cơm vời cá. Không có gì bằng má vời con. - Proverbe vietnamien Ne sais-tu pas? L’amour d’une mère Renée Gagnon Steve McQueen (mon amoureux) et puis t’aimes pas les mots tu les connais pas souvent tu sais pas ce qu’ils veulent dire y’a tout un genre de mots que tu veux pas entendre ou dire les mots à trois syllabes Armand Robin Les genoux de Jany Pour dormir ou ne pas dormir jour et nuit Je pose ma tête sur les genoux de Jany. L’ombre la lumière le jour la nuit Langue French